06 mai 24 – Stavanger – J49

Bon, il ne fallait pas rêver… Ce matin, le pied de Maman ne va pas mieux… Autant aller avoir le docteur et être fixés. 07h40, Maman monte sur Satanas en tant que passagère et les parents laissent les enfants dans la tente pour filer aux urgences. Ils ont téléphoné avant d’y aller (c’était demandé sur le site). C’est à moins de 10 minutes à vélo.

A leur surprise, il n’y a pas grand monde. Papa décide de rester avec Maman. Ils patientent un peu puis sont rapidement reçu au secrétariat. Encore un peu de patience et une docteresse vient chercher Maman, deux mots échangés et elle se met à nous parler français ! Quelle chance ! Cela va grandement simplifier les échanges. Elle est installée en Norvège avec sa famille depuis quasiment 10 ans, ils se sentent bien ici.

Elle regarde le pied de Maman qui n’est pas énormément gonflé (c’est une bonne chose). Puis nous informe que ça ne semble pas cassé et qu’il n’est pas forcément nécessaire de faire une radio. C’est déjà ça… Mais c’est une bonne entorse. Comme pour toute entorse, il faut du repos, une quinzaine de jours. Hum…

Nous lui expliquons que nous sommes à vélo et que nous préfèrerions ne pas rester à Stavanger pendant tout ce temps. Au final, c’est la douleur qui dira à Maman si elle peut pédaler ou pas. Elle nous conseille de ne pas trop forcer quand même (pas évident en Norvège !), nous montre comment faire un strapping et prescrit des anti-inflammatoires.

De nouveau, ils ne veulent pas entendre parler de la carte européenne de l’assurance maladie (ça ne sert vraiment à rien !). Nous payons et nous rendons à la pharmacie de l’hôpital pour récupérer du strap et les médicaments. Pfff, c’est pas cool tout ça quand même ! Forcément, nous décidons de rester au camping une nuit de plus et demain, nous prendrons le ferry vers Nedstrand et y planterons la tente pour la nuit.

En chemin, nous achetons des viennoiseries pour le petit-déjeuner et retrouvons les enfants sagement installés dans la tente à écouter des histoires. Il est environ 9h30, tout ça a été rapide !

Le ventre plein, Papa et les enfants prennent un bus pour se rendre en ville et visiter le musée maritime.

Ils en apprennent plus sur l’essor de la flotte norvégienne au cours du temps, le développement des croisières transatlantiques et autour du monde, les bacs et ferries dans la région du Rogaland (et le ralentissement voire l’arrêt de certaines liaisons avec la construction des ponts et tunnels), la vie dans les docks, et peuvent opérer des calculs de marées.

Ils enchaînent avec un McDo pour le plus grand plaisir de Martin et Lucas ! Les happy meals ne comportant pas de dessert ici, Papa achète une glace chacun au kiosque attenant et l’équipe se dirige vers le musée de l’imprimerie et de la conserverie. En Chemin, Papa se fait lâchement attaquer de dos par un goéland qui lui vole sa glace. Les enfants ne le croient pas, mais en ne voyant plus la glace à la main, ils se mettent à rire du méfait.

Les enfants finissent leur glace avec une vigilance accrue, la promenade vers le musée nous amène vers la vielle ville qui est côtoyée et dépassée par un paquebot de croisière.

La partie imprimerie du musée est vite traversée, les enfants s’attardent beaucoup plus à la conserverie où ils peuvent mettre en pratique beaucoup d’étape du processus de fabrication des sardines en boite.

Maman, quant à elle, reste au camping et laisse son pied au repos. Un coup de fil à Papi et Mamie pour annoncer la nouvelle et elle va se mettre au chaud au café de la piscine. Ecriture du bilan du Danemark, mise à jour de la carte, un coup d’oeil aux finances, à la suite de l’itinéraire (elle tente de prévoir des petites étapes pour se ménager)… Elle ne chôme pas (mais reste immobile) en attendant le retour de la fine équipe !

Elle quitte le café pour aller s’acheter un petit goûter au supermarché et peu de temps après, la dream team est de retour, prête à faire l’école !

La fin de la journée est comme toutes les autres, des courses, le dîner, des jeux, des histoires et dodo !

Finalement, cette journée de repos forcé n’était pas si mal. Pour la cheville, bah… On verra demain…