15 mai 24 – De Bergen à Nordanger – 57 km (2117 km) – J58
Finalement, le « coucher tôt » des enfants s’est transformé en « dodo tard ». Il faisait très chaud dans les chambres, du coup, ils n’ont pas réussi à s’endormir. Ils ont fini par sombrer peu avant 23h, soit: beaucoup trop tard !
Bref, ce matin, Papa et Maman sont réveillés avant le réveil de 7h, pour les enfants, c’est une autre paire de manches. Tout le monde se retrouve au petit-déjeuner, les affaires étant déjà quasiment toutes rangées, nous sommes prêts à partir à 9h15 (avec la fraicheur).
La traversée de Bergen est suivie par une longue phase de zone urbaine où nous suivons une route passante qui nous fait mal aux oreilles. En plus, nos yeux ne sont pas récompensés, la vue est la plupart du temps bouchée par des maisons ou autres bâtiments.
Mais il y a pire, dans les magasins, nous ne trouvons plus de quoi nous ravitailler en M&M’s… Qu’allons-nous devenir ?
Nous finissons par quitter enfin cette satané route. Forcément, elle passe dans des tunnels… Par contre, il y a des passages où ça monte sec, nous rendant dans l’obligation de pousser les vélos.
Nous apercevons le pont qui va nous permettre de rejoindre l’île de Flatøy. Par contre, pour le rejoindre, on nous fait monter, descendre, aller à gauche, à droite. A un moment, nous nous sommes même demandés si nous allions vraiment finir par le prendre, ce pont !
Peu de temps après, nous quittons déjà l’île de Flatøy par un deuxième pont plus petit et arrivons à Knarvik.
Nous commençons à avoir un peu faim et nous mettons en quête d’une zone à l’ombre pour pique-niquer. Ce n’est pas chose facile… Papa et Lucas finissent par dénicher une table à l’ombre entre un garage et un coiffeur. On peut faire plus glamour mais au moins, nous sommes au frais ! Le coiffeur vient d’ailleurs à notre rencontre, intrigué par les maillots de foot des enfants (ce sont ceux aux couleurs du Plateau-des-Petites-Roches). Il retourne dans son salon et revient avec des petits chocolats, c’est très gentil de sa part !
Profitant de la table et de l’ombre, nous enchaînons avec une petite séance de mathématiques (merci au groupe WhatsApp et aux enfants qui oublient leurs devoirs).
Nous repartons dans la chaleur (mais ne nous plaignons pas) sur notre route toujours passante et empruntons le dernier pont de la journée à Alversund.
Nous avons décidé de tirer tout droit et de ne plus suivre la vélo-route 1 afin de rejoindre plus rapidement un spot de bivouac enregistré sur iOverlander par Philippe, un suisse que nous avions rencontré à El Chalten, il voyageait avec sa fille ! Le monde est petit !
15h, nous faisons une pause courses pour le dîner. Nous craquons et achetons une boisson fraîche et des petites viennoiseries que nous mangeons directement sur une table devant le supermarché. Les batteries rechargées, nous nous remettons en route.
Nous avançons toujours et nous retrouvons sur une route large avec un goudron tout neuf. Bizarre, un panneau nous annonce que c’est payant pour aller à Austrheim, c’est sûrement parce qu’il y a un pont plus loin. Au bout de quelques kilomètres, Maman jette un coup d’oeil à son téléphone pour voir où nous en sommes. OsmAnd est perdu, pour lui, nous n’avons rien à faire là (la route est en pointillés pour lui). En fait, nous sommes sur une toute nouvelle route, payante pour les voitures. Au moins, c’est tout droit, par contre, pour la vue, ce n’est pas ça… Tant pis, maintenant nous sommes là, nous la continuons jusqu’au bout, elle va où nous voulons de toute façon, sans pont ni tunnel.
17h, une route en terre part sur notre gauche, nous l’empruntons jusqu’au bout et arrivons à un pré. Ce soir, nous aurons des vaches pour voisines. Nous serons bien ici, mais gare aux tiques, depuis que nous sommes en Norvège, nous en voyons beaucoup. Papa retourne un peu en arrière pour récupérer de l’eau puis nous lançons directement le dîner. Nous avons pensé acheté une sauce bolognaise (pour changer de tomates/thon) mais c’est raté, c’est en fait une sauce tomate tout ce qu’il y a de plus basique, avec une recette de préparation pour sauce bolognaise, il n’y a pas de viande (c’est le mot « til » qui change tout) ! Zut !
Quelques parties de cartes, du blog, le montage de la tente. A 20h, il fait encore plus de 20° mais nous devrions réussir à dormir. Nous sommes fatigués de notre étape !
Après tout le mauvais temps du début de périple, vous avez bien mérité ce soleil depuis quelques jours, pour profiter des superbes paysages et rouler + agréablement. Trop cool !
Au final, il ne fait pas si mauvais en Norvège ! Enfin… Pour le moment… Espérons que ça dure ! 🤞