12 juillet 24 – De Tallinn à Leetse – 59 km (4618 km) – J116

Incroyable mais vrai, hier soir, à 21h45, tout le monde était couché ! Et aujourd’hui, pas de réveil ! A 8h, Papa, Maman et Lucas sont réveillés. Martin émerge à 8h30. Cette nuit de sommeil nous a fait du bien. Tout le monde descend dans la cuisine pour prendre le petit-déjeuner. C’est avec émotion que nous terminons notre pot de Nugatti. Nous n’en avions pas trouvé en Finlande, et n’en avons pas vu la couleur en Estonie. Quel dommage !

Notre dernier pot de Nugatti

Avec tout ça, nous ne partons que vers 11h. Le ciel est couvert, la route est humide mais il ne pleut pas. Nous nous débrouillons pour éviter au maximum les pavés de la vieille ville et suivons l’eurovélo 10 (ainsi que la 13) qui va nous faire quitter Tallinn. Nous allons d’ailleurs suivre cette véloroute durant tout notre passage en Estonie (sauf changement de plan).

La vieille ville de l’extérieur
Une rue avec d’anciennes maisons

Comme toutes les sorties de ville, celle-ci ne déroge pas à la règle, ce n’est pas très intéressant. Nous nous arrêtons à un premier supermarché mais ne trouvons rien qui nous plaise vraiment. A noter pour la suite, il ne nous faut pas aller dans les A1000. Quelques kilomètres plus loin, un Rimi répondra à nos besoins ! Juste en face, nous trouvons une aire de jeux, ce sera parfait pour notre déjeuner.

L’herbe est humide et faute de tables, nous terminons sur un banc. Un homme d’un certain âge est là et entame la conversation. Il ne parle quasiment pas anglais alors ce n’est pas évident de communiquer. Ce que nous avons compris : il est né en Allemagne, a travaillé à Liepāja en Lettonie et habite ici maintenant, au 6ème étage de l’immeuble sur la photo. Il parle principalement russe et nous souhaite bonne route.

Le bonhomme de sable de Lucas

Peu avant 14h, nous reprenons notre route. Deux jeunes finlandaises sont arrêtées sur le bord de la piste cyclable et regardent l’un de leurs vélos. Papa, tel un preux chevalier vole à leur secours ! C’est le câble du dérailleur qui est cassé, hélas, il ne peut pas faire grand chose à part leur conseiller de bloquer le dérailleur sur la meilleure vitesse pour rallier une boutique où trouver un câble, alors nous continuons notre chemin…

Ca y est, nous sortons enfin de l’agglomération. Nous avons un bon petit vent de face mais nous avançons tout de même bien, il faut dire que le dénivelé n’est pas très important. Une piste cyclable longe la route, nous sommes donc un peu à l’écart, c’est parfait.

C’est ensuite la fin de la piste. Heureusement, la route a un large bas-côté. Les conducteurs sont globalement respectueux et ne nous serrent pas. Le paysage change un peu, nous entrons dans une forêt de pins. Puis, nous avons vue sur la mer. Rien d’exceptionnel mais rien de désagréable non plus.

Au milieu des pins
Vue sur la mer

Pour le bivouac de ce soir, nous avons repéré un site RMK au bord de l’eau. Qu’est-ce qu’un site RMK ? RMK, l’ONF d’Estonie, met à disposition des aires de bivouac aménagées avec la plupart du temps toilettes sèches, place à feu (parfois avec du bois sec) et tables de pique-nique (couvertes ou pas). Tous ces sites sont répertoriés dans une application. C’est un peu le même principe que les shelters au Danemark.

Bref, pour nous rendre sur ce site, il nous faut quitter notre itinéraire. Nous faisons une pause à une maison pour demander de l’eau. Nous sommes les premiers aujourd’hui mais le propriétaire a l’habitude des cyclistes qui quémandent ce fameux liquide. Par contre, il nous met en garde, nous sommes vendredi, il risque d’y avoir du monde. Chargés de quelques kilos supplémentaires, nous empruntons une piste pour rejoindre le spot, ça faisait bien longtemps que cela ne nous était pas arrivé !

Plusieurs sites sont disponibles, nous en trouvons un où il n’y a qu’une seule voiture. De là, nous voyons le suivant, il a l’air mieux mais il y a déjà plus de monde. Nous préférons donc nous installer ici. Ni une, ni deux, Lucas enfile son maillot de bain et court à l’eau, Martin se contente de jouer sur la plage, Maman profite un peu du soleil (le ciel s’est dégagé en cette fin de journée), et Papa cherche un endroit plat pour la tente (qu’il trouve assez rapidement).

Enfin, Lucas peut se baigner à nouveau

Les parents montent la tente pendant que les enfants jouent. Il y a quelques moustiques mais rien de traumatisant par rapport à ce que nous avons pu avoir il y a quelques jours. Maman allume un feu pour griller les saucisses que nous avons achetées ce midi.

La tente est montée
La place à feu

Plusieurs voitures arrivent, parmi eux, le public est varié: des pêcheurs, un couple avec une tente de toit, des amis qui viennent déguster un barbecue, des motards qui viennent profiter de la vue… Vous avez compris, nous ne sommes pas seuls ! Nous prenons notre dîner puis Maman écrit le compte-rendu du jour pendant que Papa et les enfants vont faire du geocaching. Nous rejoignons ensuite les bras de Morphée, contents de notre journée, après avoir admiré le coucher de soleil (mais de deux endroits différents !). Ça aussi, ça faisait longtemps que ce n’était pas arrivé !

La plage

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4 réponses

  1. Alexis dit :

    Gare aux sous-marins russes pendant les baignades !

  2. Guy Pesnel dit :

    Belle étape, les paysages semblent ressembler à la Finlande. Du plat, des forêts,des lacs et des moustiques. Quant à nous retour en Norvège dans les montagnes du côté de Lillehammer. Bonne suite de voyage.

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