06 juillet 24 – De Turvejärvi à Inari – 71 km (4548 km) – J110

Ce matin, au réveil, il ne pleut plus, voilà une bonne nouvelle. Il est tout de même difficile de se lever pour certains d’entre nous. Nous prenons le petit-déjeuner dans la chambre car pour la préparation dehors, la moustiquaire est o-bli-ga-toi-re !

La suite est un peu plus compliquée… Une crise démarre, quelle galère ! Nous plions tout et partons, la crise diminue en roulant. Ca va être long si c’est tous les jours comme ça.

A l’entrée d’une maison

Un camping-car ralentit à notre hauteur et nous klaxonne. Mais enfin ? Qu’est-ce que nous avons fait ? Oh ! Ce sont les bretons que nous avions rencontrés à Kirkenes ! Super ! Nous discutons un peu et nous remettons en route. Peu de temps après, nous croisons deux cyclistes polonais partis de Faro au Portugal direction Jakobselv. Avec tous ces arrêts, nous n’avons pas beaucoup avancé ! 

Ce matin, nous voyons un peu moins de rennes, les arbres et les lacs nous accompagnent. Il n’y a pas deux étendues d’eau semblables, ces paysages sont paisibles. Par contre, le vent de face que nous subissons est loin de nous apaiser lui !

Ce n’est qu’après 14h que nous faisons notre pause déjeuner sur un petit parking (histoire de maximiser la chance de ne pas avoir trop de moustiques). Bonne surprise, nous sommes presque seuls ! 

A la reprise, nous affrontons quelques petites pentes. Ca ne parait pas comme ça, mais avec le vent, ce n’est pas simple.

Toujours des arbres

Nous rejoignons la route 4 qui est plus passante. La limitation est à 100 km/h, il va nous falloir être vigilants. D’autant plus qu’ici, les camions sont bien moins sympathiques qu’en Norvège, de même que certains automobilistes.

Arrivée sur la 4

Doucement mais sûrement, nous faisons régulièrement des pauses pour nous dégourdir les jambes. Un petit café nous attend sur une aire de repos 20 km avant Inari, quelle bonne surprise ! Nous nous y arrêtons (forcément), buvons une eau chaude et mangeons des brioches et des glaces. Nous sympathisons avec les gérants même si la conversation en anglais n’est pas des plus faciles. Nous avons le droit de goûter à du poisson grillé et de poser sur nos tandems pour une photo souvenir.

Le café
Un tipi
Ses habitants

Vers 18h30, nous attaquons la dernière descente vers notre destination. 

Nous ne savons pas si nous nous arrêtons au camping en ville (qui n’a pas bonne presse) ou si nous poussons 3 km plus loin. En pleine réflexion devant le 1er arrêt possible, les enfants s’exclament : « oh regardez ! ». Et qui voyons nous arriver ? Jean-Rémi ! Avec Christiane, ils se sont posés à l’entrée d’Inari et nous ont attendus. Jean-Rémi nous a vus passer et a couru vers nous. Super !

Après discussion, nous décidons de tous nous poser au camping et de dîner ensemble. Nous montons la tente, Papa file faire quelques courses et nous prenons le dîner dans une kota, ie une place à feu (cabane avec un feu central). Nous sommes en compagnie de deux autres cyclistes françaises qui vont au Cap Nord et avec un violon. Elles sont venues en bus depuis Rovaniemi, ce qui met l’idée en tête des enfants de faire la même chose en sens inverse…

22h, nous décidons d’aller nous coucher. Mauvaise surprise, Papa n’a plus son portefeuille dans sa poche. Là, c’est la tuile ! D’autant plus que toutes nos cartes bancaires sont à l’intérieur (suite à un paiement refusé sur notre carte principale, il avait tout le temps la 2ème sur lui au cas où). Pensant l’avoir oublié au supermarché, il file au magasin … qui vient tout juste de fermer. Pas de bol, il n’y a plus personne. Il va nous falloir attendre demain (heureusement, c’est ouvert le dimanche).

Les parents sont un peu déprimés et pour en rajouter, les enfants font n’importe quoi dans la chambre. Papa explose et ouvre la chambre en grand. Quelle erreur ! Souvenez-vous, la fermeture-éclair ne fonctionne plus très bien, du coup, impossible de refermer correctement. Et tout ça, au milieu des moustiques ! Papa ferme le trou béant à la main puis coud un bout de la fermeture. Nous sommes sauvés et pouvons aller nous coucher. Vous vous en doutez, la nuit va être compliquée pour Papa et Maman… 

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4 réponses

  1. Mickael C dit :

    “La limitation est à 100 km/h, il va nous falloir être vigilants.” oui, ça serait dommage que vous vous preniez un PV 🙂

  2. Anne Fontenas dit :

    On connaît ce coin, on est allé skier à Saariselka en 2023

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