31 juillet 19 – De Cambria à Puerto Acosta – 40 km (3231 km) – J119
Le vent s’est finalement arrêté assez tôt dans la nuit. Nous avons eu bien chaud dans la chambre ! La nuit a été très tranquille. Quand nous nous levons il fait grand beau mais les endroits à l’ombre sont complètement gelés.
Nous prenons le petit-déjeuner au soleil, il fait presque chaud. Papa file filtrer de l’eau depuis le ponton. Pendant ce temps, Maman plie la tente, une famille passe la voir et lui pose les questions habituelles. Le temps de tout plier, il est déjà presque 10h00. Nous sommes presque prêts à partir mais Martin et Lucas ont perdu leurs voitures dans le sable ! Nous passons un petit moment à les chercher, Martin retrouve la sienne, Papa finit par mettre la main sur celle de Lucas. Nous étions prêts à la déclarer définitivement perdue ! Mais c’est bon, nous pouvons y aller !
Nous disons au revoir à ce super bivouac et nous rejoignons la route par le chemin pris hier. Mis à part le dernier raidillon, nous faisons tout sur les vélos mais sans les enfants. Ils marchent.
Nous commençons par de la piste. C’est bizarre mais généralement, dans les villages, la route n’est pas goudronnée. Ici c’est toute la première côte que nous ferons sans goudron ! Une fois en haut, nous retrouvons la route asphaltée. S’en suivent des montagnes russes toujours avec vue sur le lac !
Nous arrivons à Conima, un habitant nous dit que la place est en travaux et que la route est coupée. Il y a un gros tas de terre sur la route. Ce n’est pas grave, ça doit passer à vélo.
C’est reparti pour les montagnes russes ! Toujours avec ce bleu en toile de fond.
Vers 12h30, nous arrivons à Tilali. C’est notre dernière ville au Pérou et c’est ici que nous allons faire tamponner nos passeports. Pour le moment, nous prenons notre déjeuner. Devant la mairie, il y a le conseil municipal. Les conseillers sont tous alignés et parlent dans un micro, les habitants sur la place écoutent et applaudissent parfois.
Nous faisons quelques courses et échangeons des soles contre des bolivianos au supermarché et dans une tienda. Les stocks sont limités, espérons que ça suffira jusqu’à la Paz ou Copacabana…
Nous allons ensuite à l’immigration. C’est assez long, l’ordinateur ne marche pas alors l’agent prend des photos de nos passeports. Nous finissons par avoir notre tampon de sortie du territoire et nous mettons en route. Il est déjà 14h20 ! Il nous faut encore rejoindre Puerto Acosta où nous pourrons faire les formalités d’entrée en Bolivie.
Un peu plus loin sur la route, nous passons la douane (sans aucun problème). La route est asphaltée jusqu’à la frontière (mais pas jusqu’au sommet de la côte !). Nous nous souvenons du passage de Thierry, le début de la montée était en piste, ça ne devait pas être aussi facile !
Nous arrivons à la borne symbolisant la limite entre le Pérou et la Bolivie ! La vue sur le lac est magnifique ! Les enfants sont ravis de changer de pays ! Mais il est déjà 15h00, il ne faut pas traîner !
Nous attaquons donc la Bolivie par une belle piste. Ça monte tranquille jusqu’à un beau raidillon où Papa doit pousser. Vers la fin, Maman fait descendre Martin pour réussir à monter sans mettre pied à terre. Bienvenue en Bolivie 🙂
Nous amorçons ensuite la descente jusque Puerto Acosta. Le soleil commence à se cacher derrière les montagnes, il ne fait plus très chaud… Nous prenons une piste qui semble être nouvelle, elle n’est pas sur OsmAnd, nous commençons à nous demander si c’est la bonne. Un piéton est là pour nous rassurer, nous pouvons continuer ! Cette piste aux multiples ocres nous fait penser à la montagne aux sept couleurs.
Dans la ville, nous voyons des enfants répéter une parade sur la place. Un homme nous arrête et nous discutons, il finit par nous dire qu’il travaille à la mairie et qu’ils doivent faire des travaux sur la place. Il nous demande des sous ! Nous continuons notre chemin…
Le poste d’immigration est enfin là. Le policier est bien sympathique. Il nous dit que beaucoup de français passent par ici 🙂 Nous voyons d’ailleurs les photos et les stickers de certains. Dommage que nous n’ayons rien à laisser ! Il nous propose directement 60 jours mais nous refusons et prenons juste 30 étant donné que nous devrions passer au Chili après Sajama. Nous lui demandons ensuite où il est possible de camper, il nous propose son jardin ! Voilà qui est super ! Pour nous accompagner chez lui, il ferme tout et prend sa bicyclette. Nous continuons la route un petit moment et nous arrivons à sa maison. Il nous montre où nous installer. Maman lui demande si nous pouvons faire une photo de lui et des enfants, il refuse catégoriquement. Aucun problème, nous ferons sans… Nous ne savons pas si nous le reverrons. Il repart travailler et commence tôt demain matin…
Le soleil est couché depuis un bon moment, le vent s’est levé, nous avons froid. Nous nous empressons de monter la tente pour nous mettre à l’abri. Les enfants réclament le goûter, ils ont du mal à comprendre que nous devons d’abord monter notre maison… Une fois le montage terminé, nous nous mettons au chaud et mangeons nos Sublime avec du pain. Papa ressort de suite pour faire à manger, Maman termine d’installer la chambre, les enfants jouent et se changent.
Ça y est, tout est prêt. Nous mangeons nos pâtes habituelles, heureusement, la sauce change parfois… En dessert, nous dégustons des biscuits au chocolat puis lavage de dents et tout le monde au lit !
Il y a une heure de décalage entre le Pérou et la Bolivie. Le réveil sonnera à 7h30 au lieu de 6h30, pas la peine de s’empresser avant le soleil, nous pourrons aussi rouler plus tard !
nouveau pays, nouvelles habitudes et traditions…
le lac Titicaca va vous accompagner encore quelques jours…
bye bye Pérou, hello Bolivie…
énormes bisous 😘😘😘😘
papy Christian
Cool le Perou finit vive la Bolivie. Le lac Titicaca est grandiose.et magnifique .
En Bolivie vous allez découvrir d’autre merveilles.
De grooos bisous de mamie 😘😘😘
J’ai hâte de lire votre resenti général sur le Pérou, avec peut-être un petit comparatif avec l’Equateur.
Bravo en tout cas, et la Bolivie, ça ne devrait pas être mal non plus 🙂
Encore des paysages qui nous rappellent des souvenirs !
Merci pour ces articles quotidiens, ils nous accompagnent tous les soirs avec le café !
(et je dois dire qu’on est assez admiratifs, même sans enfants je pense qu’on n’aurait pas le courage d’en faire autant !)
Bises