16 décembre 19 – De Cochrane à Don Arturo – 50 km (8056 km) – J257
Les chiens ont aboyé une grande partie de la nuit, il doit y avoir plusieurs gangs en ville. Mais cela ne nous a pas empêchés de dormir !
Etant donné que nous devons attendre l’ouverture du supermarché, nous ne sommes pas trop pressés. Nous nous levons pourtant quasiment à la même heure que d’habitude, nous sommes réveillés même sans le réveil ! Presque tout le monde quitte le camping, nous les regardons partir tout en préparant nos affaires. Un jeune a acheté un vélo ici pour remonter la carretera australe, il ne commence pas par le plus facile !
Edson est prêt mais il nous attend, il a récupéré un nouveau pneu au camping, Papa en avait trouvé un pendu à un arbre, aux bonnes dimensions. Il est un peu abîmé mais ce n’est rien comparé à celui d’Edson !
Ça y est, le supermarché est enfin ouvert, Papa va faire des courses pour les quelques jours à venir. Après Cochrane, il n’y a pas grand chose pour acheter de la nourriture, nous nous chargeons donc un peu plus que d’habitude. Les courses faites et rangées, nous partons direction la pompe à essence. Le pompiste refuse de remplir la bouteille de coca, du moins au début. Voyant que Papa ne part pas, il finit par céder : “une seule fois hein !”. De toute façon, nous n’avons pas prévu de repasser par ici, donc pas de soucis.
Nous voilà donc vraiment partis, il est déjà midi ! Edson est devant, au carrefour, il tourne à droite, bizarre, ce n’est pas la bonne direction. Peut-être veut-il aller à la ferreteria… Nous continuons notre route.
A la sortie de Cochrane, Maman s’arrête pour mettre son pantalon, finalement, il fait froid avec le vent… Nous attaquons la montée et Edson nous rattrape. En fait, il s’était trompé de sens ! Il faut le faire quand même !
La première montée terminée, nous plongeons vers la laguna Esmeralda. Puis nous la longeons, il ne fait pas très chaud avec le vent qui souffle. Un lièvre est écrasé au bord de la route, un condor est en train d’en faire un festin !
Nous faisons la pause déjeuner sous des arbres, un peu abrité. C’est un bel endroit pour un bivouac.
Le vent nous accompagne pour la reprise. Nous traversons un rio et commençons à prendre peur en voyant la côte qui nous attend au loin…
Ouf ! Il y a une bifurcation, la grosse montée n’est pas pour nous !
Nous continuons de monter mais tranquillement, ou presque. Encore une fois, les paysages sont agréables à regarder.
Ça monte, ça monte… Nous commençons à fatiguer. Il est déjà plus de 16h00 et nous voudrions rouler encore. Nous faisons une pause grignotage pour remonter le moral des troupes. Maman a aussi mis de la musique pour le plus grand plaisir de Martin.
Nous arrivons enfin au bout de cette longue montée…
La descente est belle et bien pentue ! Ça ne fait pas semblant, nous plongeons littéralement dans la vallée, sur du ripio bien ondulé ! Le vent nous freine pas mal, mais nous en profitons quand même.
Enfin arrivés, nous découvrons qu’Edson ne s’est pas posé juste au pied de la descente. Mais le spot est pas mal. Martin se met à pleurer, il voudrait rejoindre Edson. Nous savons où il est, ce matin, il nous a dit qu’il voulait aller jusqu’à un petit camping dans le jardin d’une maison. C’est à 4 kilomètres d’ici, à plat. Il est déjà 18h00 mais pour faire plaisir à Martin, nous remontons sur les vélos…
Nous retournons donc affronter un peu le vent et la piste. Nous sommes assez rapidement à la maison mais nous sommes lessivés. Le jardin n’est pas vraiment idéal pour notre tente… Ce n’est pas vraiment plat. Les gérants ne sont pas aussi sympathiques que décrits dans iOverLander de premier abord… Le contact est assez froid. Mais nous pouvons cuisiner et manger à l’intérieur, au chaud, c’est déjà ça.
Lucas nous fait une belle crise pour le dîner, nous sommes crevés et avons vraiment du mal à supporter… Nous mangeons rapidement et allons nous coucher. Ce soir, Maman ne prend même pas le temps d’écrire l’article, elle veut juste dormir !
Je m’aperçois que j’ai completement omis de vous souhaiter de très bons moments en famille pour ce temps de fêtes de fin d’année… je vous lis quotidiennement et vous faite parti de mon horizon d’attente des jours suivants en me demandant qu’elles auront ėtė vos nouvelles decouvertes. Allez, je me demande aussi si les petits bouts ont enguirlandés les vélos en guise de sapin 😉
Je vous envoie plein d’energie d’ici, profitez bien, Cathy des Dezagenzig
Merci beaucoup !
Bonnes fêtes à toi aussi et à toute ta famille 🙂