8 juin 19 – Caraz – J66
Jour de repos ne signifie jamais grasse matinée… Lucas se réveille à 7h00 et vient réclamer un câlin à Maman. Après un coup de fil à Papi et Mamie, nous partons prendre le petit-déjeuner. Du café, du jus d’orange, du pain, du beurre et de la confiture, voilà de quoi commencer la journée de bonne humeur !
Nous retournons à l’hôtel. En passant, nous apercevons un de ces magasins qui vend de l’électroménager et des motos. Cherchez l’erreur…
Comme d’habitude, Papa s’occupe de la lessive. Maman se penche sur le blog. Ecriture du bilan du 2ème mois et du bilan de l’Equateur. Martin et Lucas font des dessins, écoutent des histoires puis regardent un dessin animé.
Nos tâches accomplies, il est déjà midi passé. Nous sortons prendre le repas. Il est plus léger qu’hier. Les enfants mangent un assiette de pâtes à la tomate (tout en étant absorbés par la télévision), les parents une soupe et une omelette. Nous dénichons un café pasado et des gâteaux pour terminer.
Nous achetons des piles pour les compteurs. Ils étaient revenus à la vie mais celui de Papa a déjà bouffé la nouvelle, celui de Maman dit “batterie faible”. Il faut que nous écrivions à Sigma pour leur signaler. De là, nous allons vers le marché pour trouver un cordonnier. Une sandale de Martin rend l’âme, il pourra peut-être réparer la semelle. En effet, il a recousu le tout, la chaussure est comme neuve !
Depuis ce matin, nous tergiversons sur la suite du voyage. Essayons-nous de marcher avec les enfants dans la cordillère ? Faisons-nous le détour par le tunnel Olimpica et le Chavin de Huantar ? Nous nous rendons dans une agence pour nous renseigner sur des treks d’une journée. Pour la laguna 69, ça semble compromis. La personne de l’agence nous dit que peu de muletiers font ce trajet mais que nous pouvons toujours essayer d’aller au départ en combi pour voir. Nous allons réfléchir…
Le passage par l’agence nous permet de valider notre première cache au Pérou !
Retour à l’hôtel, les enfants jouent dans le hall pendant que Papa et Maman se concertent. Papa a envie de faire du vélo, il a beaucoup parlé de la boucle avec Victor. Maman n’est pas très chaude pour ce détour de 300 km et tout ce dénivelé. Elle finit par se laisser convaincre, ça nous fera une mise en jambe pour la piste du glacier Pastoruri. Pas de laguna donc.
Ça toque à la porte, nous entendons Lucas pleurer. Aïe ! Il s’est ouvert le menton soit disant en tombant sur le carrelage. Il ne s’est pas raté ! Si ça continue, il va revenir complètement défiguré !
Les enfants se douchent pendant que Maman file au supermarché acheter des pâtes, des sauces, des biscuits. Demain nous retournerons au marché acheter les produits frais et faire réparer la deuxième chaussure de Martin (nous n’avions pas fait attention…).
Nous sortons dîner (durant ce genre de jour de repos, nous avons l’impression de ne faire que manger), sur la place il y a deux concerts en même temps. Les chanteurs hurlent littéralement dans leur micro. Au final, le bruit est juste insupportable, nous entendons deux chansons en même temps… Mais les péruviens semblent apprécier.
Pas de télévision allumée dans le restaurant ! Quelle bonne surprise ! Les enfants mangent leurs pâtes et du pain, les parents leur soupe habituelle et un hamburguesa pour Papa (une sorte de steak haché en fait) et un aji de gallina (du poulet au piment).
Ensuite nous passons au distributeur retirer des sous pour les prochains jours (nous sommes prévoyants maintenant) et à la boulangerie pour des biscuits en guise de dessert. Martin veut écouter un peu la musique sur la place, nous nous arrêtons 10 minutes puis filons nous coucher. A notre retour, la pile du compteur de Papa est déjà morte…