14 mars 20 – De Molló à la D615 (PK 31) – 60 km (10601 km) – J346
Ce matin, la tente est sèche ! Super ! Par contre, le ciel est bien couvert, nous nous pressons donc de tout ranger. Nous prenons le petit-déjeuner, les enfants vont jouer aux jeux et nous sommes prêts à partir avant 10h30. Pause pipi au bout du chemin, nous tombons nez à nez avec les entrechats !
Nous terminons l’ascension qui va nous permettre de rejoindre la France. Une fois de plus, nous montons bien, ça nous fait plaisir ! Nous profitons de la vue sur Molló.
Et voilà le col ! Il ne fait pas chaud là-haut ! Nous nous couvrons, trouvons les caches et faisons LA photo de la journée, celle avec le panneau d’entrée en France. Aucun soucis pour passer, aucun policier… Quelques voitures et des cyclistes seulement.
Nous attaquons la rapide descente vers Prats-de-Mollo-la-Preste. Nous nous régalons même si nous avons un peu froid. Le village est magnifique. Nous y faisons notre pause déjeuner en compagnie de Josiane, 68 ans et pleine de vie, qui nous fait la discussion (une vraie pipelette). Nous entendons les gens parler entre eux en français, quelle sensation étrange…
Nous continuons notre descente dans des gorges avec un léger vent de face. Au fond, la rivière du Tech est vraiment claire. C’est vraiment chouette !
Pause jeux à Amélie-les-Bains, nous allons ensuite faire des courses au supermarché. Surprise, il n’y a presque plus de pâtes ! Nous prenons l’un des derniers paquets, heureusement pour tout le reste, aucun problème. Mais qu’est-ce que ça va donner dans les prochains jours ?
Nous récupérons une ancienne voie ferrée. Pour avoir de l’eau pour ce soir, il nous faut taper à la porte d’une maison, nous n’avons rien trouvé en ville… Premier essai et aucun soucis ! Nous repartons donc en espérant trouver un endroit où bivouaquer. Nous avançons, nous avançons mais rien… En plus, le coin est pas mal urbanisé…
Arrivés à Ceret, nous décidons de laisser la pirineXus (qui nous ramenait vers la côte) pour passer par des petites routes. Nous recommençons à grimper et toujours rien. Nous voyons un homme faire du terrassement et lui demandons s’il sait où nous pourrions nous poser. Il nous conseille de prendre le petit chemin en face, il doit y avoir du plat à un moment, là où il y avait des ruches auparavant. Ni une, ni deux, Papa va voir et en effet, nous trouvons une place, loin de la route et avec une super vue ! Quelle chance !
Un petit dîner, tous au chaud sous la tente et nous filons nous coucher.
Amélie les bains et ses sources d eau chaude…. ça me rappelle l internat…. des bises