25 juillet 22 – De Saint-Nazaire-en-Royans à Rovon – 37 km (353 km) – J12

Notre emplacement était très grand, mais ressemblait plus à un talus qu’autre chose… Nous avions tout de même trouvé un peu de plat et nous avons bien dormi. Nous faisons sécher nos affaires (une partie mouillée à cause de la rosée et une autre toujours mouillée de la lessive) et prenons le petit-déjeuner. 9h15, nous prenons la route.

Nous n’allons pas récupérer la V63 de suite afin de ne pas faire un détour, nous coupons par des petites routes agricoles. Nous commençons par affronter une forte pente, ça fait mal aux jambes de bon matin ! Le trajet est calme, joli et rempli d’arrosages automatiques.

Nous récupérons la V63 et faisons une halte à Saint-Romans pour manger des pains au chocolat tout juste sortis du four ! Pour reprendre, nous traversons l’Isère et voilà qu’une nouvelle montée se présente, elle est longue et raide, ouch ! Tire-vélo pour Lucas, Maman pousse un peu Martin qui réussit quasiment tout seul.

Nous zigzaguons entre les noyers, parfois à l’ombre, parfois au soleil. Encore une bonne côte, mais tout le monde la passe sans encombre.

Nous passons devant la cochonaille, ça sent vraiment mauvais… Puis Martin et Lucas chantent en boucle :

• « Moi, j’aime le saucisson !« 
• « Sau-ci-sson, sau-ci-sson« 
• « Avec des cornichons« 
• « Cor-ni-chons, cor-ni-chons« 

Pause à Beaulieu où nous avions bivouaqué puis nous enchaînons par Vinay pour la pause pique-nique.

Nous repartons direction Saint-Gervais (pas celui de Papy et Mamie, ça fait un peu loin), nous allons essayer de bivouaquer par là-bas. Grenoble est à la fois proche et loin maintenant !

La pluie est annoncée vers 15h00 et la météo a vu juste. Heureusement, nous avons trouvé un endroit au sec sur le devant de la bibliothèque. Nous allons attendre là que le temps se calme. Entre 2 averses, nous explorons les alentours pour trouver un endroit où se poser.

Richard a trouvé un terrain de foot à côté d’un cimetière, très calme, très peu de maisons et jolie vue ! Nous irons là-bas aux alentours de 20h30. Nous continuons à jouer/bouquiner/patienter… Dur pour les parents de rester là à attendre…

La pluie a cessé, nous nous installons côté terrasse pour le dîner. Si nous avions des tentes autoportantes, nous nous serions sûrement mis là.

Il est l’heure. Nous filons installer les tentes. Arf, il se remet à pleuvoir. Tout va bien, ce sont juste quelques gouttes. Les enfants se couchent, nous suivons pas loin derrière. Il n’y a pas un bruit pour le moment, le pied. Dernière nuit dans la tente, un petit pincement au cœur pour moi (et sûrement pour d’autres)…