30 octobre 19 – Mendoza – J210
Martin nous réveille un peu trop tôt à notre goût. Il est pressé de retourner à la maison pour voir Renata et Belisario. Maman part acheter le petit-déjeuner pendant que le reste de la famille monte. En fait, tout le monde dort encore sauf Andrés qui va partir au travail. Les enfants ont école uniquement l’après-midi. Ils finissent par émerger, Martin et Lucas sont ravis, ils peuvent jouer avec eux.
Maman est de retour, pas de chance le supermarché est encore fermé, impossible d’avoir du beurre. Tant pis, ce sera pain-confiture…
Nous voulions aller au parc ce matin mais pas de chance, il pleut et il fait froid. Nous restons donc au chaud. Papa fait de la couture, Maman du blog et les enfants jouent.
Voilà qu’arrive déjà midi, le soleil fait une percée, nous en profitons pour sortir déjeuner. Nous n’allons pas très loin et trouvons un petit restaurant sympathique. Les enfants mangent une milanesa avec des frites, les parents des canelones aux légumes. Nous nous attendions à des cannellonis en fait, on nous sert des crêpes. Ce n’est pas bien grave, c’est tout de même bon. Pour le dessert, nous allons chez Grido, les glaces sont très bonnes et nous en profitons. Quand nous vous disons que les kilos vont revenir à grands pas, ce n’est pas une blague !
Nous passons aux jeux juste à côté le temps que Papa aille chercher le stylo oublié pour les caches.
Puis direction le Parque Cívico, cela nous permet de prendre un peu l’air. Martin nous guide pour les caches grâce au GPS du téléphone, il est fier. Nous trouvons encore une nouvelle aire de jeux !
Nous filons prendre le goûter. En chemin, nous regardons les différentes maisons, elles sont très chics. Devant chacune d’elle, le trottoir est customisé, ça ne donne pas quelque chose de très chouette… Mais surtout, elles ont toutes des grilles au rez-de-chaussée et à l’étage ! Déjà à San Juan, c’était le cas, Celina nous avait dit que c’était nécessaire…
Nous mangeons des parts de gâteaux dans une pâtisserie. Elles sont énormes ! Nous ne parvenons pas à les finir et demandons à les emballer pour les emporter… Nous avons remarqué que nous avons changé de comportement. Nous ne demandons plus systématiquement le prix des choses et il est rarement affiché… Ici, nous aurions dû, c’est très cher ! Enfin… En comparaison avec la France, ça ne l’est pas tant que ça mais quand même ! Nous devons faire attention.
Nous rentrons à la maison. Pendant que Martin et Lucas essayent les jeux installés sur le téléphone que nous avons trouvé, Papa et Maman réfléchissent à la suite du voyage. Nous voulons prendre un bus mais jusqu’où ? Est-il possible de rejoindre facilement San Martin de Los Andes ? Papa part donc se renseigner au terminal pendant que le reste de la famille va faire des courses pour le repas de ce soir.
Bilan du tour de Papa, une compagnie va à San Martin (en fait avec un changement et deux compagnies, mais du même groupe), les autres à Neuquen ou Bariloche. De toute façon, notre problème, ça va être les vélos. A chaque fois, soit il faut voir directement avec les chauffeurs, soit il faut passer en encomienda. Les bureaux gérant les encomiendas étant fermés, Papa n’a pas pu se renseigner sur ce point. Il va falloir y retourner demain. Dans tous les cas, nous ne voulons pas aller jusqu’à Bariloche, nous voudrions rouler sur la route des lacs. Ce sera peut-être Neuquen du coup, mais nous aurons une portion de désert à lignes droites à faire dans ce cas…
Nous mangeons nos raviolis et Maman file coucher les enfants. Papa reste un peu avec Andrés et ses invités, ils font un barbecue ! Nous n’avons pas mangé avec eux, les enfants se seraient couchés trop tard… Il est tout de même déjà 22h30 quand ils s’allongent dans le lit !