12 mai 24 – De Sakseid à Osøyro – 59 km (2021 km) – Ferry 22 km – J55

Pas de pluie cette nuit et ce matin, le ciel est bleu. Le soleil est encore caché par le rocher au dessus de notre lieu de bivouac mais il ne va pas tarder à pointer le bout de son nez. Nous avons eu très chaud cette nuit, malgré le fait que nous avons tout laissé ouvert, il y a beaucoup de condensation et les couettes sont bien humides ! Il va nous falloir faire sécher tout ça.

Départ à 9h50, ce n’est pas si mal ! Le ciel s’est un peu voilé mais il fait déjà bon. Nous revenons sur nos pas et empruntons une route étroite et sinueuse (et toujours pas plate !).

Indra Håvik

Peu après Indra Håvik, nous retrouvons la 542 pour emprunter non pas un, ni deux mais trois ponts !

Les trois ponts
Sur le 2ème pont de presque 1 km de long
Sur le 3ème pont de plus d’1km de long

Nous laissons les îles Spissøy et Føyno derrière nous et faisons une petite pause grignotage. Nous décidons de ne pas passer par Leirvik et d’aller directement à Sagvåg. Au moment de bifurquer nous passons devant un Mac Donald’s. Martin voudrait manger là mais nous ne cédons pas, nous avons tout ce qu’il faut. Par contre, nous nous arrêtons juste après sur une petite aire de pique-nique, il est midi et nous serons bien installés.

Nous quittons le bord de mer pour rentrer dans une zone plus montagneuse. Nous passons devant une ancienne scierie rénovée. Elle fonctionne grâce à l’eau de la rivière. C’est l’occasion d’une petite pause.

Peu de kilomètres après, nouvelle pause pour la photo des 2000 km ! C’est un peu laborieux, Lucas est dans l’ombre de sa visière, Martin tient mal le compteur, Papa s’énerve et prend le compteur, Martin boude…

2000 km !

Et c’est enfin reparti !

Nous quittons la route principale pour emprunter une petite route de campagne. C’est beaucoup moins fréquenté.

Papa avait repéré un spot de bivouac potentiel peu avant Fitjar. Nous nous y arrêtons, l’endroit est vraiment pas mal, nous pourrions même nous baigner. Mais la journée de demain risque d’être difficile (avec une vraie côte), ce serait mieux de pouvoir raccourcir l’étape. De plus, il est uniquement 15h20. Décision unanime (mais après moultes tergiversations), nous continuons de rouler.

Le spot de bivouac que nous laissons derrière nous

Nous traversons donc Fitjar, une jolie petite ville en bord de mer et rejoignons le départ du ferry qui nous amènera à Haljem. Il y a foule ! Synchronisation parfaite, il arrive en même temps que nous. Comme hier, les véhicules débarquent et embarquent vitesse grand V.

Fitjar

45 minutes de traversée. Nous prenons notre goûter à l’extérieur puis allons nous installer au chaud à l’intérieur. Nous tentons de voir où nous allons pouvoir passer la nuit. Ce n’est pas évident… Nous verrons une fois de l’autre côté.

Les motos, moteur allumé, prêtes à foncer alors que nous ne sommes même pas encore à quai !

Nous pourrions éventuellement passer la nuit au terminal du ferry. Papa n’est pas très chaud, Martin non plus. Une carte nous indique une aire « nature » à un peu moins de 5 km d’ici. Il est déjà 18h mais nous décidons d’aller voir après avoir fait le plein en eau. Note pour plus tard : le mieux aurait été de s’arrêter dîner et de reprendre nos vélos ensuite éventuellement.

Le 2ème spot de bivouac

Ça monte, ça descend, nous poussons les vélos sur un petit chemin caillouteux mais finissons par atteindre notre destination. C’est très beau mais il n’y a pas grand chose de plat ! Maman part en mission de reconnaissance pendant que Papa lance le repas. Elle revient bredouille, mais avec  de jolies photos. Nous avons tout de même deux possibilités, nous pouvons donc rester ici.

Nous prenons finalement l’option petit bout de parking. Tout le monde est presque parti, nous ne devrions pas être dérangés pendant la nuit. Nous nous mettons au lit un peu trop tard. La bonne nouvelle, c’est que nous n’avons que 40 km à faire demain, la mauvaise c’est qu’il va falloir remonter jusqu’à la route et la pente est raide !

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