26 juin 24 – De Indre Kjerringdal à Kvenvik – 60 km (4058 km) – J100
Le vent a beaucoup soufflé et la pluie est bien tombée cette nuit. Mais ce matin, tout est presque rentré dans l’ordre, il ne reste plus que le vent. Au final, cela nous arrange presque car il chasse les moustiques. Nous prenons donc le petit-déjeuner dans l’abside de la tente.
Nous partons un peu avant 10h mais pas pour longtemps. 2 petits kilomètres se passent et c’est le moment de la photo des 4000 ! En plus, c’est notre 100ème jour. Que de nombres ronds aujourd’hui !
Avec la brise, les températures sont fraîches, les pantalons sont donc de sortie. Nous continuons de longer le fjord. La route est ponctuée de cascades.
« Diling,diling » … « Oh, qu’est-ce que c’est ? ». C’est un troupeau de rennes ! Ils ne sont pas bien loin, juste derrière une petite bute. Vont-ils sortir devant notre nez ? Ben non… Ils repartent en arrière et traversent la route derrière nous et filent tout droit se cacher derrière une autre bute. Dommage !
Peu de temps après, c’est dans le ciel que cela se passe. Un aigle marin se fait chasser par des mouettes. Il est majestueux ! Il fait quelques passages puis file vers la montagne de l’autre côté du fjord.
Nous avançons toujours et hésitons sur la route à prendre. Faut-il éviter le prochain tunnel ? Nous voyons deux cyclistes passer et décidons de les suivre. Espérons qu’ils ne se trompent pas. Nous les retrouvons à l’entrée du tunnel et discutons un peu. Pas de panneau, il n’est pas interdit aux cyclistes. 3,2 km de long, pas mal tout de même… Un trottoir assez large nous permettra d’être à l’abri des voitures.
La traversée n’est pas un pur moment de bonheur. Le trottoir se rétrécit. Nous restons dessus (mais n’avons pas forcément raison pour le coup). Dès qu’un gros véhicule passe, cela fait un vacarme de tous les diables. Martin n’est pas rassuré du tout. Mais bon, il faut bien s’habituer un peu de toute façon !
Enfin sortis, nous retrouvons notre fjord, toujours aussi beau.
C’est pas tout mais il commence à faire faim… Une petite plage en contre-bas nous fait de l’oeil. Ni une ni deux nous descendons et trouvons 2 tables abritées du vent. Parfait pour notre déjeuner.
Nous reprenons notre route jusqu’au supermarché pour une pause ravito et café.
Nous ratons l’embranchement pour l’itinéraire bis afin d’éviter un nouveau tunnel d’un peu plus de 2 kilomètres. Rebelote !
Encore un tunnel mais pour celui-ci, la route bis part juste à l’entrée. Celle-ci, nous ne la ratons pas ! Elle débouche sur l’aire de repos où nous pensons peut-être terminer notre journée. Des tables, une belle vue et des toilettes. What else ?
Mais, les réflexions vont bon train… Et si nous continuions notre route ? Cela nous permettrait de rallier plus facilement Olderfjord en deux jours… Il y a peut-être un endroit pour se poser dans 16 km… En plus, il est encore tôt. C’est un peu à contre-coeur que nous nous apprêtons à laisser ce bel endroit quand nos trois compères arrivent sur l’aire de repos. Nous discutons un bon moment, ils vont rouler jusqu’à Alta mais font d’abord une petite pause ici. Ayant déjà fini notre goûter, nous les laissons et partons pour rejoindre un petit lac.
Un panneau nous indique de laisser de côté un tunnel pour prendre un itinéraire secondaire. Cela fait un bon détour mais Papa n’en peut plus des tunnels, Martin aussi alors nous suivons la route cyclable.
Nous passons devant un grand lac magnifique, passons une belle montée et évitons 2 autres tunnels.
Nous arrivons au chemin à emprunter pour le spot de bivouac. Il monte raide, nous laissons donc les vélos pour aller voir de plus près ce qu’il en est. Après presque un kilomètre de marche, nous découvrons un gros tipi qui prend toute la place. Zut ! Retour arrière, malgré quelques spots possibles, nous décidons de poser la tente dans le premier pré. Il est tard, nous sommes fatigués, Lucas est malade et cela nous évite de pousser. Par contre, l’endroit est plein de moustiques et surtout, ce n’est vraiment, vraiment pas plat ! Le plan loose en gros…
Dîner dans la tente de la chambre et dodo, le bivouac de demain sera forcément mieux !