28 octobre 19 – De Media Agua à Jocoli – 74 km (6629 km) – J208
Nous n’étions pas seuls dans la salle cette nuit, une horde de moustiques s’était jointe à nous… Nous avons donc laissé la climatisation allumée et mis de l’anti-moustique. Avec ça, nous avons bien dormi.
Quand le réveil sonne ce matin, le vent souffle déjà fort. Nous voyons les arbres bouger dans le mauvais sens… Cela ne donne pas du tout envie de se lever. Mais bon… Il nous faut avancer alors nous sortons des couettes. Martin, lui, dort d’un sommeil profond, nous le laissons se reposer. C’est donc à trois que nous prenons le petit-déjeuner, la marmotte finit par nous rejoindre, quasiment à la fin.
Nous profitons de notre journée internet illimitée pour appeler Lalie et Kyan, les colonies sont terminées et ce sont les vacances scolaires. Ensuite, nous plions tout et sommes assez rapidement prêts à partir. Il est 09h00 quand nous nous mettons en route, nous n’avons pas pu croiser Zulma, c’est dommage.
Nous retrouvons notre 2×2 voies soufflée par le vent. Il y a plus de trafic aujourd’hui mais nous occupons la voie de droite, tout se passe bien.
La route passe ensuite en 2×1 voies, mais il y a un large bas-côté. C’est toujours bon pour rouler. La route est très monotone, ligne droite, vent, pas grand chose à regarder… Ah si, le rétroviseur pour vérifier qu’il n’y a pas un gros camion qui arrive. A chaque fois, nous sommes aspirés vers l’avant. Et quand le camion arrive en face, nous prenons une grosse claque…
Nous arrivons dans la province de Mendoza et franchissons un péage puis un poste de contrôle phytosanitaire où les vélos se font asperger d’un produit par dessous, l’équipage en prendra également au passage. Il n’y a plus d’accotement, par contre, il y a toujours autant de circulation. Ce n’est pas agréable du tout. Nous faisons régulièrement des pauses et nous nous motivons pour continuer à avancer. Au moins une bonne nouvelle, le vent s’est calmé. Autre bonne nouvelle, un warmshower est disponible pour nous accueillir à Mendoza. Super !
La chaleur est écrasante, pour le déjeuner nous avons besoin d’ombre. Nous voyons des arbres un peu plus loin, ils devraient faire l’affaire. Mais le un peu plus loin est en fait beaucoup plus loin ! Tant pis, nous roulons et nous tombons sur San Expedito bien installé à l’ombre. Nous lui tenons compagnie le temps du repas.
Encore et toujours des lignes droites… La journée est très longue… Nous traversons des passages à gué (à sec) gigantesques. Il faut vérifier le niveau d’eau avant de passer, dur de croire qu’il peut y en avoir autant sur une si grosse largeur ! La toise est installée au milieu du gué, au point le plus bas, de sorte que si l’on arrive à lire la mesure, le plus dur est passé, ou bien le véhicule est déjà en train de flotter.
Nous retrouvons enfin un peu de végétation. Les arbres font une bonne ombre sur la route, elle est toujours aussi ennuyeuse mais au moins, nous sommes au frais de temps en temps.
Nous touchons notre but, nous voilà à Jocoli. Sur la gauche de la route, un glacier ! Parfait pour le goûter ! En Argentine, nous ne risquons pas de maigrir. Cela risque même d’être l’inverse ! Nous demandons à Gladys si elle sait où nous pourrions camper pas loin. Elle nous propose de le faire dans sa future maison. C’est très gentil de sa part et ce sera parfait pour nous ! Nous nous posons, dégustons notre goûter, les enfants se posent devant la télévision avec Milan le petit-fils de Gladys.
Pendant que nous allons monter la tente, les enfants restent au glacier avec la Maman de Milan. A notre retour, nous emmenons les trois enfants aux jeux pas loin de la maison.
Papa prépare le dîner. Nous le prenons assez tôt et retournons manger une glace pour le dessert. La chaleur nous a tous épuisés, nous allons rapidement nous coucher.