30 janvier 20 – Rio Grande – J302
La journée commence de la même manière que celle d’hier. Lever doucement, petit-déjeuner… Ensuite, nous regardons pour la suite, que faire à Buenos Aires ? Allons-nous voir les chutes d’Iguazu ? Est-ce possible de faire du vélo en Uruguay ?
Pour l’Uruguay, à vélo, ça va être difficile. Nous n’avons pas énormément de temps et il y a pas mal de kilomètres sur autoroute à faire ne serait-ce que pour faire Colonia – Montevideo… Nous pourrions prendre le bus mais quel intérêt de se trimbaler Diabolo et Satanas dans ce cas…
Pour Iguazu, il y a encore une fenêtre possible avec des vols pas trop chers… Il va falloir se décider et assez vite (ça, ce n’est pas notre fort, vous l’aurez remarqué)…
Nous prenons le déjeuner et pour nous changer les idées, nous allons voir l’océan et le centre-ville. La plage, c’est vraiment pas exceptionnelle et Rio Grande n’est vraiment pas spécialement jolie comme ville… Cela ne nous donne pas envie de nous attarder… En plus, il y a de grosses rafales de vent, pas évident de se balader à vélo. Un peu partout, il y a d’énormes drapeaux de l’Argentine, ils flottent dans les airs (pas étonnant avec le vent…).
La bonne nouvelle, c’est que dans le centre, il y a un Grido ! Nous nous offrons donc une petite glace. C’est l’occasion de papoter avec les vendeurs et les clients. Un des vendeurs nous demande si nous avons souvent crevé, “non, nous avons de la chance !”.
Nous repartons, un des clients nous double en voiture, il nous interpelle, Papa a son pneu arrière à plat ! Argh ! Et nous n’avons même pas pris la pompe (c’est ça d’être trop en confiance !). Séparation des troupes, Maman et Martin partent acheter des fruits et légumes, Papa et Lucas rentrent à l’appartement à pied.
Tout le monde se retrouve. Papa analyse sa chambre à air mais ne trouve aucune fuite ni aucun objet dans le pneu… Quelqu’un l’aurait dégonflée pendant notre pause glace ? Ce serait surprenant tout de même… Il regonfle tout, il faut attendre pour voir…
L’après-midi se termine rapidement. Nous ne faisons rien de spécial. Nous prenons le dîner tôt puis allons nous coucher, demain, le vent nous attend jusqu’au tournant !