25 août 19 – Sabaya – J144
Nous avons presque fait une grasse matinée ! Nous avions demandé aux enfants de ne pas faire de bruit s’ils se réveillaient avant nous, Martin a respecté les instructions à la lettre, Lucas dormait à poings fermés. Résultat, c’est à plus de 8h00 que nous nous levons ! C’est reposant et nous en avions bien besoin.
Maman part acheter du pain pour le petit-déjeuner mais la rue est déserte, quasiment tout est fermé et la femme qui en vendait hier n’est pas là. Renseignement pris à la tienda, il faut aller chez elle. Une personne passe dans la rue, elle y va justement, Maman l’accompagne. Heureusement car elle n’aurait jamais trouvé l’endroit toute seule…
De retour, tout le monde prend plaisir à manger. Grande nouveauté, nous testons le Milo. C’est du chocolat en poudre agrémenté de lait, de céréales et de sucre. Tout le monde aime, chaud ou froid selon les goûts. De plus, si on ne met qu’un tout petit peu d’eau, cela fait de la pâte à tartiner. Miam, miam !
Après ce festin, Papa se relance dans une lessive pendant que Maman part faire des courses pour les prochains jours avec les enfants. Il y a un peu plus de tiendas ouvertes mais c’est le drame… Aucun fruit mis à part 5 petites bananes et des clémentines et seulement des carottes et des tomates pour ce qui est des légumes… Les prochains midis vont être rudes… Nous trouvons tout de même tout le reste sauf de la sauce tomate, ici, il n’y a que du ketchup. Pour cela, il a fallu faire le tour de toutes les tiendas de la ville. Dans nombre d’entres elles, Martin et Lucas trouvent des copains pour jouer.
Après tout ça, nous mettons un petit moment avant de partir déjeuner. Il est déjà 13h30 et mauvaise surprise, il n’y a plus rien à manger au seul restaurant ouvert. Nous rentrons donc à l’hôtel après avoir acheté des œufs, des tomates et des chips. Quel festin…
Nous décidons ensuite d’aller visiter la ville. Elle est vraiment déserte, nous ne croisons quasiment personne. Nous parcourons les deux places de la ville. Depuis le passage de Thierry, Atahualpa a pris mal, les bras lui en sont tombés.
Nous montons à un point de vue, le vent souffle. Nous essayons de repérer la piste pour demain mais ne voyons pas grand chose. Une petite place a été créée en hommage aux clubs de sport de la région (foot et basket). C’est un peu bizarre parce qu’il n’y a pas de vrai chemin qui vient jusqu’ici. Nous découvrons la zone des stades de foot d’ailleurs, le vert du stade synthétique dénote du reste du paysage.
Nous déambulons encore un peu dans les rues. Les maisons abandonnées se mélangent aux autres. Nous sommes amusés du linge qui sèchent et des citernes d’eau posées au-dessus des douches et qui tiennent un peu comme par magie.
Nous sommes de retour dans la rue principale vers 16h00, les enfants voudraient revoir leurs copains de ce matin, nous passons à l’une des tiendas mais le papa nous informe que c’est l’heure du bain, vu que demain c’est lundi et il y a école. Tant pis, nous achetons du jus de fruit et un paquet de gâteaux et allons prendre le goûter au soleil dans la cour de l’hôtel.
Les gérants nous demandent régulièrement si nous prenons bien soin des enfants. Ont-ils mangé ce midi ? Ont-ils eu de la crème ? Ont-ils été lavés ? Ça commence à agacer un peu Maman… Mais elle répond poliment…
Nous faisons cuire les œufs pour demain, manque de chance, sur les huit, trois se cassent. Grrr… Nous filtrons de l’eau pour demain. Les enfants jouent dans la cour puis font des jeux dans les cahiers offerts dans le train pour le Machu Picchu. Nous décidons d’aller dîner tôt. Nous allons dans la tienda-restaurant-pharmacie, le menu est composé d’une soupe de pâtes et d’une assiette de poulet+riz. Nous sommes à côté d’un salar dont le sel est extrait et pourtant, le plat n’est pas salé… Ce n’est quand même pas mauvais, les enfants mangent bien. C’est l’essentiel. Fait rigolo, dans la salle du restaurant trône… un gros bidon d’essence ! Et oui, ici, dans les tiendas, on peut aussi acheter de l’essence.
Il est 20h00 quand nous couchons les enfants. Demain, nous allons essayer de nous lever tôt. La piste nous attend. Nous ne savons toujours pas vraiment par où nous allons traverser le salar, nous aviserons à Coipasa.
Merci encore pour ces nouvelles. Nous continuons de vous suivre avec plaisir.
On vous embrasse.