24 octobre 19 – De Niquivil à Talacasto – 81 km (6438 km) – J204
Nous avons pu bien dormir et nous réveillons tôt. Papa sort de la tente, un policier en faction devant l’école lui dit que le gardien de l’école arrive dans 30 minutes et les enfants pas longtemps après, il nous faut partir. Ok, ok, nous ne traînons pas, réveillons les enfants et plions la tente. Nous laissons l’école pour aller prendre le petit-déjeuner sur la place. Nous voyons les enfants arriver à l’école, ce n’est donc ni férié ni les vacances.
Martin et Lucas profitent des jeux, le réchaud joue avec les nerfs de Papa… Tout va bien !
Il n’y a pas beaucoup de vent ce matin et en plus il est avec nous ! Nous avançons vite dans les grandes lignes droites. Oui, oui, nous confirmons, la route est monotone…
Un homme nous double et s’arrête. Il nous prend en photo. Nous discutons un peu. Il habite à Buenos Aires et travaille de temps en temps à Rivadavia où il a une autre maison. Il nous donne ses coordonnées, si nous passons à ces endroits, il veut nous inviter à manger un bon asado! Pas de soucis, nous prenons note 🙂
Vers 11h00, après 30 kilomètres, nous faisons une pause grignotage dans un refuge. Il est même équipé de l’électricité, la grande classe ! Nous en profitons pour recharger un peu nos téléphones.
Toujours des lignes droites, nous suivons des rails de train qui sont plus ou moins en bon état, voire absents par endroit… L’eau fait des ravages sur cette route, il y a de nombreux passages à gué (tous à sec pour nous).
De nouveau, 30 kilomètres de parcourus, nous atteignons un campamiento de la DNV (équivalent de la DDE chez nous). Nous allons demander si nous pouvons profiter de l’ombre pour déjeuner et refaire le plein d’eau. Alejandro et Alfredo nous invitent à entrer et nous offrent de la soupe ! Nous ne nous attendions pas à un si bon accueil !
Le vent s’est levé et il a tourné pendant le repas. Dur de repartir, nous avançons beaucoup plus doucement… De nouveau, une voiture s’arrête. Nous discutons et le conducteur nous offre une bouteille d’eau bien fraîche. Ça fait du bien avec cette chaleur !
Nous atteignons Talacasto pour le goûter. Nous nous posons à l’ombre et dégustons boissons fraîches, boissons chaudes et tartelettes. Nous discutons de notre itinéraire avec les serveurs, ils nous apprennent que la situation n’est pas géniale au Chili, il y aurait même le couvre-feu d’instauré… C’est peut-être uniquement à Santiago… Il nous faudra vérifier ça quand nous aurons internet !
Nous sommes fatigués, il y a du vent… Nous allons nous poser ici. Papa a repéré un emplacement entre des vieilles maisons abandonnées. Il file monter la tente pendant que Maman reste rédiger les articles et que les enfants jouent.
Nous nous rejoignons tous. Finalement, Papa trouve une autre place pour la tente dans une des maisons, nous serons plus abrités du vent. Les parents changent donc la tente de place pendant que les enfants jouent avec les cailloux. Maman retourne acheter de quoi faire un petit apéro. Puis nous mangeons de la polenta, sans thon, c’est un peu fade.
Les enfants dorment, les parents rangent puis vont se coucher. Au moment de refermer la chambre de la tente, rien à faire, c’est impossible ! Long moment d’énervement puis ça finit par être un succès… au bout d’une heure trente de galère !
Demain nous espérons rejoindre San Juan, même avec le vent, ce devrait être possible. Nous avons eu une réponse positive d’un warmshower mais n’avons pas pu le recontacter pour lui dire quand nous arrivions. Espérons que nous trouverons un point wifi à notre arrivée.
coucou les Doudous
juste un petit bonjour
énormes bisous 😘😘😘😘
papy Christian
Bisous Papy !