16 février 20 – De Punta del Diablo à Aguas Dulces – 52 km (9938 km) – J319
Le réveil sonne à 06h30, mais de nouveau, il est difficile de se lever… Vers 07h00, nous prenons notre petit-déjeuner. Le soleil brille, il fait déjà très chaud. Nous dégoulinons même sans rien faire !
Vers 09h00, les enfants deviennent pénibles, Lucas crie. Le gérant vient réprimander Papa et Maman. Ici, on peut mettre de la musique jusque plus de minuit, mais par contre, on ne peut pas se lever à 09h00. Bref, les parents ne se formalisent pas et terminent de ranger. Nous faisons la connaissance d’un cycliste brésilien. Il vient essayer le voyage à vélo en Uruguay avant de se lancer. A 10h00, nous sommes prêts à partir.
Nous commençons la journée par une visite rapide de la petite ville. Nous nous rendons sur la playa de los pescadores. Ici, les parasols (déjà nombreux ce matin) sont posés autour des bateaux de pêche. D’ailleurs, au moment où nous passons, l’un d’eux est remonté sur la plage.
Nous remontons ensuite pour faire des courses et nous mettons en route. Il est déjà presque 11h00. Comme hier, nous suivons la ruta 9. Il fait horriblement chaud. Au loin, nous voyons le Lago Negro. Nous avons l’impression de rouler depuis 3 heures alors que cela ne fait que 50 minutes !
Tout le long de la route, il y a des petites maisons pour des vendeurs de produits faits maison, pain, miel, dulce… Nous faisons une petite pause à l’ombre pour grignoter, avec la chaleur, nous ferions bien la sieste…
Nous passons ensuite devant une aire de repos pour cyclistes. Voilà qui est marrant !
Il est plus de 13h30, c’est l’heure de la pause déjeuner. Nous sommes crevés ! Nous dénichons un coin à l’ombre et mangeons. Nous prenons même le temps de nous allonger un peu.
A l’entrée de Castillos, nous rencontrons un français qui fait du stop. Il travaille dans les événements sportifs et prend des vacances en Uruguay entre l’open de Melbourne et la saison de NBA. Il a fait du vélo de Trondheim à Bayonne l’année dernière et pense partir pour un plus long voyage.
Nous sommes presque arrivés à destination. La route monte légèrement et nous avons un petit vent de face. Cela ne nous simplifie pas la vie, mais nous tenons bon. Autour de nous, les troupeaux sont au milieu des palmiers, une grande première.
Nous sommes à la fin de nos réserves d’eau. Mais tout va bien, nous y sommes ! Bonne surprise, nous tombons sur un camping. Nous pensions bivouaquer mais avec ces chaleurs, nous ne sommes pas contre une bonne douche avant de nous coucher. De la même manière qu’hier, nous installons la tente et filons à la plage !
Elle est super, il y a de l’ombre (même si avec notre arrivée tardive, nous n’en avons pas vraiment besoin…). Nous sautons dans l’eau fraîche. De nouveau, les enfants sont joyeux et ils se régalent. Il n’y a plus moyen de les arrêter. Nous voulons y aller mais ils passent leur temps à retourner dans l’eau et à se rouler dans le sable.
Nous partons à 18h30, faisons un petit tour rapide à vélo et dégustons des tortas fritas. Puis nous rentrons au camping. Fin d’installation, douche, repas. Les enfants sont crevés, les parents aussi. Maman n’a même pas le courage d’écrire l’article…
Nous regardons un peu l’itinéraire. Il nous reste 366 km jusque Montevideo, comment allons-nous nous organiser ? On dit que la nuit porte conseil alors tout le monde va se coucher sauf Papa qui fait lessive et vaisselle.
coucou les Doudous
gros bisous de papy Christian 😘😘😘😘