07 novembre 19 – De San Martín de los Andes à Lago Villarino – 51 km (6728 km) – J218
Le réveil sonne et nous sommes bien contents de nous lever ! Aujourd’hui, nous reprenons le vélo. Nous allons prendre notre petit-déjeuner, les gymnastes ne sont pas encore levées alors nous pouvons nous installer dans la salle à manger. Nous sommes rejoints par un autre français arrivé hier. Il voyage en Argentine durant 2 mois. Nous papotons un peu puis allons finir de préparer les affaires.
Tout est relativement vite prêt. Pendant les préparatifs, Martin et Lucas en profitent pour faire du vélo sur le trottoir. Et ça y est, nous retrouvons nos selles. Le vent souffle mais nous n’y prêtons pas grande attention. L’étape commence par une montée de 20 km avec 600m de dénivelé. Au début, ce sont des montagnes russes puis ça grimpe. Nous ne forçons pas et y allons doucement, Maman a toujours un peu mal malgré les 10 jours de repos… Après avoir quitté le lac, nous arrivons dans la montagne. Tout est beau, ça change des lignes droites du désert ! Nous passons même à côté d’une station de ski. Seul petit bémol, nous sommes doublés par un pick-up, il est très énervé de nous voir sur la route, il nous klaxonne et nous fait un signe peu sympathique avec ses doigts… Heureusement que ce n’est pas comme ça avec toutes les voitures.
Nous prenons le déjeuner au sommet de la montée. Il y coule une rivière qui se sépare en deux, une partie part vers l’océan Pacifique, l’autre vers l’océan Atlantique. Des gens passent et nous posent des questions. Nous leur répondons avec plaisir.
Nous reprenons notre route, les paysages sont toujours splendides. Nous faisons régulièrement des pauses photos. C’est top !
Nous nous arrêtons à tous les points de vue. Le lac Machónico est magnifique. C’est apaisant.
Nous voyons des vaches, des chevaux et des moutons. Une voiture s’arrête pour nous prendre en photo. Nous discutons un peu au bord de la route. Un camion passe. De nouveau, des klaxons. Il nous frôle à toute vitesse, sans même se déporter ! Peu de temps après être repartis, c’est de nouveau la même chose avec une voiture. Autant à San Martín, les gens s’arrêtaient pour les piétons, autant ici, il y a un beau lot de gens peu sympathiques (pour rester poli).
Nous atteignons la cascade Vuliñanco Elle coule fort. Sur le parking, nous discutons avec des français. Ils sont venus pour le mariage d’un de leur ami à Buenos Aires et en profitent pour visiter.
Une forte douleur est apparue dans la jambe de Maman. Ce n’est pas le genou, c’est en-dessous, à droite du tibia. Elle ne comprend pas comment elle peut avoir aussi mal à cet endroit, ni pourquoi subitement ! Il lui est quasiment impossible de pédaler. Heureusement, nous sommes bientôt à la zone pour camper.
Juste avant d’arriver, nous passons le lac Falkner. La lune s’est levée derrière les montagnes, encore une fois, c’est presque magique. Cette route est vraiment fabuleuse.
Après 50 km, nous voilà arrivés. Maman a très très mal, elle est désespérée et se met à pleurer. Le fait de lever la jambe en la pliant (sans même forcer) est un calvaire. Elle se demande comment elle réussira à pédaler demain (que dire des jours suivants). Papa tente de la consoler en lui disant que ça ira peut-être mieux demain. Mais la douleur est si vive qu’elle ne voit pas comment ça pourrait aller mieux. Et dire que nous sortons de 10 jours de repos ! C’est rageant !
Nous tentons quand même de profiter du coin. Il y a de nombreuses oies. Des personnes dans un camion vont nous tenir compagnie ce soir, des argentins passent, s’arrêtent un moment puis repartent.
Un homme vient pêcher, directement les enfants vont le regarder. Pas de chance, il repart bredouille. Vite fait, les enfants attrapent un bâton chacun et se mettent à la pêche !
Le soleil s’étant couché, nous prenons le dîner dans la tente, Maman est toujours autant déprimée. Les enfants sortent se laver les dents et faire pipi avant la nuit. Martin rentre et se couche. Quand Lucas arrive, il est trempé. Il est tombé dans la rivière ! Nous n’avons rien entendu et sommes très en colère. Tout aurait pu très mal finir ! Heureusement, il est juste mouillé… Nous le changeons et le mettons au lit.
Ecriture de l’article, vaisselle… Puis les parents rejoignent les enfants. Il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour demain… Il faut tenir jusqu’à Villa La Angostura. Il y a un hôpital là-bas, Maman pourra montrer sa jambe si ça ne va pas mieux.
Toujours de magnifiques photos
On dirait un peu les Alpes de haute Provence …
Courage Nathalie, une consultation serait bienvenue pour être fixé.
Magnifique paysages ! Gaffe au chauffards par contre 🙁 ! J’espère que la jambe ira mieux
courage Nath !
Bon courage Nathalie, en espérant que ça va vite passer 🙁
> Autant à San Martín, les gens s’arrêtaient pour les piétons, autant ici, il y a un beau lot de gens peu sympathiques (pour rester poli).
Des sombres canards ?
les paysages sont magnifiques . Chaque point de vue a du vous en mettre plein les yeux. Nathalie, je te souhaite beaucoup de courage ! Et on espère avec vous …