13 novembre 19 – De Villa Llao Llao à Casa Pangue – 14 km (6920 km) – 31 km en bateau – J224
Le réveil sonne très tôt, à 6h00 ! Nous voulons avoir le temps de déjeuner avant de partir. C’est très dur… Heureusement, personne n’est venu nous réveiller cette nuit. Le soleil n’étant pas encore là, même s’il fait jour, il ne fait pas très chaud.
Nous plions toutes les affaires et sommes prêts à partir à 8h30 ! Parfait ! Nous arrivons vite à l’embarcadère, nous n’étions qu’à un petit kilomètre de descente. Nous nous enregistrons, bonne surprise, nous n’avons pas besoin de payer l’entrée du parc. Nous allons prendre un café pour patienter. Nous faisons la connaissance d’un couple d’argentins. Ils partent en excursion au lago Frías, nous allons donc partager les mêmes bateaux.
Il est maintenant l’heure d’embarquer. Nous ôtons toutes les sacoches de vélos, posons tout à côté du bateau et montons à bord. Nous regardons l’équipage charger Satanas et Diabolo.
C’est parti pour la première traversée, sur le lac Nahuel Huapi. Nous nous étions mis dehors mais rapidement, avec le vent, les enfants ont froid. Nous descendons donc dans la cabine. Maman part faire un petit tour à l’avant et retrouve les vélos. Ils profitent de la vue !
La traversée dure une bonne heure, c’est magnifique ! Les enfants regardent la vue puis en ont marre et passent le temps en jouant avec le téléphone ou en papotant avec leurs voisins de table. Les parents vont et viennent, chacun leur tour, ils sortent profiter des paysages.
Nous arrivons à Puerto Blest, toutes nos sacoches vont dans le camion direction le lago Frías. Nous faisons donc les 3 kilomètres suivants à vide. Nous nous sentons légers ! Nous prenons notre temps sur ce chemin sans difficulté particulière. Le camion contenant les bagages nous double mais nous le rattrapons peu de temps après, il a crevé ! C’est ensuite au tour du bus avec les passagers de nous passer.
Nous arrivons à l’embarcadère quand les passagers montent à bord du second bateau. Il est plus petit que le premier. Nous chargeons les vélos puis un membre de l’équipage annonce du retard car il faut attendre les bagages. Ils arrivent 10 minutes plus tard à bord de 2 pick-ups. En attendant, Martin a pu apprendre à utiliser une perche à selfie 🙂
C’est parti pour la seconde traversée. Elle est courte, encore une fois, la vue est au top. Il fait moins froid dehors du coup, toute la famille en profite.
Nous débarquons et allons faire les formalités de sortie d’Argentine. Il n’y a qu’une douane, un petit snack et les gendarmes ici. Ils ne voient pas grand monde.
Nous récupérons toutes nos affaires. On nous propose de charger nos sacoches dans le camion mais nous ne savons pas si nous atteindrons la prochaine étape dans les temps alors nous préférons refuser. En effet, nous avons la possibilité de ne prendre le troisième bateau que demain donc nous n’allons pas nous presser, nous avons tout ce qu’il nous faut pour manger. Nous prenons le déjeuner sur une table de pique-nique et faisons une photo souvenir sur la moto du Che (enfin, c’est une réplique !). Il était passé par là pour aller au Chili.
Peulla, prochaine étape, est à 27 kilomètres. Ça commence par 3 km de montée, et quelle montée !!! La pente est très raide, il y a des gros cailloux genre galets partout. Nous réussissons de temps en temps à pédaler, sinon, nous retrouvons notre statut de piéton pousseur de vélo. Nous avançons tout doucement, mais nous avançons.
Voilà enfin le sommet et donc la frontière (physique). Nous entrons au Chili ! Autant l’Argentine souhaite la bienvenue de son côté, autant le Chili laisse faire le parc national…
Nous attaquons la descente. C’est la plus dure que nous ayons faite depuis le début du voyage. Elle est très raide, il y a des cailloux partout, nous glissons dans tous les sens. Les vélos partent où bon leur semble. Papa chute et casse un porte-bidon et à moitié l’attache d’une sacoche puis c’est au tour de Maman. Là aussi, l’attache d’une sacoche ramasse. Elle fixe tout ça comme elle peut pour que ça tienne jusqu’en bas. Nous sommes tous éreintés, la descente est au final plus fatigante que la montée ! De plus, elle dure 9 km, c’est long !
Ça y est, nous avons atteint le rio ! La sortie de la forêt se fait au niveau des carabineros. Nous voyons un endroit pour poser la tente et une table, nous leur demandons donc si nous pouvons camper là, aucun soucis et c’est tant mieux ! Il est déjà presque 18h00 et nous n’avons pas envie d’aller plus loin. En plus, nous avons vue sur le Monte Tronador ! C’est idéal !
Lucas est complètement naze et demande à s’allonger. En moins d’une minute il s’endort ! Martin joue aux Lego en attendant que la tente soit montée et que le repas soit prêt.
Tout est en place, Lucas est allé se coucher dans la tente pour ne pas avoir froid. Il refuse de venir dîner et reste au lit. Nous sommes rejoints par les chiens de nos voisins d’un soir, les chats sont plus timides et n’osent pas traverser la route.
Un des carabineros vient nous voir et nous demande si nous ne manquons de rien. En cas de besoin, il nous suffit d’aller taper à la porte.
Le repas terminé, Martin va se coucher. Maman va pour s’occuper de Lucas et pas de chance, il a fait pipi au lit 🙁 Il faut donc le changer intégralement. Il a de la fièvre, espérons que c’est juste passager, nous allons surveiller ça de (très) près.
Tout le monde finit par se mettre au lit. Ce soir, nous sommes bercés par le bruit de la rivière, nous allons certainement bien dormir une fois de plus !
C est vraiment très joli quel plaisir quand on regarde la carte et que l on voit tout ce que vous avez parcouru on est en admiration gros bisou line
Merci !
Et ça nous fait bizarre à nous aussi quand nous regardons la carte !