22 février 20 – De Maldonado à Piriápolis – 43 km (10146 km) – J325
Nous n’avions pas mis de réveil ce matin, de toute façon, il ne fait pas très chaud en ce moment. Nous émergeons doucement et nous rendons compte que nous avons oublié d’acheter de l’avoine hier… Zut ! Nous plions la tente en attendant que le magasin ouvre.
Eric vient nous voir et remarque la béquille cassée. Il nous propose de la réparer si nous avons le temps. Nous sommes bien d’accord, de toute façon, nous ne sommes pas à la minute. Il nous fait ça comme un pro et remet même un petit coup de peinture ! “C’est toujours mieux que de n’avoir rien fait”, nous dit Eric. En effet ! Nous verrons bien combien de temps ça tient, mais il y a mis beaucoup de matière et ça promet de tenir.
Pendant ce temps, les enfants jouent dans la jeep ! Ils partent à l’aventure !
Maman file faire quelque courses, nous prenons le petit-déjeuner, disons au revoir à tout le monde et prenons la route.
Nous rejoignons l’océan. Le vent est globalement avec nous. Nous ne sommes pas cachés derrière une dune et pouvons profiter de la vue (sans être sablés !).
Nous avons décidé de rester sur l’IB (l’autoroute) et de ne pas suivre la côte. Cela nous permet de rejoindre une réserve où nous pourrons faire une pause. Mais nous ne sommes pas certains d’avoir fait le bon choix. Nous sommes samedi et il y a beaucoup plus de circulation que les jours précédents.
Nous avançons relativement vite, passons un point de vue sur la plage puis rentrons dans les terres. Il n’y a plus grand chose à voir mis à part une base militaire et un aéroport.
Nous prenons le déjeuner à l’ombre d’un abri-bus. Une moto s’arrête et nous met en garde contre les voleurs. Nous ne nous affolons pas plus que ça. et finissons de manger.
Nous reprenons la route. Des ouvriers repeignent les lignes blanches. Pour signaler les travaux, l’un d’entre eux court sur la route !
Nous devons tourner à gauche mais l’intersection est fermée, il nous faut faire un détour. Tant pis, nous passons quand même (avec prudence) et ce juste devant la police bien sûr.
Nous parcourons les derniers kilomètres et arrivons à la réserve. Il y a un petit parcours avec des animaux, présents ou éteints en Uruguay. Nous découvrons les carpinchos (des sortes de cochon d’inde géant). Il y a aussi des jaguars et des pumas (que nous ne verrons toujours pas). Nous voyons des renards et des nandus. Après avoir vu plein d’animaux sauvages dans la nature, il est difficile de les voir enfermés…
Martin et Lucas jouent avec les wagons de l’ancien train. Puis vient l’heure du petit goûter et les enfants filent à l’aire de jeux. Nous ne restons pas longtemps car nous commençons à avoir froid.
Nous filons vers un camping de Piriápolis. En chemin, nous jetons un œil pour voir si nous trouvons un coin pour un bivouac. Mais tout est très urbanisé… Nous laissons tomber.
En arrivant, nous tombons sur Mattew, le cycliste brésilien de Punta del Diablo.
Le camping est blindé ! Nous n’avons jamais vu autant de monde depuis que nous sommes en Uruguay. Nous nous trouvons une place. Papa installe la tente, Maman file faire des courses pour ce soir. Il ne fait pas très chaud. Nous dînons vite et allons nous coucher.