24 mai 24 – De Tornes à Kristiansund – 52 km (2548 km) – Bus 31 km – J67
Ce matin, nous prenons le temps de faire l’école. Evaluation sur les adjectifs et compléments du nom, les enfants s’en sortent plutôt bien. Ils ont ensuite le droit d’aller à l’aire de jeux pendant que les parents finissent de ranger. Papa règle aussi les freins des vélos car ils frottaient un peu. Au final, c’est seulement à 10h30 que nous partons…
Pendant le petit-déjeuner, nous avons réfléchi à notre journée. Irons-nous jusque Kristiansund ? Ce n’est pas dit, c’est loin quand même et il nous faut prendre un bus car nous devons passer un tunnel interdit aux vélos.
Presque au premier coup de pédale, nous savons que ça ne passera pas… Il y a un fort vent de face, nous allons en c… ! Ah et tiens, ça couine du côté de Satanas, les freins sans doute…
Nous prenons la direction de Bud, début de la route de l’Atlantique. Nous faisons un arrêt à un point de vue.
S’en suit un long passage dans les terres, sans trop de vue. Le vent souffle toujours ralentissant notre progression. Nous cherchons un coin abrité du vent pour le déjeuner, ce n’est pas chose facile. Nous finissons par trouver un petit coin où poser notre nappe, juste à côté d’anciennes maisons au toit végétalisé.
Régulièrement, nous retrouvons l’océan puis retournons dans les terres. La seule chose constante est le vent.
Il est déjà 16h30, nous faisons une pause goûter sur une aire de repos avant d’attaquer la plus belle partie, celle avec les ponts qui s’enchaînent.
Nous voilà donc partis pour 7 km. Nous nous arrêtons à tous les points de vue et profitons du paysage, cela nous avait un peu manqué aujourd’hui. Petit à petit, le vent se calme un peu, tant mieux !
Bon, ce n’est pas tout, mais il est plus de 18h30 et nous ne savons toujours pas où nous allons dormir. Nous nous arrêtons au premier supermarché pour acheter le repas du soir. Finalement, nous décidons de dîner de suite et de chercher un lieu de bivouac plus tard. Nous optons pour des hot-dogs avec des frites à la station-essence.
Nous allons au supermarché pour acheter le dessert, à notre retour, Lucas nous demande : « c’est le bus 501 que nous devons prendre demain ? Parce qu’il est là ! ». En effet, c’est bien lui. Vite, il part dans 9 minutes, il nous faut réfléchir vite. « Est-ce qu’on le prend de suite ? Demain, nous sommes samedi, il y en aura moins… Mais nous voulions aller jusqu’à l’entrée du tunnel… Mais où allons-nous dormir à Kristiansund ? ». Ça mouline dans nos têtes… Bon, allons demander au chauffeur s’il accepte nos vélos. Hum… Il regarde nos montures et nous dit que nous pouvons toujours essayer.
Les sacoches dans les soutes et les vélos… dans le bus ! Ça rentre ! Nous embarquons donc pour un peu plus de 30 km de bus. Il n’y a presque personne, nous avons bien fait de le prendre de suite, comme ça, c’est fait.
Nous restons dans le bus jusqu’au terminus. Les tunnels sont toujours aussi impressionnants, nous descendons dans les profondeurs pour remonter de plus belle… Il est presque 20h quand nous arrivons à destination. Maintenant, il nous faut trouver où dormir. Il y a un camping en ville, nous optons pour la solution de facilité et allons voir s’il est possible de poser une tente. Il n’est pas donné, mais ça fera l’affaire. Nous sommes fatigués de cette journée, le vent nous a épuisés, nous voulons nous poser.
La tente est vite installée ou presque… Les enfants se chamaillent, ils veulent faire la même chose en même temps… Bref… dorénavant, ce sera chacun son tour.
Nous mangeons enfin nos yaourts et ne tardons pas à aller nous coucher ! Finalement, Kristiansund, c’était possible !