14 août 19 – De Tomarapi à Sajama – 20 km (3700 km) – J133
Il a fait bon cette nuit jusque vers 05h00 où il a gelé dans la tente. Ce matin, il fait froid. Heureusement, le soleil ne tarde pas trop à montrer le bout de son nez. Nous prenons notre petit-déjeuner et allons acheter du pain au restaurant. Il est plus cher que d’habitude mais ce n’est pas grave, nous en avons envie et besoin !
Nous voyons passer Mike qui part déjà à vélo. Son chargement est léger, ses pneus bien larges, il fuse sur le sable !
Nous rencontrons également des touristes de passage à Tomarapi. Ils continuent vers Sajama.
Comme d’habitude, nous sommes prêts à partir vers 10h30. Nous planifions d’aller rejoindre les geysers au-dessus de Sajama et de camper là-bas. Il y en a pour 27 km de piste. Nous nous disons que c’est faisable.
Les premiers kilomètres nous font déjà douter… La piste est très sableuse et régulièrement nous devons pousser, surtout que ça monte pour commencer. Rien à voir avec hier… Avancer est difficile. Les enfants ont beau pédaler de toutes leurs forces pour aider les parents, cela ne suffit pas à compenser l’étroitesse des pneus et le poids des vélos, qui finissent par s’échouer à chaque banc de sable. Nous avons une pensée pour lesPandasPédalent qui étaient passés par là avec une carriole. Malgré tout, nous sommes récompensés par les paysages et à aucun moment nous ne regrettons d’avoir pris cette piste.
Au bout de 3 km, nous pensons en avoir fini avec la montée mais il n’en est rien. C’est plus ou moins plat mais avec quelques raidillons et toujours du sable, ou à défaut, des sections caillouteuses ou en planche à laver, qui ne facilitent pas non plus la progression !
Nous passons à côté de la laguna Huayna Khota, elle est magnifique. Vraiment nous nous répétons mais nous sommes gâtés ! Cela nous change de l’autoroute.
En attendant Papa, Maman fait une pause et discute avec un bolivien à vélo. Il est allé laver des pulls aux eaux chaudes un peu plus loin. Il lui demande si nous pensons y aller, Maman répond que nous allons aux geyers et que nous irons à ceux qui sont là-bas. Le cycliste dit que nous faisons bien, ceux qui sont là-bas sont gratuits. Bon, il faut aussi dire qu’aux geysers, rien n’est aménagé pour se baigner…
Nous espérions rejoindre Sajama pour 13h00, malheureusement ce ne sera pas le cas. Nous sommes fatigués alors nous nous arrêtons déjeuner. Nous n’avons fait que 13 km sur les 20 pour rejoindre la ville. Nous savons désormais que nous nous arrêterons là-bas. Tant pis… Nous déjeunons face au Sajama, le temps se couvre, il commence à faire frais.
Quand nous repartons, nous nous faisons doubler par deux allemands à vélo. Ils sont allés aux bains et n’ont pas de chargement. Ils nous disent que Sajama n’est pas loin et effectivement, nous apercevons le village au loin. Pour une fois, les kilomètres sont vite avalés mais nous ne changeons pas d’avis.
A notre arrivée, nous croisons Francisco à vélo lui aussi. Il nous propose une chambre au centre d’interprétation pour la nuit. Les sous sont reversés à la communauté. Maman va visiter, ce n’est pas mal et nous aurions accès à la cuisine. Mais nous ne connaissons pas les prix boliviens pour les hôtels alors nous décidons de faire le tour. Les autres hébergements du village sont soit moins bien car chambre partagée ou plus petite ou pas d’eau chaude, soit beaucoup plus chère. Nous décidons donc de retourner à l’entrée du village mais Francisco n’est plus là et le centre est fermé. Il semblerait qu’il n’ouvre jamais d’ailleurs… C’est un peu comme la ville, tout semble désert…
Nous allons acheter le goûter dans l’une des nombreuses tiendas. Elles sont globalement bien fournies, nous sommes tout heureux. Oui, il ne nous en faut pas beaucoup… Nous allons manger notre festin, des Sublime et du pain bien entendu, devant le centre. Papa va faire un tour pour trouver Francisco ou quelqu’un qui le connait. Il fait bonne pioche au centre de santé. Le voilà donc qui arrive, nous pouvons nous installer et prendre une bonne douche bien chaude. Ou plutôt, une petite douche avec un filet d’eau chaude dans une pièce gelée ! Gla gla gla, ça caille !
Pour ce soir, nous sortons dîner au restaurant. Mais par deux fois, nous nous faisons refouler car nous n’avons pas réservé ! Nous finissons par trouver un endroit où manger juste un plat. Nous y trouvons une anglaise qui a eu le même problème que nous. Nous discutons pendant le dîner, elle va dormir à Tomarapi demain, nous lui disons qu’elle a bien fait, elle va bien manger !
Fin du repas, nous achetons quelques provisions pour le petit-déjeuner de demain et rentrons. Nous voulons rejoindre les geysers à vélo mais sans bagage, la piste est sableuse d’après ce que nous a dit Francisco, mais ça devrait passer !
Et vous n’avez pas l’envie de vous faire une petite excursion à pied sur un des volcans que vous croisez ?
Je sais que vous en prenez déjà plein les yeux tous les jours, mais c’est tellement majestueux ces volcans que – moi – ça me donne envie !
Et vous n’avez pas l’envie de vous faire une petite excursion à pied sur un des volcans que vous croisez ?
Je sais que vous en prenez déjà plein les yeux tous les jours, mais c’est tellement majestueux ces volcans que – moi – ça me donne envie !
Nous ne pourrions pas y aller ensemble, ça nous intéresse moins du coup. Il faudra revenir !
Romain, je crois que tu bégayes… Mais je suis d’accord avec toi, ça donne envie d’y grimper !
Romain, je crois que tu bégayes… Mais je suis d’accord avec toi, ça donne envie d’y grimper ! 😉
Contents de voir que vous n’avez pas tant galéré que ça dans la piste entre Tomarapi et Sajama. Vous avancez super vite sur ces pistes, ça nous impressionne 🙂
Nous avons beaucoup pensé à vous, à votre carriole et au follow-me. Chapeau d’être passés par là !