13 juillet 24 – De Leetse à Peraküla – 67 km (4685 km) – J117

Tout d’abord, une pensée pour Mémé Yvonne, c’est son anniversaire aujourd’hui !

Comme prévu, pas de réveil ce matin, c’est aux alentours de 8h que nous émergeons. Nous sommes un peu longs à sortir (enfin, surtout certains…). Nous prenons le petit-déjeuner bien installés à table, rangeons le camp et nous mettons en route aux alentours de 10h45 (non, ce n’est pas bien tôt…).

Le soleil brille, il n’y a pas de vent (ça se fête), nous filons à toute allure.

La vélo-route quitte la route principale pour un petit détour vers Madise, cela nous permet d’admirer son église.

Eglise de Madise

De nouveau, nous continuons sur cette route bien plate, nous atteignons rapidement une supérette, déjà 20 km de parcourus en 1h15 ! Nous prenons une boisson gazeuse, des bananes et des gâteaux et reprenons notre route pour de nouveau 10 km en espérant que la supérette soit plus fournie.

Nous trouvons quasiment tout ce que nous voulons sauf des nouilles chinoises. Ce soir, attention, gros changement, ce sera spaghettis ! Pour le déjeuner, Maman a repéré un petit spot avec une table et surtout, une rivière ! Ce sera l’occasion de se laver et de faire une petite lessive ! Bon, c’est encore à 10 km, il est plus de 13h mais nous décidons de pousser plus loin.

Arrivés sur place, le spot est sympa, la rivière l’est beaucoup moins… Sa couleur ne nous donne pas du tout envie de nous tremper, ni même de nous laver les mains d’ailleurs ! Il y a encore quelques braises, les enfants réussissent à rallumer le feu (même si nous n’avons rien à griller).

Le spot
Des flammes !
La rivière… Elle donne envie, non ?

A 15h, nous remontons sur nos vélos mais Diabolo se plaint de la roue avant, il couine vraiment fort, c’est insupportable… Arrêt sur le bord de la route, Papa jette un oeil, une plaquette est cassée, la garniture s’est désolidarisée de la plaque ! Fort heureusement, nous avons tout ce qu’il faut, Papa nous fait une réparation express, surveillé par Martin qui veut tout savoir. Pendant ce temps, Lucas bouquine, Maman se repose.

En pleine réparation

La réparation terminée, nous repartons pour les 25 derniers kilomètres de la journée. Nous sommes tantôt sur la « grosse » route, tantôt sur des pistes mais de manière générale, il n’y a pas grand monde.

Un arrêt de bus original

A 7 km du but, nous passons devant une caserne de pompiers. C’est l’occasion de demander de l’eau pour ce soir. Un pompier volontaire nous fait même visiter. Ils viennent d’acheter un camion de France et l’ont retapé. Il est comme neuf, reste à l’immatriculer en Estonie.

La caserne
Le camion français

Reste maintenant à parcourir les derniers kilomètres, pour la fin, nous sommes sur de la tôle ondulée, souvenirs d’Amérique du Sud (pas forcément bon) ! Tout le long, des panneaux semblent indiquer des zones pour la cueillette de baies.

C’est vers 18h que nous atteignons notre but. Il y a énormément de monde sur ce site, c’est assez impressionnant ! Nous nous trouvons une petite place. Les enfants se précipitent à la plage. Ils sautent dans les vagues et jouent dans le sable. Maman les surveille allongée sur le sable pendant que Papa monte la tente.

Vite, à la plage !
A l’eau !

Nous dînons vers 20h et traînons pour aller nous coucher. Il faut dire qu’il y a du bruit autour de nous… Espérons que ça ne durera pas toute la nuit…

La pluie est annoncée, nous montons le tarp pour être tranquilles
Encore de belles installations

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