16 septembre 19 – D’Ollagüe à Ascotán – 70 km (4600 km) – J166
Dur le réveil qui sonne à 07h00 nouvelles, du coup, nous le décalons de 20 minutes et nous rendormons. Voilà le réveil qui revient à la charge, pas de soucis cette fois. Nous nous levons. Papa va faire chauffer de l’eau, Maman commence à ranger puis vient l’heure d’aller acheter le pain. Nous nous étions mis d’accord avec la tienda, ils font exprès du pain un peu plus tôt pour nous. C’est Maman qui y va, un gros saint-bernard vient la voir en chemin, il est vraiment énorme et veut juste jouer. Mais ce n’est tout de même pas très rassurant. C’est chargé de 20 pains qu’elle revient à la dépendance.
Les enfants se lèvent enfin, nous prenons le petit-déjeuner. Lucas est plutôt grognon aujourd’hui. Ce matin, ils ne veulent rien faire tout seul, nous perdons beaucoup de temps à essayer de nous battre. Au final, ce n’est pas efficace.
Il est 10h00 quand nous sommes prêts à partir. Martin veut faire une photo avec Luis, nous faisons le tour pour aller voir mais il dort encore. Martin est déçu. Nous lui disons que la prochaine fois, il faudra faire les photos le soir.
C’est parti et sans vent pour le moment ! Ça fait du bien ! Nous partons sur la Ruta del desierto. Elle est asphaltée, ça aussi, ça fait du bien ! Elle porte bien son nom…
Sans nous en rendre compte, ou presque, nous avons passé la première petite bosse. Nous arrivons au salar de Carcote. Nous y faisons une petite pause grignotage. Les enfants en profitent pour jouer.
Un peu plus loin, nous apercevons un troupeau de vigognes. C’est toujours aussi chouette d’en voir.
Quelques kilomètres de plat/descente plus tard, nous voilà à la deuxième bosse, elle fait 6 km. La montée se passe tranquillement. Au milieu, il est l’heure de déjeuner mais Martin dort. Nous décidons de continuer jusqu’au bout. En s’arrêtant à un point de vue, Maman trouve une paire de gants. Ce sont des gants de mécano mais ça fera l’affaire pour Papa quand il fait un peu froid. Il pourra ainsi protéger ses doigts.
Ça y est, nous sommes en haut. Nous nous asseyons sur un petit muret pour manger. Chips + sandwich avocat-tomate + œuf + pomme, le pied ! Par contre le vent s’est levé, espérons que ce ne soit pas une mauvaise nouvelle.
Nous attaquons la descente et voyons désormais le salar d’Ascotán. En bas, nous voyons des vigognes et des flamants roses. Nous avons le vent contre nous mais nous tournons à gauche et il nous pousse enfin !
Mis à part le salar, le paysage est désertique. Grâce au vent, nous avançons vite. Nous passons une carrière de borax et un caillou peint pour imiter une grenouille.
Presque à 16h00, nous faisons une petite pause. Il reste 15 km pour atteindre le poste des carabinieros mais le vent a un peu tourné, de même que la route. Maintenant, il nous freine ! Nous savons qu’à la fin, c’est la troisième côte et elle sera avec le vent de face ! Nous aviserons quand nous serons en bas.
Nous commençons à vraiment galérer pour avancer. Nous commençons à fatiguer. Nous arrivons en bas de la côte. Il y a un petit village avec une église en contre-bas. Il n’y a personne à qui demander pour nous installer. La porte est cassée, nous ne sommes pas à l’aise mais nous décidons de nous installer là pour la nuit. Nous ferons la côte demain.
Nous mettons les matelas dans un coin. Soudain, tout s’allume, la lumière, les guirlandes. Sûrement un programmateur… Nous éteindrons tout pour aller dormir sauf quelques spots dont nous n’avons pas trouvé l’interrupteur.
Pour faire les pâtes, c’est toujours le même soucis, le réchaud est encrassé. Papa le nettoie une première puis une deuxième fois. Il repart enfin ! C’est quand même pénible… Nous finissons par dîner et aller nous coucher ! Demain, nous ne savons pas jusqu’où nous irons.
toujours des problèmes de vent et de réchaud…
mais tout de même 70km parcourus
bisous bisous bisous bisous
papy Christian
Encore de superbes photos ! Toujours un plaisir de vous suivre.