29 octobre 19 – De Jocoli à Mendoza – 48 km (6677 km) – J209
La nuit a été chaude et tranquille. Nous nous levons tôt, prenons le petit-déjeuner. Gladys vient nous rendre visite, nous la remercions une fois de plus puis plions la tente et nous préparons au départ.
Le trafic est déjà dense, mais nous faisons avec. Le vent souffle mais idem, nous faisons avec. Nous pensons à Mendoza qui nous tend les bras, nous allons pouvoir nous y reposer. Nous alternons pause et pédalage.
“Tiens, un chien qui aboie…”. Papa passe, Maman est derrière, elle voit un molosse courir vers elle. Il est du côté gauche de la route, elle se dit qu’avec la circulation, il ne pourra pas passer. Mais il ne semble pas s’en soucier… Elle espère alors qu’il va se faire écraser, oui, ce n’est pas gentil, mais il faut dire qu’il a vraiment l’air menaçant… Zut, plus personne sur la voie de gauche, le chien traverse et fonce sur les mollets de Maman. Il n’y a plus qu’une chose à faire, prendre son courage à deux mains, s’arrêter et crier plus fort que lui. Grande inspiration, Maman stopppe le vélo, en descend à toute vitesse et crie. Le chien s’éloigne mais des voitures arrivent et klaxonnent Maman, elles sont prêtes à rouler sur Diabolo ! Maman se décale vite. Ouf, plus de peur que de mal… Quelle plaie ces chiens ! Maman se remet en route en se remettant doucement de ses émotions.
Le reste de la route est “tranquille”, à l’approche de Mendoza nous faisons une cache.
Une piste cyclable nous attend, super ! Nous pouvons enfin quitter cette route et rouler à notre aise.
De nouveaux des caches… Puis les ventres gargouillent ! Nous faisons une pause hot-dog.
Andrés ne nous a pas encore dit quand nous pouvions aller chez lui alors nous allons sur la place, faisons des caches et les enfants profitent des jeux. Nous faisons la connaissance d’une famille canadienne en voyage pour un an. Ils étaient à Santiago pendant les émeutes et ont vite pris un avion pour venir à Mendoza. Ils se rendront en France l’été prochain, peut-être viendront-ils nous rendre visite.
Il est l’heure de prendre le goûter. Nous avons eu vent d’une boulangerie française, forcément, nous allons l’essayer ! Il n’y a plus de pain au chocolat mais les croissants sont délicieux, sans oublier une bonne baguette !
Il nous faut trouver du wifi pour communiquer avec Andrés. En passant devant le Mac Donald’s, nous nous connectons. Il nous a répondu qu’il finissait tard le travail mais qu’il pouvait venir en coup de vent. Nous lui répondons mais de nouveau, pas de réponse. Tant pis, nous allons nous diriger vers chez lui et nous verrons bien. Nous trouvons une station service à proximité, il y a du wifi, nous attendons donc sa réponse, pendant ce temps, les enfants vont profiter des jeux. Mendoza est extra, il y a des jeux partout !
Ca y est, nous pouvons aller chez Andrés. Nous sommes bien accueillis, nous nous installons dans son garage, les enfants font la connaissance de Renata, sa fille, et testent la PS4, son fils est à l’entraînement de foot, nous le rencontrons un peu plus tard.
Il est maintenant l’heure de dîner, nous n’avons plus grand chose et partons donc manger des empañadas. Maman est crevée et ne pense qu’à aller dormir. Nous rentrons assez vite, elle et les enfants se couchent, Papa va discuter un peu avec notre hôte et deux autres cyclistes de passage eux aussi.