11 janvier 20 – Du col avant la Laguna Amarga au Lago Pehoe – 36 km (8827 km) – J283
Le vent s’est levé dans la nuit, ça a fait pas mal de bruit, suffisamment pour réveiller les parents ! Nous n’avons pas eu la visite d’un puma, mais en même temps, nous ne risquions pas d’entendre grand chose… Tant pis…
Le réveil sonne comme à son habitude à 06h30. Le vent s’est calmé. Nous prenons le petit-déjeuner et rangeons toutes les affaires. Ce matin, le ciel est à peu près dégagé. Il y a du soleil, il fait bon.
Nous partons donc direction le parc Torres del Paine. Mais tout d’abord, nous faisons une halte au mirador de la laguna Amarga.
Peu avant l’entrée du parc, nous sommes arrêtés par une voiture. Ce sont 2 allemandes, elles nous ont pris en photo et voudrait notre mail pour nous les envoyer. C’est sympa de leur part !
Nous payons notre entrée et nous allégeons donc de quelques dizaines d’euros. C’est très cher (surtout par rapport au tarif pour les locaux), heureusement pour nous, Martin et Lucas ne payent pas. Nous aurions largement pu passer sans nous acquitter du droit d’entrée. A aucun moment il y a une personne dehors pour vérifier quoi que ce soit… Mais bon, c’est fait maintenant.
Nous attaquons la piste par une montée de 200 mètres de dénivelé. Elle est très raide, ça nous casse directement les jambes ! Nous devons même pousser sur certaines portions. Mais la vue est tout de même pas mal du tout !
Un panneau nous explique quoi faire si nous voyons un puma. Qu’est-ce que nous aimerions en voir un !
Dès le premier minibus, nous comprenons que la journée ne va pas être simple. Nous allons manger de la poussière, beaucoup de poussière. En effet, il y a beaucoup (trop) de trafic dans le parc, minibus, voitures et bus…
Nous sommes rattrapés par un cycliste, c’est Daniel ! Il a pris un jour de repos hier dans le parc. Il voulait faire de la randonnée mais a été malade toute la journée. Ce n’est vraiment pas de chance…
Nous continuons d’avancer sur cette piste qui n’est pas si bonne que ça. Il y a beaucoup de cailloux, du coup, nos roues partent un peu dans tous les sens et patinent. Mais quel paysage ! Tu avais raison Arnaud, ça vaut le coup de passer par ici !
Le vent s’est levé. Nous trouvons un endroit un peu abrité pour déjeuner. Des grands condors nous tournent autour, ils sont majestueux, nous les regardons un bon petit moment. Dommage que nous n’ayons pas un plus gros zoom (mais nous sommes quand même très contents de notre appareil !).
Juste à côté de nous, il y a des calafates, c’est une sorte de myrtille. Papa goûte mais n’est pas convaincu du tout, elles ne sont pas encore mûres…
Depuis ce matin, les nuages sont arrivés et le ciel s’est bien couvert. C’est dommage, nous voyons moins bien les montagnes. Pour la plupart, elles ont deux couleurs, noir et gris. En fait, ce sont des volcans qui ne se sont jamais révélés. L’érosion et le soulèvement ont fait que le magma refroidi devient apparent, d’où les deux couleurs. Non, non, ce n’est pas l’effet de l’ombre du soleil !
La piste a tendance à s’améliorer un peu mais pas la circulation ! Par moment, nous n’avons plus du tout envie d’avancer… Certains véhicules sont compréhensifs et ralentissent à notre approche, d’autres ne s’écartent quasiment pas ! Mais nos amis les guanacos nous donnent du courage.
Et un petit passage pavé, un ! Ça faisait longtemps ! Tout ça avec vue sur un splendide glacier !
Un peu plus loin, c’est un peu la désolation. Il y a énormément d’arbres calcinés. Le parc a du faire face à plusieurs incendies et toujours à cause de la main de l’homme. C’est bien triste…
Nous passons le petit port permettant de faire un tour en catamaran pour un prix exorbitant. Il reste encore 5 kilomètres avant le camping. Le vent souffle très fort, il commence à faire froid. Mais nous sommes quand même ébahis devant la nature qui nous entoure.
Lago Pehoe en vue ! Il y a des vagues comme si nous étions à la mer ! Les dernières côtes nous donnent du fil à retordre, ce sont des murs ! Il nous faut pousser à nouveau.
Nous sommes enfin au camping (très cher aussi). Nous installons notre tente afin d’être à peu près abrités du vent (de toute façon, il ne fait que tourner tout le temps). Martin et Lucas jouent avec d’autres enfants. Il y a beaucoup de monde, sûrement parce que nous sommes samedi.
Nous sommes déçus car le camping et son restaurant ne vendent pas de gâteau pour le dessert. Mais nous voilà vite consolés quand une dame vient vers nous avec les restes d’un gâteau. Elle nous le propose en nous disant qu’ils ont trop à manger. Miam, miam !
Nous prenons des douches bien chaudes, ça fait vraiment du bien ! Il est ensuite temps de se coucher. Nous ne regrettons vraiment pas d’avoir fait ce détour, même si nous ne faisons pas de randonnée et que nous mangeons de la poussière !
Wahou, mon nom dans le blog, la célébrité! Content que ça vous plaise 🙂 continuez bien !
Merci ! 😀
Superbes ces jeux d’ombre et de lumière sur les montagnes… Hein ? Quoi ? 🙂
😀