8 mai 19 – Ile San Cristobal – J35

Malgré la chaleur, nous avons bien dormi. Nous prenons le petit-déjeuner et décidons de partir pour la Loberia. C’est une plage derrière notre hospedaje, elle abrite des otaries, des iguanes et des oiseaux. Cependant pour y accéder, il faut marcher. Tout d’abord, nous devons accéder au parking au bout de la route goudronnée. Nous partons à pied espérant voir un taxi, il est tôt et pourtant, il fait déjà très chaud… Raté pour le taxi, les enfants râlent. Quasiment à la fin de la route, une voiture s’arrête et nous propose de nous emmener au parking. Ce sont des habitants de l’île, c’est gentil de leur part. Arrivés au bout, il font demi-tour et s’en vont. Nous nous demandons ce qu’ils venaient faire par là…

Première étape franchie, il faut maintenant marcher jusqu’à la plage. C’est plus facile, nous traquons les iguanes et il y en a pas mal sur le chemin ! Nous voyons aussi beaucoup de traces de leur queue.

Les enfants ont marché plus de 2km, bravo à eux !

Nous voilà à la Loberia, mais petite déception, il y a moins d’une dizaine d’otaries sur les rochers… Martin et Lucas s’en moquent, ils préfèrent jouer dans le sable. Nous voyons une frégate avec la boule rouge bien gonflée sous son cou, elle passe juste au dessus de nous, plonge dans l’eau. Emerveillés, nous oublions de la prendre en photo !

Nous rencontrons Marion, une bretonne, elle est sur les îles pour dix jours, puis fera du bénévolat dans un refuge pour animaux à Puyo. Elle était là hier, il y avait des otaries partout et beaucoup plus d’iguanes ! Ce n’est pas de chance, c’est tout… Nous continuons le chemin pour aller à las Negritas. Mais, ce n’est pas praticable pour les enfants, des gros rochers de lave bien saillants… Papa continue tout seul pendant que Maman, Martin et Lucas retournent à la plage. Papa a bien fait, il voit un fou à pied bleu, des frégates dans le ciel et deux oiseaux non identifiés.

Pendant ce temps, la plage s’est bien peuplée, il y a beaucoup de monde dans l’eau. Ils font du snorkeling. Une famille canadienne s’installe à côté de nous. Les petits partagent seaux et pelles. Le papa revient de l’eau disant avoir vu une grosse tortue ! Nous n’avons que des lunettes de piscine mais nous ferons avec. Maman part à sa recherche et une otarie a décidé de jouer avec elle, elle lui fonce dessus par surprise ! Voilà qui fait vraiment sursauter Maman. Autant hors de l’eau, c’est un peu pataud, autant dans l’eau, ces bêtes là vont à une vitesse folle ! Ensuite, Maman voit une première tortue puis deux autres ! Papa n’ose pas trop aller voir tout seul. Dommage…

Martin et Lucas veulent voir des poissons, Maman les emmène mais Martin refuse finalement d’aller dans l’eau, il a peur de l’otarie qui pourrait revenir. Un jeune homme annonce à Maman qu’il y a une tortue près du bord qui se déplace lentement. Lucas voit donc sa première tortue ! Elle s’endort paisiblement. Papa les rejoint pour en profiter. La tortue se réveille et part. Nous devons la déranger… Lucas la verra même sortir sa tête de l’eau !

Il est déjà 13h30, plus que l’heure d’aller manger. Nous nous mettons en route, pas de chance, aucun taxi à l’horizon… Nous décidons de manger à la maison, brocolis (pas top), yaourt et pommes. Nous allons nous reposer et rester un peu au frais. Deux garçons s’installent dans la chambre voisine. En cette fin d’après-midi, nous allons au centre d’interprétation, il y a une petite boucle derrière avec des miradors et une plage. Les enfants sont fatigués mais marchent bien quand même. Il y a une très belle vue. Nous arrivons à la plage pour le coucher du soleil, Martin et Lucas sont déçus de ne pas se baigner.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons en ville pour manger deux meriendas (menu du soir), les enfants ont droit à une portion de frites. Elles sont excellentes ! A l’hospedaje, nous découvrons que nous avons fait une belle boulette, nous n’avons pas mis assez de crème aux enfants. Ils ont des gros coups de soleil aux jambes et aux bras. Aïe !

Ca fait un moment que nous n’avons pas fait de vélo, ça nous manque déjà ! Mais nous ne regrettons pas d’être là. C’est paisible, voir tous ces animaux, c’est formidable ! Nous avons beaucoup de chance !