20 octobre 19 – De Pagancillo à RN 76 (5 km après le sommet) – 67 km (6164 km) – J200
Aujourd’hui, c’est la fête des mères en Argentine, alors bonne fête à toutes les mamans qui lisent ce blog !
Le réveil sonne à 6h00, dur, dur… Les parents se lèvent et déjeunent. Ils réveillent ensuite les enfants, de nouveau, Lucas a plus de mal à se lever que Martin. Nous plions toutes les affaires et prenons une douche. Nous sommes prêts à partir un peu avant 09h00. C’est plus tard que ce que nous aurions aimé mais ce n’est pas grave.
Nous passons une dernière fois sur la place pour synchroniser nos téléphones puis nous mettons en route. Grosse déception, le vent souffle déjà un peu, nous vous laissons deviner dans quel sens… C’est parti pour les grandes lignes droites habituelles, dans le désert.
Nous voyons de nombreux petits oiseaux qui nous font penser à bip-bip, le road-runner, sans les pattes qui tournent ni le coyote. Impossible à prendre en photo, ils courent vite et s’enfuient en nous sentant arriver. Nous voyons un animal traverser la route, ça ressemble à un lapin mais haut sur pattes. Nous apprendrons plus tard qu’il s’agit d’un mara. Nous étions tellement occupés à le regarder que Maman a oublié de sortir l’appareil photo !
30 km plus tard, aux alentours de 11h30, le vent souffle plus fort, nous faisons une petite pause à l’entrée du parc Talampaya. Nous sommes accueillis par un guanaco, il traverse juste devant nous. La pause est l’occasion de boire une boisson et des cafés et de se faire questionner. Nous ne faisons pas le tour en bus, ni le tour du parc à dinosaures (les enfants ne le réclament même pas, ils n’ont pas du bien le voir).
Nous repartons et sommes ébahis par des groupes de perruches. Il y en a plein les arbres, elles volent en groupe. C’est vraiment chouette !
Nous avançons, toujours malmenés par le vent. Les paysages sont quand même beaux, mais ce serait mieux avec le vent dans le bon sens ! Nous discutons des prochaines vacances avec Lalie et Kyan, voudront-ils faire du vélo avec nous ? Martin se voit déjà sur son vélo (si seulement il pouvait un peu plus pédaler pour aider Maman…).
Un peu plus loin, de nouveau des guanacos ! C’est un peu plus gros qu’une vigogne et ça a une tête noire.
Au bord de la ligne droite, nous voilà à côté d’Uluru ! Non, non, c’est juste un rocher dans le désert 🙂 Un panneau indique les animaux sauvages du coin, nous les avons presque tous vus !
Nous cherchons un endroit sympa pour pique-niquer mais ne trouvons pas grand chose. Presque à 14h00, nous tombons sur le centre d’information du cañon Arco Iris. Il y a une table et des bancs, à l’ombre, ce sera parfait. Par contre, qu’est-ce que le vent souffle ! Ce midi, c’est grand luxe, nous avons du saucisson et du fromage !
Un peu avant 15h00, nous retournons à la bataille ! C’est dur de voir que nous n’avançons pas. Nous allions quasiment plus vite dans la montée du col hier… DE-PRI-MANT ! Nous discutons tous ensemble, les enfants ont des questions existentielles : “Entre Thor et Hulk, c’est qui le plus fort ?”, “Et si Thor a laissé son marteau chez quelqu’un ?”, “Entre une soucoupe volante et un bus, c’est qui qui va le plus vite ?”…
Nous sommes quasiment à la fin de la montée ! Il est déjà plus de 16h30… Mais comme toujours, les paysages sont au top !
Ça y est, obstacle franchi ! Nous faisons la pause goûter. Le vent souffle encore plus fort ici ! Nous allons rouler encore un peu puis nous arrêter avant 18h00.
Nous dénichons un coin sympa pour notre bivouac, nous sommes accueillis par un bip-bip. Il y a des traces d’animaux, peut-être en verrons-nous ! En attendant, les enfants ramassent des petits cailloux. Il faut dire que dans le coin, ils sont plutôt jolis.
La tente est installée, le repas est préparé. Nous mangeons de la polenta, enfin, par nous il faut comprendre les parents. Les enfants se contentent de chips, Lucas finira par goûter et reprendre de la polenta quand même. Au dessert, quelques biscuits et une pomme.
Un peu avant 20h00, le vent se calme. Pour bien faire il faudrait repartir maintenant… Pour une fois, nous réussissons à nous coucher tôt. Demain, nous aimerions partir à la même heure que ce matin pour réussir à avancer avant que le vent ne soit trop fort. Globalement aujourd’hui, nous n’avons pas trop forcé, nous avons mouliné pour préserver le genou de Maman. C’est vraiment frustrant, mais il faut ce qu’il faut !