05 août 23 – De l’écluse d’Auxonne à Oisilly – 40 km (111 km) – J3
Hum… Bivouac parfait ??? Tout a basculé aux alentours d’1h00 du matin… Une voiture est venue s’installer on ne sait où mais suffisamment près pour nous bercer de sa douce mélodie “boum, boum, boum, boum…”. Richard est donc réveillé, mon tour vient mais seulement à 3h00. Avec le bruit de fond de l’autoroute, nous sommes servis ! Je m’inquiète de savoir si la voiture est proche, un peu peur qu’ils décident de venir faire un tour par ici. Voyant que Richard ne se rendort pas, à bas l’inquiétude, je mets mes boules quies et me rendors du sommeil du juste (oui, je suis égoïste quand il s’agit de dormir).
Bref, j’ouvre de nouveau les yeux vers 7h30. Richard m’annonce qu’à 6h30, la musique était toujours là. Pas de chance… La bonne nouvelle, c’est qu’il fait beau !!! Nous nous levons donc pour prendre le petit-déjeuner et nous préparons, tout doucement. Un peu trop doucement d’ailleurs, ça part en crise du côté des enfants, il ne faut plus traîner !
Un petit tour dans Auxonne (très jolie petite ville) pour acheter le repas de ce midi, ce sera sandwich de la boulangerie. Pour les courses un peu plus conséquentes, il n’y a rien d’intéressant nous verrons plus tard (mais est-ce vraiment une bonne idée ?).
Puis c’est parti sur la voie bleue le long de la Saône.
Petit chemin qui nous évite un long détour par Flammerans. Nous ne nous faisons pas prier !
Un peu plus de 15 km et voilà déjà Lamarche-Sur-Saône où nous décidons de faire notre pause de ce midi. D’après la carte, il y a une petite supérette pour faire quelques achats. Bon, elle s’avère être fermée… Tant pis, ce sera pour plus tard.
Nous sommes à côté d’un bar, c’est l’occasion de prendre un café, Richard en profite pour faire une blague “tiens, je vais prendre un petit jaune moi”. Richard passe commande, un allongé, un déca et 3 diabolos puis file aux toilettes. La serveuse arrive à table et lui a amené un ricard ! Je suis surprise: “ce n’était pas plutôt un déca ?”. Elle me regarde et me dit “j’ai bien reposé la question pour confirmer !”. Bref, la tête de Richard a son retour nous montre bien qu’il voulait un déca. Lors du passage en caisse, elle redit la commande: “un allongé, un ricâh…”. Ca nous aura bien fait rire !
Nous repartons et quittons la voie bleue pour suivre le canal entre Champagne et Bourgogne. Il n’y a plus de bateau et beaucoup moins de vélo.
Petite pause dans un village, la supérette est fermée. Ce n’est pas grave, nous ferons avec ce que nous avons.
Bon, il est un peu moins de 16h00. Nous apercevons un abri sur l’autre rive, ce ne serait pas long d’y aller. Nous nous arrêtons ou nous continuons ? Conseil de famille !! Continuer nous permettrait peut-être d’atteindre un camping sympa demain soir. Mais le ciel commence à être menaçant… Que faire ? A l’unanimité, nous continuons ! Nous allons faire encore 5 kilomètres et voir ce que nous trouverons.
Ce n’est pas longtemps après que nous regrettons notre choix. Il se met à pleuvoir. Grrr… Et dire que nous avions mis les tenues de pluie au fond de la sacoche en se disant que c’était terminé. Quelques averses, jamais très grosses. Tout va bien, nous ne sommes pas trempés.
Nous voici tant bien que mal à Oisilly et il n’y a rien… Déjà 40 kilomètres dans les pattes, nous ne pouvons pas prolonger la journée éternellement. Même si Lucas nous dit: “bah le prochain village est dans 2,5 kilomètres, on peut continuer”, Kyan et Martin ne sont pas de cet avis.
Nous sommes à une écluse, un monsieur trimballe du bois dans une brouette et entame la conversation “vous n’avez pas de mal à trouver à manger ?”. Je lui réponds que la nourriture ça peut aller (même si aujourd’hui ce n’est pas exceptionnel) mais que nous cherchons un endroit où planter la tente. Ni une, ni deux, Jean-Claude nous propose de nous installer dans son jardin. Banco !
Nous faisons la connaissance de ses charmants voisins qui nous annoncent avec une bienveillance extraordinaire qu’il ne faudra pas se plaindre si leurs chiens aboient et que nous sommes sur une propriété privée. Sur ce, ils nous souhaitent bon courage avec la pluie… Comment dire ? Les mots me manquent…
Heureusement, notre bon samaritain veille sur nous. Il nous apporte des tomates, nous ravitaille en eau et explique aux enfants le fonctionnement de l’écluse. C’est son métier les écluses, un passionné. Quelle belle âme !
Pour terminer la journée, grand changement, pas de pâtes mais du taboulé (chaud parce qu’il fait frais), partie de level 8 et dodo.
En espérant que le soleil ☀️ revienne vite gros bisous
Papy Christian 😘
De très belles photos avec les chemins correctes mon Lulu à l’air de bien pédaler ainsi que Martin et Kian . Richard le Ricard pas bien à l’heure du café lol
Bon courage pour la suite bisous à tous 😘😘😘