15 mars 20 – De la D615 (PK 31) à la D611 (PK 6) – 46 km (10647 km) – J347
Ce matin, le ciel est bleu d’un côté et gris de l’autre. Les nuages gagnent du terrain mais le soleil tient bon ! Nous prenons le petit-déjeuner, plions la tente et partons.
Nous terminons l’ascension du col de Llauro, nous sommes au milieu des arbres, c’est paisible. Nous découvrons également des vignes.
Nous voilà au milieu des vignes, encore une fois, nous en prenons plein les yeux !
Nous traversons un petit village et trouvons du pain dans un petit bar épicerie. On dirait que tout le village est là alors que les bars sont sensés être fermés… Nous tombons ensuite sur un petit supermarché où nous pouvons acheter les dernières choses qui nous manquaient.
Nous continuons la route jusqu’à Thuir qui ressemble vraiment à un village fantôme ! Nous déjeunons sur une place, le parc est fermé, les nuages sont partout, il fait froid… Les quelques personnes qui passent sont celles qui vont voter.
Nous repartons et traversons maintenant des vergers en fleur.
Puis c’est le deuxième col de la journée, le col de la Dona. Ils ne sont pas bien haut, les montées se font facilement. Cette fois, c’est un champs d’éoliennes que nous traversons ! Avec le vent qui souffle aujourd’hui, elles tournent vite et font un bruit d’enfer !
Une belle descente suit cette belle montée… Nous ne soupçonnions pas une minute la beauté du coin !
Nous faisons le plein d’eau à Estagel, encore un joli petit village. Ici aussi, tout est désert, les gens vont au bureau de vote, quelques-uns pêchent ou démontent la fête foraine qui a été annulée.
Il va être temps de trouver où dormir. Nous quittons donc la ville pour trouver un emplacement isolé. Sur la départementale, changement radical, il y a beaucoup de circulation ! Les gens nous klaxonnent pour nous pousser… Heureusement, nous bifurquons rapidement !
Nous montons dans les vignes, prenons un petit chemin et trouvons l’endroit presque parfait (il manque de plat). Nous plantons la tente à l’abri du vent. Nous avons des nouvelles du coronavirus… Ça ne sent pas bon du tout… Il faudrait peut-être songer à changer nos plans… Nous décidons donc de nous rapprocher de Narbonne. Là-bas, nous prendrons peut-être le train… Nous savons que grâce à Denis et Geneviève, nous aurons un toit en arrivant. Nous aviserons demain…
En attendant, c’est le moral en berne que nous terminons cette journée… Nous dînons et allons nous coucher.
J’espère que très vite vs allez trouver un lieu de confinement
Faites attention à vs tous