09 octobre 19 – De Cafayate à Santa Maria – 80 km (5599 km) – J189
Réveil avec les oiseaux, encore une bonne nuit qui s’achève. Martin joue les prolongations, mais il se lève d’un coup sachant que Maman va acheter des croissants et du pain.
Nous voyons Gabriel, il a un gros pansement autour d’un doigt. En allant se promener hier, il a voulu escalader un peu. Un gros caillou lui est tombé dessus, il l’a repoussé avec sa main. Heureusement, rien de cassé ! Mais pas de départ pour lui aujourd’hui…
Le petit-déjeuner pris, nous prenons une dernière douche bien chaude. Nous plions tout, comme d’habitude, ça prend du temps. Les parents s’énervent sur la fermeture éclair de la tente, mais nouveauté, c’est maintenant la fermeture éclair du duffle qui ne veut plus rien entendre. Elle se ferme mais mal, le sac n’est donc plus étanche… Zut !
Une photo souvenir et nous partons. Enfin, presque… Les lunettes de soleil de Lucas manquent à l’appel. Impossible de mettre la main dessus ! Nous déclarons forfait et nous mettons en route. Maman s’arrête sur la place dans l’espoir de trouver quelques chose mais niet, il n’y a que des modèles adultes. Pendant ce temps, Papa est retourné vers le marché pour voir si elles n’étaient pas là-bas, niet aussi. Papa prête finalement ses lunettes à Lucas.
Nous sortons de Cafayate en traversant des vignes. Il y a même une piste cyclable, mais elle ne dure pas très longtemps. Les oiseaux sont toujours là, il y en a plein les arbres.
Il n’y a pas énormément de circulation. Nous sommes au calme. Le genou de Maman lui fait un peu mal, espérons qu’il va tenir le coup.
Au bout de presque 25 km, nous faisons la pause déjeuner dans un arrêt de bus. Le cadre n’est pas formidable mais il nous offre une ombre bien agréable ! Nous voyons de nombreux motards passer. Une voiture s’arrête nous demander si nous allons à Tafi del Valle, non, ce n’est pas sur notre itinéraire. Peut-être que le conducteur voulait nous proposer un logement là-bas.
C’est reparti. Il fait chaud mais un petit air rend la température supportable. Les paysages deviennent un peu plus désertiques puis finalement repassent au vert ! La route est essentiellement composée de grandes lignes droites ponctuées par des virages légers. Ça grimpe mais tout doucement.
Soudain, nous voyons deux lamas traverser la route. Nous sommes surpris de les voir ici. Nous nous étions habitués aux vaches et aux chevaux.
A la sortie d’un village, Martin remarque un sentier dans la montagne, il monte au Cerro el Calvario, chaque virage a sa petite chapelle.
Etant donné que nous roulons bien, nous avons décidé de rejoindre Santa Maria et son camping municipal. Vu notre départ tardif, nous ne pensions pas y arriver mais il semblerait que ça passe. Sur les 15 derniers kilomètres, le genou de Maman tire de plus en plus. Nous finissons par rejoindre la ville, il n’est pas encore 17h00 quand nous arrivons au camping. Il n’est pas cher du tout, nous trouvons un emplacement (c’est facile, nous sommes tout seuls) et prenons le goûter. Il y a des tables et des barbecues un peu partout. Il y a même une piscine mais elle est vide, comme toutes les piscines que nous avons vues jusque maintenant. Ce n’est pas encore la saison pourtant, il fait déjà très chaud !
Petite lessive, douche (surprenant, Martin demande à se laver !), montage de tente… Papa file à la boulangerie avec les enfants, ils veulent profiter des jeux qui sont à côté. Pendant ce temps, Maman rédige l’article et se repose un peu. Au retour des garçons, nous préparons le dîner, des pâtes (ça faisait longtemps).
Trois cyclistes argentins et vénézuéliens arrivent avec la nuit, ils voyagent avec un chien. Ils viennent du sud et ont croisé les EveilNomade.
Nous prenons le dîner et filons nous coucher. Enfin… Nous sommes vite dans la chambre mais au moment de fermer, la fermeture éclair a décidé de rester grande ouverte… Grrr… Nous passons un temps fou à essayer de la remettre correctement. Papa y arrive en resserrant les curseurs. Malheureusement, nous savons que c’est une réparation temporaire…