03 avril 24 – De Liège à Maastricht – 39 km (644 km) – J16
Ce matin nous avons mis le réveil pour pouvoir prendre le petit-déjeuner avec la famille qui nous accueille. C’est dur pour Paolo et Léa de partir à l’école, ils ne veulent pas laisser Martin et Lucas. Mais ce n’est pas un adieu, juste un au revoir. Pour sûr, ils viendront nous voir à la maison !!
Nous partons après notre routine habituelle, il est déjà presque 11h ! Il va vraiment falloir que nous passions à l’heure d’été… Un dernier au revoir à Estelle et go direction Maastricht !
Un rapide passage dans Liège et nous quittons cette belle ville, pas de pause gaufres ni frites, ce n’est pas l’heure !
Comme pour l’entrée, la sortie de la l’agglomération n’est pas exceptionnelle.
Mais assez rapidement (étant donné que nous avons le vent dans le dos), nous retrouvons les belles maisons du bord de Meuse et les petites villes.
Nous fusons et nous prenons notre déjeuner sur un banc (en plein vent, faute de mieux) avec vue sur les Pays-Bas !
Les jambes sont lourdes au moment de repartir (c’est toujours le cas quand nous avons le ventre plein). Mais c’est tranquille et agréable.
Une bonne montée nous amène au-dessus de l’écluse de Lanaye. Elle est gigantesque !!! C’est en fait 4 écluses qui sont disposées les unes à côté des autres, 2 petites et 2 grandes.
30 kilomètres que nous roulons et nous entrons aux Pays-Bas ! Le panneau est si petit que Papa et Lucas le ratent… Mais Maman a eu l’oeil ! Dorénavant, nous suivons la maasroute.
Et nous voilà dans la périphérie de Maastricht. Ah tiens, c’est à gauche. Euh ils sont sûrs d’eux ? Parce que ça ne fait pas semblant de monter… Et nous montons, et nous montons… Enfin, la délivrance ! Un panneau nous informe qu’il y avait du 13% tout de même ! Nous sommes au sommet du Sint-Pietersberg à 107m d’altitude !
Et là-haut, se trouve une énorme carrière, elle a même droit à un point de vue et une passerelle qui s’avance dans le vide.
Dans la descente, nous passons à côté du fort Sint Peter.
Puis nous entrons dans la ville. Quelle quiétude. C’est calme… C’est très calme… Pas de bruit et des vélos un peu partout !
Personne ne porte de casque ! Martin dit donc à Maman qu’il va falloir faire comme tout le monde et enlever le notre.
Nous finissons sur la place du marché, appelons le camping qui nous informe qu’il faudrait être là avant 16h. Il nous faut donc y aller mais nous décidons de revenir après avoir planté la tente. En plus, le soleil est enfin de la partie, ce serait dommage de ne pas en profiter.
Nous installons notre tente dans le petit camping après avoir eu des difficultés à communiquer avec le gérant. Nous ne comprenons strictement rien de ce qu’il nous raconte ! Mais ça finit par le faire.
Nous déchargeons les vélos, nous apprêtons à partir. Mais le ciel devient noir, ça marque mal… Nous nous regardons puis décidons de rester là et de faire un jeu. Quelle bonne idée nous avons eu, peu de temps après, il tombe des cordes ! Ouf, il s’en est fallu de peu !
Nous attendons que la pluie cesse pour aller voir si nous pouvons manger à l’abri. Nous rejoignons une autre famille de cyclistes. Ils ont 4 enfants dont un bébé, ce doit être chaud ! Pas de chance, ils ne parlent pas anglais et nous ne les comprenons pas. Pas de discussion du coup…
Le dîner avalé, nous filons sous la tente écouter des podcast « les odyssées » sur Jules Verne. Ce sont des résumés de ses oeuvres. Les enfants accrochent !
Demain, nous devrions pouvoir rejoindre un autre camping à une cinquantaine de kilomètres.
Beau voyage n’est-ce pas, roulez bien les Doudous, si au retour vous re passez par Haybes et si cela s’y prête,
vous aurez le gîte et le couvert chez Doudou !