12 octobre 19 – De Belén à Alpasinche – 89 km (5866 km) – J192
La nuit a été très chaude ! Nous avons été long à nous endormir… Du coup, nous n’avons pas très bien dormi. Pourtant, nous nous levons assez facilement. Papa va acheter une partie du petit-déjeuner à la boulangerie. Nous le prenons assez rapidement. Nous plions et rangeons tout, de leur côté, Eric et Gaëlle ont mangé, tout plié et fait l’école aux enfants. Au final, nous sommes prêts en même temps et partons ensemble.
Nous formons un petit convoi, il y a peu de circulation, nous roulons souvent les uns à côté des autres pour discuter.
Petite pause devant le panneau de Londres, nous expliquons à Lucas que ça y est, il est allé en Angleterre, mais il ne semble pas très convaincu…
En traversant cette petit ville, Maman crève. Hop, 3ème crevaison ! C’est une belle épine qui a tout traversé ! Les EveilNomade partent chercher une boulangerie pendant que nous réparons la panne. Puis Papa se rend compte que nous avons loupé une cache pas loin. Il y retourne. Maman rejoint tout le monde et nous partons, Papa et Lucas nous rattraperont.
Nous croisons un troupeau de vaches accompagné de gauchos. Ils sont classes ! Leurs chevaux sont équipés avec des protections en peau.
Papa est là, nous continuons dans cette grande ligne droite. Le paysage est monotone, heureusement le vent ne souffle pas beaucoup.
Un peu d’animation, voilà le kilomètre 4040 de la route 40 !
Les enfants ont déjà bien roulé, 60 kilomètres, ils commencent à en avoir marre. Il est un peu moins de 16h00 quand les EveilNomade décident de s’arrêter. Nous prenons le goûter avec eux, les enfants jouent. Nous aimerions rejoindre Chilecito en trois jours alors nous décidons de reprendre la route. Nous leur disons au revoir en espérant les revoir en Patagonie. Ils se rendent à la Rioja en espérant prendre un bus pour Mendoza puis un autre pour Santiago du Chili. Ils sont attendus début novembre pour faire du work-away à Puerto Montt.
A peine repartis, Martin se met à pleurer à chaudes larmes, il aurait voulu rester avec eux pour cette nuit. Nous avons un petit moment de doute. Faisons-nous demi-tour ? C’est Papa qui tranche, la réponse sera non, nous avançons et terminons cette longue ligne droite !
Au bout d’un peu plus de 10 kilomètres, le vent se lève et nous voilà en train de lutter une nouvelle fois ! Grrrr ! Notre stock d’eau descend à vue d’œil. Il fait tellement chaud !
Nous nous rapprochons de la prochaine ville et passons le kilomètre 4000 ! Nous sommes sur la route 60, sur une portion commune avec la 40, mais les argentins ont quand même mis ce panneau.
A peine le temps de bifurquer à droite qu’un homme nous interpelle, il s’appelle Herman. Nous discutons un peu et nous lui demandons où nous pouvons camper dans le coin, il nous propose de nous poser devant sa maison. Parfait ! Le vent nous a bien fatigués ! En fait, il rénove la maison mais n’y vit pas, il nous quitte donc assez rapidement. Nous montons le camp pendant que les enfants s’amusent avec une fuite d’un tuyau. Il est déjà tard quand nous mangeons et allons nous coucher.
Coucou de chartreuse où il pleut à nouveau, le bonnet ressort des cartons, la soupe revient au menu, les arbres sont Orange, les champignons poussent, c’est le Jolie mois d’automne. Des bisous les doudous
Coucou ! Miam des champignons et des bonnes soupes !Régalez-vous !
Bisous 🙂
Vous indiquez 82 km dans le titre, le tracé GPS indique 91,2 km.
Oups, c’est 89 en fait ! Erreur de frappe 🙂
Papa a plus de kilomètres sur le tracé GPS parce qu’il a fait un détour pour la cache.
Vous rigolez pas en ce moment : 80km par-ci, 90 par là… A ce rythme là, vous pourrez remonter d’Ushuaïa à Quito 🙂
Mais…
Le vent s’est levé…
Sur cette immensité…