12 novembre 19 – De San Carlos de Bariloche à Villa Llao Llao – 24 km (6906 km) – J223
Ce matin, pas de réveil. Nous ouvrons les yeux vers 8h00. Toute la famille se lève doucement, sauf Lucas qui reste au lit encore un peu. Nous prenons le petit-déjeuner tranquillement puis commençons à ranger les affaires.
Nous savons que nous avons le temps alors nous ne nous pressons pas. Nous lavons le studio mis à disposition par Miguel. Nous appelons Papi et Mamie. Nous discutons avec Miguel. Au final, il est plus de midi quand nous partons. Nous ne mangeons pas à la maison, nous allons plutôt essayer de trouver une plage pour pique-niquer. La chienne de Miguel, Luna, nous accompagne un peu puis nous lui disons de rentrer à la maison, nous avons peur pour elle avec la route.
Ah, la route… Encore beaucoup de circulation aujourd’hui. Nous passons devant l’école militaire de montagne avec son scooter et sa voiture des neiges.
Les quartiers chics s’enchaînent, des beaux hôtels, des cabañas et des maisons énormes… Quasiment tout le lac est privatisé de ce côté heureusement, ils maintiennent quelques plages publiques. C’est d’ailleurs sur l’une d’elle que nous nous arrêtons manger.
Nous arrivons assez rapidement à Villa Llao Llao. Nous allons faire une cache puis profitons de la chapelle située à l’entrée de la ville. Nous découvrons l’existence d’une appli mobile pour donner les horaires des messes du monde entier !
Depuis le point de vue, nous voyons assez rapidement qu’il ne va pas être évident de camper… Ah tiens ! Un camping est fléché, sur OsmAnd, il est taggé école… Hum… Nous décidons d’aller voir. C’est l’échec, il s’agit d’un camp musical, fermé en ce moment de surcroît. Au moins, nous avons pu profiter des paysages grâce à ce détour ! Puis nous allons vers l’embarcadère en passant à côté du golf et de son hôtel. Inutile d’aller demander, ce ne doit pas être dans notre budget…
Une cache plus tard, voilà l’embarcadère. Nous découvrons qu’il va nous falloir payer l’entrée du parc en plus des billets de bateaux, plus une taxe de port. Pfff…
Toujours rien pour camper, nous allons à la supérette pour acheter des biscuits, elle n’a pas trop d’idée. Papa monte voir à côté du poste de police, il y avait un coin sympa. On lui dit que le terrain appartient à un collectif d’une douzaine de personnes, et que de toute façon, ils ne voudront pas. Tant pis, nous allons tenter chez l’habitant. Quelqu’un voudra bien nous ouvrir son jardin. Aux deux premières maisons, nous essuyons des refus. Dans toutes les maisons suivantes, il n’y a personne. Nous finissons par arriver au fond d’une impasse, les maisons doivent être des résidences secondaires. Un petit emplacement nous fait de l’œil… Ce sera parfait pour ce soir !
Papa retourne à l’embarcadère chercher de l’eau pendant que Maman prépare pour manger. Nous ne traînons pas pour passer à table et dînons avec le soleil ! Presque pour la première fois, nous montons la tente après le repas. Nous ne verrons qu’un employé de maison passant la tondeuse et deux touristes se baladant à pied. Avec le vent, il ne fait pas chaud, nous filons vite nous coucher. Demain, il ne faudra pas traîner pour aller prendre notre premier bateau ! Il faut y être à 9h00 !