08 mai 24 – De Nedstrand à Grinde – 36 km (1884 km) – J51

Il est tombé quelques gouttes cette nuit mais rien de grave. Ce matin, tout est bien humide avec le brouillard. La pluie n’est pas au programme d’après la météo, espérons qu’elle a raison…

Comme tous les jours de gris, nous sommes un peu au ralenti, l’humidité ambiante n’arrangeant rien. Nous allons prendre notre petit-déjeuner au chaud dans la petite cuisine puis vient le moment du rangement… C’est long, très long… Quand nous sommes en tente, nous sommes peut-être la famille la plus lente du monde à partir ! Il est 10h40 quand nous quittons Nedstrand…

Des montées, des descentes, ça y est le plat c’est bel et bien fini ! Les moutons sont nombreux tout le long de la route. Nous longeons plus ou moins le fjord, c’est vraiment beau. Nous sommes accompagnés d’une sorte de bruine. Il pleut mais nous ne sommes pas vraiment mouillés. La météo avait annoncé nuageux sans pluie, nous ne nous attendions pas à toute cette humidité.

Nous sommes la curiosité du jour
En descendant vers Hindaråvåg

Après quelques courses à Hindaråvåg pour ce midi et ce soir, nous repartons dans ces paysages apaisants. Il n’y a pas beaucoup de voitures et la plupart d’entre elles font très attention en nous doublant.

A la recherche d’un endroit pas trop humide pour manger depuis un petit moment, Martin commence à désespérer. C’est un peu tous les jours comme ça avec lui. Généralement, il se met à avoir faim quand nous faisons les courses ou dès que la réponse à la question « quelle heure il est ? » dépasse midi. A partir de ce moment-là, tout ce qui compte pour lui, c’est s’arrêter pour déjeuner. Enfin, nous tombons sur un petit arrêt de bus ! Ouf !

Papa donne froid à Maman avec son short !

14h, nous nous remettons en route. Le pied de Maman va bien. Nous décidons de ne pas nous arrêter au premier camping que nous voyons (après environ 23 km) et d’avancer encore un peu.

Ce midi, nous avons englouti quasiment tout notre pain, nous faisons donc une pause à Skjoldastraumen pour en racheter. C’est l’occasion de faire quelques photos, le cadre est, comme depuis ce matin, magique !

Nous ne savons pas trop où nous allons nous arrêter ce soir. Il y a un camping dans quelques kilomètres mais il est assez cher. Nous allons donc regarder en chemin si nous pouvons planter la tente quelque part…

De temps en temps, nous avons une piste cyclable à disposition. Ce n’est pas plus mal car la circulation s’est densifiée cet après-midi.

Toujours pas d’endroit convenable. Nous tentons le bout d’un parking mais le sol est très humide, ce n’est pas idéal. Au final, nous arrivons au camping (il est immense !). La réception est fermée mais nous trouvons un homme en train de faire des petits travaux dans la zone des tentes/caravanes. Il nous confirme le prix (quasiment 30€), il y a une petite cuisine avec une table pour manger, les douches sont payantes (c’est quand même abusé !). Les enfants, eux, sont convaincus par l’endroit car il y a une grande aire de jeux.

Maman hésite à continuer jusque Haugesund, il faut dire que la météo de demain n’est pas très avenante: pluie toute la journée… mais Papa préfère préserver son pied et a peur de son état si jamais nous continuons de rouler. A force de tergiverser, il n’est plus temps de faire les 20 derniers kilomètres, nous allons donc rester ici. Dommage, nous aurions pu rester 2 nuits à Haugesund et éviter de rouler sous la pluie (Papa n’avait pas vu les choses sous cet angle). Dans tous les cas, demain soir, nous serons au chaud et au sec, nous sommes accueillis par Miriam, une warmshower.

Après avoir installé la tente, nous filons faire l’école (nous avions complètement oublié ce matin) et enchaînons avec le dîner. Nous pourrons arriver à Haugesund à n’importe quelle heure demain, Miriam devrait être chez elle car c’est férié ! C’est l’ascension, nous l’avions oublié celui-là ! Les magasins devraient être fermés, zut de zut…

Nous avons acheté un jeu de cartes ce midi et faisons une partie d’idiot ce soir. C’est Hannah, une de nos hôtes en Belgique, qui nous avait appris ce jeu. Dur dur de se souvenir des règles, nous aurions du prendre plus de notes, heureusement, internet est notre ami ! Oufti !

Il est ensuite temps d’aller se coucher !

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