04 février 20 – Bilan – 10ème mois de voyage

Voilà un mois qui nous a fait penser à notre retour en France. Ecrire nos lettres de demande de réintégration, acheter les billets d’avion direction Barcelone, ainsi que les billets au départ d’Ushuaia… Pour la première fois, Ushuaia est à moins de 100 kilomètres sur les panneaux !

Tout se bouscule un peu dans nos têtes. Les émotions se mélangent. Non, ce n’est clairement pas la fin du voyage, mais tout de même… Ushuaia… Nous l’avons espérée et la voilà toute proche ! Au final, nous avons été plus vite que prévu pour faire les derniers 1200 km, mais c’est en partie grâce à notre nouvel ami…

Car ce mois-ci, nous l’avons passé en compagnie du vent et quel vent ! A certains moments, il nous a même empêchés d’avancer. Mais il nous a surtout beaucoup aidé. Dans tous les cas, nous l’avons accueilli avec le sourire. Il a même fait rire Maman quand elle essayait désespérément de pousser Diabolo.

Les guanacos ont aussi été de la partie, nous n’en avons jamais vu autant auparavant ! Les pingouins rois nous ont émerveillés !

Nous avons passé une journée et demi au top avec Jennifer et Jason, un plaisir de rouler avec eux. Nous avons retrouvé, mais pas très longtemps, Edson et Rosangela et rencontré Sofia. Puis, une rencontre un peu spéciale pour nous, car nous suivions son trajet depuis son blog, Timothy !

Quelque chose qui ne nous a pas fait rire du tout : le réchaud qui nous lâche ! Par deux fois, nous réussissons à nous en sortir. Espérons qu’il va tenir bon…

Autre chose qui a mis Papa hors de lui : Lucas qui sabote le dérailleur de Satanas… Nous avons eu de la chance qu’il ne casse pas complètement. Nous aurions eu l’air fin au milieu de nulle part !

Côté vie en famille, les enfants sont difficiles à vivre. C’est peut-être parce que le but approche… Martin répond tout le temps, n’écoute pas grand chose et n’en fait qu’à sa tête. On dirait un adolescent ! Lucas quant à lui, fait des crises quand quelque chose ne lui plaît pas, il se jette par terre. Un vrai comédien. Mais ils nous font sourire quand ils parlent espagnol, récitent les histoires qu’ils connaissent par cœur, aident tous les gens que nous rencontrons…