06 juin 24 – De Furøy à Storvik – 52 km (3126 km) – Ferry 9 km – J80
Une petite tempête s’est abattue sur le camping aux alentours de minuit. Le vent soufflait très très fort, la tente a été bien ballotée ! Elle a réveillée Papa qui s’est un peu inquiété alors que Maman a à peine entre-ouvert les yeux, sans parler des enfants qui eux n’ont pas bougé d’un poil !
Ce matin, le réveil sonne à 7h mais il pleut. Les parents laissent dormir les enfants et filent prendre le petit-déjeuner en compagnie d’Anne et Patrice. La pluie s’arrête de tomber vers 9h mais le ciel est bien bouché. Du coup, la météo a tranché pour nous, nous ne ferons pas le détour pour voir la langue du glacier presque lécher la mer !
Nous laissons le couple de la Tronche partir devant, finissons de plier toutes nos affaires et partons en direction du prochain ferry.
Après une petite ascension, Nous faisons un arrêt au point de vue que nous avions repéré hier pour un éventuel bivouac. L’endroit aurait été pas mal par contre, nous aurions été certainement en plein vent !
Nous allons tout au bout du fjord Bjærang puis retour par l’autre rive pour arriver presque en face de Furøy.
Le ferry est à 14h25. Nous sommes larges et nous arrêtons faire quelques courses pour le déjeuner que nous prendrons en l’attendant. Nous y retrouvons Anne et Patrice qui l’attendent. Nous ingurgitons notre repas au chaud dans la salle d’attente. Pendant ce temps, une classe verte est arrivée, les enfants sont tous à vélos ! Ça va en faire des 2 roues sur le ferry ! Tiens, les suisses grincheux sont là aussi, pas plus causants que d’habitude…
Lors de notre débarquement à Ørnes, Maman engage la conversation avec la suisse et obtient un sourire ! Victoire ! Ils sont partis de chez eux mi Avril et vont jusqu’au Cap Nord (comme quasiment tout le monde !).
Ce soir, Anne et Patrice vont se poser dans un camping à Storvik à une vingtaine de kilomètres. Les enfants veulent aller les rejoindre, les parents ne sont pas forcément contre mais préfèrent ne pas dire oui de suite et se laisser la liberté de continuer un peu plus loin pour un éventuel bivouac.
Pour le moment, nous pédalons. Il y a peu de dénivelé sur les prochains kilomètres, nous avançons tranquillement, le vent souffle un petit peu mais est froid comparé à ce matin. Le plafond nuageux est remonté, nous profitons un peu plus des montagnes.
Petite pause pour avoir de quoi dîner et nous continuons notre petit bout de chemin.
Presque au camping, nous faisons une dernière halte à une sculpture en hommage à un sous-marin norvégien coulé lors de la seconde guerre mondiale. Il git dans le fjord par 106m de fond.
Nous sentons la fatigue malgré le peu de dénivelé de cette journée et décidons de nous arrêter au camping. Nous y retrouvons donc nos 2 amis et prenons de nouveau un apéro ! Pour se faire, Maman va au supermarché juste en face. La porte est fermée mais des gens sortent, elle en profite pour rentrer. Devant le frigo des bières, elle ne comprend pas, la porte est fermée… La caissière qui vient juste de fermer sa caisse vient à sa rescousse. En fait, à partir de 18h, il est en libre service, on doit rentrer en utilisant son téléphone. Pour accéder à l’alcool, il faut également le faire avec son téléphone par contre, il faut justifier de son âge via la possession d’un compte en Norvège. Bref, tout ce que Maman n’a pas, et le téléphone, resté à la tente et le compte en Norvège ! Heureusement, la caissière décide de faire un peu de rab pour lui permettre de ramener de quoi boire… Maman achète également de quoi manger pour demain et sort par l’arrière du magasin. Ben oui, pour sortir, il faut aussi utiliser son téléphone !
Encore une bonne soirée ! Ce coup-ci, nous ne nous couchons pas trop tard. Nous leur disons au revoir car demain, ils veulent rejoindre Bodø à environ 100 km, pour nous, ce sera pour après-demain ! Etant donné que nous n’avons pas prévu de reprendre un bateau, nous ne devrions pas les recroiser avant de se retrouver en Isère autour d’un bon repas !
Le GPS du téléphone a fait n’importe quoi aujourd’hui ! Téléphone défaillant ? Brouillage naturel ? Brouillage tactique ?