03 juillet 24 – Kirkenes – J107

Réveil à peu près à la même heure que d’habitude pour vider les chambres et aller prendre notre petit-déjeuner. Rien à voir avec les autres jours, c’est un énorme buffet !

Nous débarquons peu après 9h à Kirkenes, à proximité de la frontière russe. Maman se poserait bien une journée (elle n’a pas très bien dormi sur le bateau), Martin et Lucas aussi. Faute de camping tout près, nous prenons une chambre dans un hôtel dans le centre (via internet) et entamons sur le quai une conversation avec des bretons en van. C’est la 8ème fois qu’ils viennent en Norvège et ne s’en lassent pas !

Avant d’aller dans le centre-ville, nous récupérons les taxes de ce que nous avons acheté au Cap Nord, notamment un sweat pour Martin (oui nous avons craqué), la Norvège étant dans l’espace Schengen mais pas membre de l’Union Européenne.

Nous arrivons trop tôt pour prendre possession de notre chambre mais laissons nos vélos et nos sacoches pour aller faire un tour et découvrir la ville du crabe royale. Très honnêtement, ce n’est pas l’endroit le plus joli que nous ayons vu… Rasée lors de la 2nde guerre mondiale (c’est la ville qui a subi le plus de bombardements, au moins 320 raids soviétiques, puis saccagée par les Allemands lors de leur départ), la ville avait été reconstruite « rapidement » lors de sa libération afin que ses habitants aient de quoi se loger pour l’hiver. Ils ont fait dans l’efficacité, pas dans la beauté.

Ici, les noms en norvégien côtoient ceux en russe (nous nous passerons de les écrire !).

La bibliothèque
Une aire de jeux sur la place

Nous voulons aller visiter l’Andersgrotta, un tunnel qui abritait les civils pendant les bombardements. Ce n’est possible qu’à 12h30 donc en attendant, nous faisons un tour tout en nous adonnant au geocaching.

Monument aux mères norvégiennes de la 2nde guerre mondiale
Monument soviétique de la libération
L’église

Il est l’heure de descendre dans les entrailles froides et humides de la ville. Nous en apprenons plus sur l’histoire de cette petite ville. Le guide rend la chose très intéressante, c’est assez émouvant. Par contre, il nous faut traduire au fur et à mesure pour les enfants, pas facile !

On nous donne des couvertures pour avoir moins froid
Plusieurs centaines de personnes venaient se réfugier ici à chaque alerte
Signature du roi de Norvège dans une pierre riche en fer (venant de la mine)
Nous ressortons transis de froid mais chargés d’histoire !

Après la destruction de la ville, les habitants ne sont pas tous partis et se sont installés dans la mine de fer, à plus d’un kilomètre de l’entrée. Le guide nous raconte qu’il y avait un coin école, un  coin hôpital et que tout le monde vivait dans une réelle promiscuité. Ça ne fait pas rêver…

Il est temps de trouver un endroit pour déjeuner. Faute de mieux pour contenter tout le monde, nous finissons dans le snack du petit centre commercial.

Nous pouvons enfin récupérer notre chambre et profiter de la piscine et du sauna ! Les enfants sont ravis et s’en donnent à coeur joie ! Les parents vont ensuite faire quelques courses en laissant les enfants … devant la télévision. Un pub leur fait de l’oeil, ils craquent et s’offrent une pause bière (qu’est-ce que ça fait du bien) !

Nous prenons notre dîner-sandwichs dans la chambre puis Lucas se couche (il est crevé). Maman reste avec lui pendant que Martin et Papa vont faire un tour à l’abri anti-atomique de la ville. Impossible de rentrer, il n’est ouvert qu’en cas de besoin.

L’entrée

A la base, nous avions prévu de partir directement à vélo mais nous ne regrettons pas de nous être attardés !

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