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25 janvier 20 – Du Refugio Pingüino au PK 80 (Y85) – 66 km (9383 km) – J297

Maman et les enfants étaient moins serrés à l’étage, du coup, ils ont mieux dormi. De même pour Papa qui a dormi en bas. Lucas s’est quand même agité toute la nuit, nous ne savons pas ce qu’il lui arrive.

Le réveil sonne de nouveau à 06h00, c’est difficile mais cela nous permet de pédaler plus tranquillement. Ce matin, nous traînons un peu, il fait gris et froid dehors, ça ne nous motive pas trop. Nous finissons par partir un peu avant 09h00.

Nous longeons toujours la baie, le ripio est bien mieux que la veille, le vent souffle mais nous sommes protégés par le bord de la route. De toute façon, il nous aide de manière générale. Nous ne nous lassons pas des paysages, pourtant, il ne varie pas beaucoup. Peut-être que nous savons que c’est bientôt fini alors nous en profitons…

09h35, Papa dit avoir vu un tatou. Tout le monde s’arrête et va voir son terrier. Il ressort et s’avance un peu vers nous. Nous restons presque 10 minutes à le regarder.

Nous faisons quelques montagnes russes. Nous sommes entourés de moutons et de guanacos. La plupart du temps, ils ont peur de nous et s’enfuient. Quelques fois, les guanacos tentent de ne plus bouger comme s’ils pensaient que nous allions ne pas les voir… Martin et Lucas se sont endormis. La piste est bonne, ça ne secoue pas trop.

Nous continuons d’avancer dans la pampa, à droite toujours la baie. Quelques gros rochers font leur apparition, que font-ils ici ?

Nous descendons vers la baie l’espace d’un instant. Avec le vent qui souffle, il y a des vagues !

Petite pause à côté d’un enclos à mouton. Les rampes doivent sûrement servir à les faire monter dans les camions.

Le refuge de Cameron est en vue, il est énorme ! A l’intérieur, il y a trois lits et une grande table. Tout est prévu pour un poêle mais ici aussi, il semble avoir disparu. Il y a même l’électricité, fournie par un panneau solaire, c’est vraiment le grand luxe ! A l’arrière, il y a un rack à vélos à côté d’une barre pour attacher les chevaux. Papa file acheter à manger à Cameron pendant que Maman et les enfants l’attendent à l’intérieur.

Malheureusement, Papa revient bredouille. Il n’y a rien à acheter à Cameron. Voilà qui nous met un coup au moral. Notre stock de nourriture pour le midi est quasiment terminé. Au pire, il nous restera des biscuits. Il a tout de même réussi à récupérer de l’eau. En discutant avec un habitant, il apprend qu’il y avait une cuisinière à bois dans le refuge, mais en un jour, elle a été volée ! Les enfants sont déçus, ils voulaient dormir dans le refuge cette nuit, mais sans ravitaillement, les parents préfèrent se remettre en route.

Nous déjeunons. Des personnes arrivent en voiture, nous discutons un peu puis elles décident d’aller dans le refuge suivant (celui des pingouins) pour manger. Un peu plus tard, c’est au tour d’un couple, toujours en voiture. Il se pose pour manger, de notre côté, nous avons terminé et rechargeons les vélos.

Au moment de reprendre la route, Maman entend Papa hurler. Il semble en colère après Lucas. Il s’avère que Lucas a changé de vitesses (passage du grand au petit pignon) brusquement, alors que Papa commençait à rouler. Résultat, la chape du dérailleur est tordue ! Nous avons de la chance, tout aurait pu être cassé ! Papa redresse comme il peut, ça devrait tenir… Mais Lucas ne comprend même pas qu’il a fait une grosse bêtise…

Nous quittons la baie pour nous enfoncer dans les terres. Ça grimpe mais rien de bien méchant. Et surtout, nous avons le vent qui nous pousse fort ! C’est agréable ! Pour couronner le tout, le soleil fait son apparition, nous nous réchauffons, cela fait du bien !

Ensuite, c’est la désertitude… Mais une belle désertitude ! Il n’y a pas énormément de circulation, la piste est toujours très bonne. Petit bémol pour leurs virages en gros dévers et plein de graviers. C’est casse-gueule !

Nous avançons bien et trouvons un lieu de bivouac vers 17h30. Il est parfait ! Les enfants jouent dans les arbres, Martin monte (trop) haut et n’arrive plus à redescendre ! Assez rapidement, nous lançons le dîner. C’est Martin qui assiste Papa, il n’en perd pas une miette. Il veut savoir faire pour quand il voyagera tout seul dit-il ! Nous avons beaucoup de mal avec lui en ce moment, il est insolent, répond à tout ce qu’on lui dit, passe son temps à embêter son frère. Il est ingérable ! Alors pour une fois, le voir s’intéresser à ce que son père ou sa mère fait, ça fait plaisir !

Nous mangeons dans la tente, Martin sort faire la vaisselle avec Papa, Lucas se couche. Il est fatigué. Ce n’est pas étonnant avec les deux dernières nuits qu’il a passées… Puis tout le monde se couche. Nous l’avons bien mérité !

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1 réponse

  1. Christophe dit :

    Sympa le bivouac ! Et les refuges sont pas mal du tout, tout est fait pour les voyageurs aventuriers c’est sympa.

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