19 mai 24 – De Flatraket à Larsnes – 73 km (2301 km) – Ferry 3 km – J62

Cette nuit a été marquée de grosses bourrasques et de plusieurs averses mais ce matin, tout est rentré dans l’ordre. Nous parvenons même à prendre le petit-déjeuner dehors.

Nous partons peu avant 9h30, un peu plus couverts que ces derniers jours le soleil jouant à cache-cache avec les nuages. Comme la veille, nous longeons la plupart du temps la mer. Etant donné qu’elle rentre loin dans les terres, elle nous oblige à faire pas mal de kilomètres jusque pour atteindre l’autre rive.

Mais nos tours de roues nous rapprochent de gros nuages et très certainement d’une zone pluvieuse. Mieux vaut anticiper un peu et nous vêtir de nos vêtements de pluie. Ce qui, pour Lucas, est une catastrophe. Il se met dans tous ses états à l’évocation du pantalon de pluie, un vrai calvaire pour lui, pour Papa, pour l’équipe Diabolo et pour tous les habitants des maisons devant lesquelles nous passons…

La pluie n’est pas loin

Mais fort heureusement, l’épisode pluvieux n’est pas si long (une bonne demi-heure tout de même) et en bas de l’obstacle de ce matin il ne pleut plus. Et ça tombe bien parce que ça monte raide pour rejoindre l’autre côté de la (petite) montagne !

Ça fait mal aux cuisses !
De la neige
Allez Papa, allez Lucas !

Une descente rapide et nous voilà de nouveau au bord de l’eau, la suite des petites montagnes russes.

Point d’étape à Tunheim, nous avançons bien, il n’est pas encore 16h, du coup, malgré notre cinquantaine de kilomètres dans les pattes, nous décidons de pousser jusqu’à l’embarcadère du prochain ferry. OsmAnd et google street maps nous indique la présence d’une salle d’attente. Ce sera l’occasion de nous mettre au chaud, de recharger les téléphones et de planter la tente.

Nous franchissons une petite côte sans trop de souci, le vent étant avec nous.

Lors de la traversée d’Eidså, Maman voit un stade de foot avec un endroit sympa où s’arrêter mais Papa ne tourne même pas la tête, pour lui, nous allons au ferry. Nous filons donc jusqu’à Koparnes. C’est plat mais nous avons le vent de face, ça tire pas mal dans les jambes. La fatigue se fait sentir…

Mais c’est la douche froide… Le bâtiment a été rasé, il n’y a plus rien, même pas de point d’eau. Zut de zut ! Tant pis, nous montons dans le ferry. Après un check rapide sur le téléphone, il n’y a pas grand chose de l’autre côté, uniquement des maisons, des maisons… Eventuellement une aire de repos à environ 6 km mais il y a 150m de dénivelé pour y arriver, dur d’envisager d’y aller après ce que nous avons déjà pédalé…

Nous profitons de la courte traversée pour nous mettre un peu au chaud. En effet, de l’autre côté, il n’y a pas d’endroit où planter la tente. Nous profitons de la présence de quelqu’un sur sa terrasse pour faire le plein d’eau. Nous lui demandons s’il connaîtrait un endroit et il nous indique: l’aire de repos ! Bon… Nous avons de l’eau, si jamais nous trouvons quelque chose en chemin, nous pourrons toujours nous arrêter.

Mais rien de rien… Ah tiens, une carrière ! Mais non, faux espoir, rien de plat pour notre tente. Nous continuons donc et traversons Larsnes. Nous pourrions nous mettre sur un bout de pelouse mais c’est vraiment au milieu du passage, pas glop.

C’est donc parti pour, nous l’espérons, la dernière montée de la journée. Ça grimpe sec ! Nous donnons tout et atteignons cette fameuse aire de repos avec cette vue vue magnifique ! Nous sommes rassurés, nous allons pouvoir planter la tente.

Ça valait le coup quand même

Nous installons rapidement le camp et lançons le dîner (nous testons le maquereau à la tomate, c’est pas mauvais). Les garçons sont fatigués et donc insupportables. Nous nous couchons tard, peu avant 22h, le soleil ne nous aide pas à coucher les enfants tôt et ça ne va pas aller en s’arrangeant…

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8 réponses

  1. AnneV dit :

    Merveilleux, vous nous faites rêver ! Merci, et bon courage.

  2. Papy Christian dit :

    A présent plus de problème les jours de pluie et brouillard vous avez une corne de brume c’est super 🤗😊😉😆😄🤣🤣🤣
    Bonne continuation
    Gros bisous 😘😘😘😘
    Papy Christian

  3. Seb dit :

    Les paysages sont à couper le souffle ! Même si vous avez parfois des petits moments de doute, pensez à tout ce qui vous reste à découvrir ! Et à la belle photo du Cap Nord qui va trôner à côté de celle d’Ushuaïa dans le salon 😉
    Concernant la météo, je sais que c’est facile à dire mais … ici aussi on est sous la pluie 🙂

  4. Geneviève B. dit :

    Quel courage d’enfiler tous ces kilomètres et cotes. Les paysages sont magnifiques cela changent des mornes plaines allemandes.
    J’avoue qu’après une journée de vélo, j’aurai du mal à supporter la mauvaise humeur d’un enfant même justifiée. On va attendre encore un peu avant de partir avec Maël.
    Bisous

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