20 mai 24 – De Larsnes à Spejlkavik – 52 km (2353 km) – Ferry 8 km – J63

Même non loin de la route, nous avons très bien dormi. Ce matin, la tente est au soleil et nous prenons le petit-déjeuner avec une belle vue !

Nous prenons le temps de faire l’école et ne partons qu’à 10h00. Nous terminons la montée d’hier. A peine le temps de descendre un peu qu’il faut enchaîner sur une ascension similaire ! Finalement c’est vraiment une bonne chose que nous ayons réalisé l’ascension hier.

Nous sommes sur la grosse route, la circulation est rythmée avec les arrivées des ferrys car c’est le plus souvent une petite file de voiture qui nous double puis plus rien. Les conducteurs sont plus ou moins avenants, certains font très attention en nous doublant quand d’autres nous serrent.

C’est à Botnen que nous quittons cette route pour un itinéraire secondaire. Le calme est très appréciable. Il est midi mais nous décidons de passer la dernière bosse avant de manger. Du coup, petite pause grignotage juste avant avec des fruits secs (ça change des pseudo M&M’s, et c’est meilleur au final).

A Ulsteinvik, nous rejoignons la route pour la montée mais nous sommes sur une piste cyclable. C’est un peu long mais la pente n’est pas très forte et régulière, aucun problème donc. C’est bientôt la fin de la montée, Maman a les yeux attirés par une couleur rouge sur le bas côté, un drapeau de la Norvège ! Chouette, nous allons pouvoir l’accrocher sur le vélo !

Attaquant la descente vers le prochain ferry, nous cherchons un endroit sympa où nous poser pour pique-niquer mais il n’y a rien et le vent de face ne nous aide pas à avancer… En plus, Papa a mal au genou de la dernière montée d’hier, pas cool… Mais voilà qu’à son tour, Lucas trouve un drapeau sur le bas côté ! Satanas en aura un lui aussi !

Nous sommes à l’affut du moindre endroit pour nous poser et dénichons une cour d’école ! L’endroit est parfait, les enfants pourront se défouler un peu.

Se défouler, se défouler… Au final, c’est un peu comme d’habitude, Martin embête son frère, Lucas hurle. Peu après le repas, nous sommes obligés de mettre fin aux jeux et de repartir.

A Hareid, nous ratons le ferry de peu. Le prochain est dans 30 minutes mais nous voyons un va-et-vient au supermarché d’à côté. Il est ouvert ! Nous filons y acheter du pain, des yaourts et des glaces (sauf Lucas, rien ne l’intéresse) !

Nous n’attendons pas le ferry bien longtemps. A bord, nous commençons à avoir nos petites habitudes: recherche de prises pour brancher nos téléphones, un café pour Maman, les enfants font le tour… Papa veut reprendre une glace mais Maman dit stop, elle vient d’expliquer à Martin qu’il n’en aurait pas une deuxième.

Traversée rapide, débarquement et nous voilà partis direction Ålesund. Enfin… Nous ne savons pas encore si nous allons y passer ou pas, la ville n’étant pas sur la route. Il y a un camping là-bas mais nous ne sommes pas certains d’avoir envie/besoin d’y aller, donc pour le moment, on avance jusqu’à la bifurcation, nous aurons toujours le temps de nous décider plus loin.

Une chose est sûre nous voulons nous arrêter plus tôt qu’hier. La vélo-route 1, dont nous ne voyons plus les panneaux depuis plusieurs jours, nous fait passer sous la route principale, tant mieux parce qu’elle est passante.

La bifurcation n’est même pas atteinte qu’un petit parc à côté d’une école nous fait nous arrêter. Peut-être serions-nous bien ici pour la nuit. Nous regardons la carte pour voir s’il y aurait mieux pas loin et dénichons un autre parc au bord de l’eau. C’est en contre-bas de la route, mais pourquoi pas. Ni une, ni deux, nous repartons pour un peu moins de 3 km.

En chemin, nous nous arrêtons à une maison et demandons de l’eau. Un papa de 3 jeunes garçons avec qui nous discutons un peu nous ravitaille avec plaisir et nous offre des glaces en complément ! Nous filons les déguster au parc.

Bon, c’est assez bruyant mais nous devrions être bien pour cette nuit. Il va nous falloir attendre un peu avant de monter la tente, il y a pas mal de monde. Un groupe de personnes fait du sport, d’autres font griller des saucisses et des jeunes jouent au beach-volley un peu plus loin. En attendant, nous profitons du soleil, les enfants courent partout (un peu comme d’habitude) et crient (un peu comme d’habitude), c’est vite insupportable (un peu comme d’habitude) mais on fait avec (un peu comme d’habitude). Tiens, il y a même des gens qui se baignent ! Brrr….

Vers 19h, Papa lance à manger puis nous montons la tente. Les enfants ont construit un port d’où ils font partir des bateaux. Mine de rien, il est déjà presque 22h, le soleil est encore là mais il va nous falloir aller dormir si nous voulons être en forme pour demain.