04 août 24 – De Ventspils à Kuldīga – 64 km (5740 km) – J139
Ce matin, c’est une averse qui nous réveille aux alentours de 7h30. Zut, ce n’était pas prévu ça ! Mais tout va bien, elle est courte et quelques répliques plus tard le soleil fait son apparition.
Nous traînons tout de même jusque plus de 8h et allons prendre notre petit-déjeuner dans la cuisine commune. Fleuris passe nous dire « au revoir », il va prendre un bus pour Rīga, rendre son vélo puis avancer jusque Tallinn et louer de nouveau un autre vélo.
De notre côté, nous ne partons pas avant 11h, ce n’est pas grave, il faut aussi savoir se reposer de temps en temps. Nous quittons la ville (qu’au final nous n’avons pas beaucoup visitée) et découvrons une colline accueillant une piste de luge d’été mais aussi une piste de ski !
Nous quittons la ville en empruntant la P108. Très (trop ?) régulièrement, nous nous faisons tailler des shorts, ou plutôt des slips vu comme les véhicules passent bien trop près de nous. Heureusement, ce n’est pas le cas de tous. Pour une fois, changement de décor, nous voyons plus loin que juste le bord de la route. De nombreuses cultures occupent les deux côtés de la route. Pour ce qui est du vent, il est toujours là, mais nous l’avons un peu moins de face que ces derniers jours (c’est déjà ça).
Nous voyons également des éoliennes, cela faisait longtemps !
Nous parcourons rapidement les 20 km nous séparant de Ventava et sa supérette. Nous prenons notre déjeuner dans l’herbe à côté de l’aire de jeux de l’école. Le village est vraiment calme, les vieux immeubles et les infrastructures récentes se mélangent et forment un patchwork surprenant.
Mais il est temps de nous remettre en route. Avant de repartir, nous nettoyons un peu nos chaînes et cassettes, elles sont pleines de sable les pauvres ! Pour quelques instants, les pins sont de retour !
Nous attaquons la difficulté du jour, une douce ascension d’environ 80m de dénivelé. Cela nous fait sourire. Au « sommet » nous avons une vue dégagée !
Dans les champs, les moissonneuses-batteuses ne chôment pas en ce dimanche, les enfants sont ravis de les voir à l’oeuvre.
Nous fusons jusque Kuldīga et faisons un arrêt au Rimi à l’entrée de la ville pour acheter un goûter ainsi que le dîner. Nous prenons le temps de regarder la carte afin de voir où nous pourrions bivouaquer. Une aire aménagée au bord de la Venta semble faite pour nous. Bon, elle est encore à presque 7km mais nous ne sommes plus à ça près ! Pour nous y rendre, nous traversons la ville. Nous n’en faisons pas le tour car nous repassons par là demain mais d’ores et déjà, nous ne regrettons pas d’avoir fait le détour jusqu’ici !
A l’occasion d’une photo, Maman se fait aborder par un américain vivant en Pologne. Il est intrigué par le vélo et demande s’il peut faire une photo. En discutant de notre provenance, il sourit et nous dit connaître Grenoble pour y être allé au début de l’été. Il s’avère qu’il a de très bons amis à Sallanches, ville de naissance de Maman !
Une fois la conversation terminée, nous découvrons les plus larges chutes d’eau d’Europe, 110 mètres. Si ce sont les plus larges clairement ce ne sont pas les plus hautes ! Nous repasserons les voir de plus près demain.
En chemin vers notre spot, nous passons devant une tour d’observation qui semble vraiment penchée. Il nous faudra monter au sommet demain !
L’asphalte devient piste mais de très bonne qualité puis nous arrivons au bivouac potentiel. Il y a des moustiques et la rivière n’est pas des plus facilement accessibles mais ce sera parfait pour ce soir !
La tente montée, les enfants et Papa filent à l’eau. Pour ce faire, ils se rendent un peu avant notre aire de pique-nique, l’accès à l’eau y est plus aisé.
Ici c’est surprenant, les escargots évitent les marcheurs et sont dans les arbres. Ils font bien car sans s’en rendre compte, Papa a marché sur notre voisin, snif…
Nous prenons notre dîner un peu trop tard. Un couple vient profiter du calme de la rivière puis repart, nous ne verrons personne d’autre de la soirée. Les enfants filent continuer de lire Harry Potter, Maman écrit le compte-rendu de la journée et Papa fait la vaisselle. Et c’est à presque 23h que nous éteignons la lumière…