14 juillet 24 – De Peraküla à Sarve – 59 km (4744 km) – Ferry 22 km – J118

Les voisins étaient un peu bruyants hier soir… La météo ne s’était pas trompée, il a fini par pleuvoir, mais cela ne les a pas fait se coucher pour autant. Maman avait ses boules quies du coup, elle n’a eu aucun problème pour s’endormir, pour Papa ça a été un peu plus difficile, pour les enfants, moins de problème, il était tard alors ils se sont vite endormis.

Nous avions tout de même mis un réveil à 8h, histoire de ne pas se lever à point d’heure non plus. Figurez-vous que c’est lui qui nous a tous réveillés ! Le temps de prendre notre petit-déjeuner et de tout plier, nous partons vers 10h45.

Nous retrouvons notre piste de la veille en un peu plus humide. Nous slalomons entre les trous et les zones de tôles ondulées. Le vent a fait son retour, vous vous doutez bien de sa direction… Ce qui a le don d’agacer Maman.

De retour sur l’asphalte nous passons de grandes propriétés.

Nous voilà sortis un peu de la forêt. Nous sommes du coup moins protégés du vent !

Très régulièrement, des panneaux nous signalent la présence d’élans. Mais les bougres se cachent, dommage !

Quelques pauses M&M’s et 35 km plus tard, nous arrivons à la supérette qui va nous fournir notre déjeuner. Juste en face, une table nous attend, c’est parfait ! Sur la route, de nombreuses anciennes voitures américaines passent régulièrement. Elles sont magnifiques et sont source de « oh » et de « waouh ».

Il est temps de reprendre la route. Nous visons le ferry de 17h30. Il nous emmènera sur l’île de Hiiumaa Nous devrions réussir à l’avoir, mais il ne nous faut pas trop traîner.

Nous sommes le long d’un axe passant mais sur une piste cyclable. Les lignes droites sont looooongues mais les voitures anciennes nous occupent.

A Haapsalu, nous faisons une petite pause courses. A la sortie de la ville se trouve un musée de locomotives. La piste cyclable passe juste à côté, nous pouvons donc les admirer. Mais ne voulant pas rater le ferry, nous ne nous attardons pas.

Peu après, au milieu de nulle part, une maison en ruines attire notre attention.

Nous arrivons au port un peu avant 17h. Nous avons le temps de faire une petite lessive dans les toilettes, Maman parvient même à se laver (qu’est-ce que ça fait du bien !).

Mais voilà que le ferry est déjà là. Fini les ferries gratuits de la Norvège, mais tout va bien, ce n’est pas excessif. Installés à notre petite table, nous sommes prêts pour la traversée d’1h15. Nous regardons un peu les prochaines étapes sur l’île et Papa parvient à se débarbouiller. Check sur internet, il y a un rassemblement de voitures américaines anciennes ce week-end, c’est pour ça qu’il y en avait autant ! Le temps file à toute allure. 18h45, il est déjà temps de débarquer.

Pour ce soir, nous n’allons plus très loin. Un campement est disponible à 3 km du port. Nous nous y rendons via une petite route qui se transforme en piste. Sur place, Lucas file à l’eau. Comme hier, Maman le surveille pendant que Papa installe le camp. Il n’y a pas grand monde, c’est beaucoup plus calme que la veille.

Nous squattons le feu des voisins pour faire griller nos saucisses et prenons notre dîner. Très vite, les enfants retournent jouer autour du feu avec le petit garçon d’à côté. Ecriture du blog, vaisselle… Il est déjà 22h30 quand nous allons nous coucher, c’est encore beaucoup trop tard, nous n’arrivons vraiment pas à changer de rythme !