05 décembre 19 – De Villa Los Torreones à Coyhaique – 42 km (7665 km) – J246
Nous étions bien à l’abri sous l’arbre, tout est sec ce matin ! Les oiseaux ricanent depuis 06h00, ils ont réveillé les parents mais pas les enfants. Nous prenons le petit-déjeuner, les enfants jouent au bord de l’eau. Nous plions tout et nous mettons en route. Petite routine matinale quoi !
Le temps est nuageux, il fait frais. Le vent souffle mais nous l’avons dans le dos ! Malgré le profil plutôt montant, nous avançons bien. Il y a moins de fleurs au bord de la route et moins de neige sur les montagnes autour.
Aux alentours de midi, le vent souffle encore plus fort. Nous voyons les arbres se pencher, nous sommes heureux de ne pas aller dans l’autre sens !
Nous longeons le rio et attaquons la vraie montée avant le repas. Le vent nous pousse, nous en profitons !
Un peu après la moitié de la montée, la route devient pavée. Non mais vraiment… Ils devaient avoir tout un stock à passer. Ça ne nous facilite pas la tâche mais nous ne baissons pas les bras !
La partie la plus dure est passée et un abri-bus nous fait de l’œil. Nous nous arrêtons pour la pause déjeuner, abrités du vent. Coyhaique n’est plus qu’à 11 kilomètres !
Dernière partie de l’étape, le vent nous donne des claques dans le dos et parfois un peu de côté. Il nous faut être prudents avec la circulation, histoire de ne pas se faire pousser sous un camion. Nous passons des zones de travaux sans encombres. Nous nous arrêtons à un point de vue au sommet pour faire une photo mais le vent insiste pour que nous descendions jusqu’à la ville !
Nous voilà arrivés en ville, il n’est même pas 16h00. Nous filons directement au camping pour nous installer. Il est un peu à l’écart, au bout d’une grande descente (le départ sera rude !). Il y a déjà pas mal de tentes, nous faisons la connaissance de Maël, un français qui voyage depuis 7 ans déjà. Nous retrouvons Lucas et Rafaele, les 2 italiens !
Il est tôt, nous faisons une lessive, Papa change les plaquettes de son vélo (il était plus que temps !), Maman va faire des courses. Nous serons prêts pour repartir directement demain.
Nous voyons arriver Edson ! Il nous a rattrapé. Il a pris la piste pour venir et nous dit qu’elle est très mauvaise. Une camionnette s’est arrêtée 30 km avant la ville en lui proposant de monter, il n’a pas pu refuser !
Nous dînons et nous couchons tard. Encore une journée bien remplie qui se termine.