12 juin 19 – De Chacas à San Luis – 23 km (1659 km) – J70
Nous avons décidé de dormir un peu ce matin. Malheureusement, ce coup-ci, c’est Martin qui se réveille trop tôt… Tant pis, nous traînons quand même au lit puis nous sortons prendre le petit-déjeuner. Nous trouvons un restaurant sur la plaza de armas, la propriétaire sort dans la rue et nous dit que ce n’est pas cher. Pour S/5 nous aurons café, jus d’orange et omelette par exemple. Nous décidons donc d’aller là. La prise de commande est longue, le service aussi. Nos cafés au lait arrivent, avec une jarre de jus de papaye, une omelette pour Papa et du pain, beurre, confiture pour Maman. Le jus est chaud, il n’est pas très bon. Au moment de payer, elle nous annonce S/25 !!! Puis nous explique son calcul, deux cafés au lait, la jarre, l’omelette et le pot de confiture avec le beurre. Maman lui dit qu’elle avait dit 5, mais elle n’en dément pas et nous montre même le calcul sur sa calculatrice. Nous laissons tomber, mais nous nous sommes bien fait avoir sur ce coup-là !
De retour à l’hôtel, nous chargeons les vélos. La gérante nous demande une photo pour faire de la publicité pour son établissement. Nous sommes d’accord et en profitons pour prendre nous-même des photos. Il est 11h00 quand nous partons.
La route est tranquille jusque San Luis, ça commence par descendre pendant presque 12 bornes.
Nous passons un pont puis nous attaquons 13 km de montée. La route devient une piste pleine de sable, nous nous retrouvons vite à devoir pousser les vélos. Malgré la poussière tout va bien. Le goudron finit par revenir. A un peu moins de 3 km de la ville, l’asphalte disparaît, mais la pente est douce. Nous terminons l’ascension avec deux côtes bien raides, mais nous réussissons à rester sur les vélos. Les sommets enneigés sont plus lointains qu’hier, nous retrouvons des vallées vertes.
Nous faisons la pause déjeuner à 14h00 sur la plaza de armas. Nous sommes un peu l’attraction, tout le monde nous observe, mais personne ne vient nous parler. Nous voyons toutes les personnes qui font la queue près de la Banco de la Nación, pour récupérer leur pension certainement. Régulièrement, elles se décalent d’une chaise. C’est marrant de les regarder faire. A la fin du repas, les enfants aident un employé qui taillent les plantes.
Nous nous mettons en quête d’un hôtel pour la nuit. Nous voulons partir tôt demain, nous serons plus rapides qu’en tente. Au premier hôtel, ils ont des doubles propres, mais pas de place pour les vélos. Le deuxième est complet, au troisième, qui a un parking, il n’y a personne. Maman parcourt la ville à pied. Elle visite deux autres hôtels, une triple beaucoup trop chère, une double qui ne donne pas envie… Elle remonte sur la place et entre dans un dernier hôtel. De nouveau personne, mais elle aperçoit une chambre et s’enfuit… Elle raconte son épopée à Papa. Il retourne à celui qui a un parking. L’eau ne fonctionne pas, les chambres sont petites et pas très propres, il refuse de garder uniquement les vélos. Bref… Maman finit par demander au restaurant en face. Ils sont d’accord, mais à partir de 21h30. Nous finissons donc par prendre le premier hôtel visité. Maman demande s’il y a du wifi, la gérante lui répond non.
Nous allons prendre le goûter. Le magasin de glace repéré est déjà fermé, pourtant, il n’est que 17h00. Nous allons acheter des petits pains à la boulangerie. Nous repassons à l’hôtel, Papa va demander si nous pouvons monter les vélos à l’étage. C’est difficile de les laisser dans la rue, tout le monde veut les toucher, les enfants montent dessus… La gérante lui répond non, qu’il y a un parking. Il lui répond que la personne ne veut pas les vélos. Elle finit par accepter que nous les laissions dans le hall. Nous posons les vélos et allons prendre un café en face. Pendant ce temps, les enfants jouent dans la rue avec les petits de la tienda d’à côté.
Papa qui avait sauvegardé des parties d’un blog d’un cycliste qui était passé il y a quelques jours a récupéré le code du wifi et il fonctionne dans le couloir. Bizarre que la personne nous ait dit non tout à l’heure…
Papa file au marché avec les enfants, Maman se repose un peu. A 19h00, nous allons dîner en face. Le poulet de Maman est bon, Papa commande du riz arabe. C’est un échec, la viande est sèche et ne donne pas envie… La soupe est bonne par contre. Les enfants mangent le riz des parents. Pour le dessert, nous achetons des galettes à la tienda, montons les manger dans la chambre et nous couchons. Réveil à 6h00, il faut que nous partions tôt. C’est une longue journée qui nous attend. Uniquement de la piste sur 22 km et 1200 m de dénivelé, sur tous les blogs que nous avons lu, les gens poussent les vélos… Au pire, nous le ferons en deux jours.
Au final, nous avons pu arriver tôt à San Luis, mais nous avons mis plus d’une heure à trouver un hôtel. C’est assez frustrant !
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