19 août 19 – Des Termas de Chirigualla à 4 km après Guallatire – 38 km (3803 km) – J138
La nuit a été bonne, nous avons même eu chaud, c’est peut-être grâce aux bains de la veille. Nous sommes tout de même long à nous lever, nous attendons le soleil… Le voilà qui arrive sur la tente ! Comme d’habitude, Papa se lève, Maman range la chambre et habille les enfants. Petit soucis ce matin, le réchaud ne veut pas fonctionner ! Papa s’obstine puis voit que l’injecteur est encrassé. Un petit nettoyage et ça repart !
Avec tout ça, nous avons perdu beaucoup de temps, nous décidons de ne pas retourner nous baigner. De toute façon, Martin et Lucas ne peuvent pas en profiter… Nous repartons en poussant nos vélos jusqu’à la piste et en espérant que nous n’aurons pas à le faire beaucoup aujourd’hui.
Les paysages sont toujours aussi désertiques mais toujours aussi beaux. De nouveau, nous sommes régulièrement sifflés par les vigognes. Nous pouvons voir le volcan Guallatiri fumer.
Nous traversons quelques passages à gué encore un peu gelés, à chaque fois, nous pouvons rester sur nos montures.
Globalement, la piste est plutôt bonne, nous n’avons pas à pousser même durant les montées, sauf Papa, mais une seule fois. Nous croisons un chilien à vélo lui aussi, il a de bons pneus sur sa vieille monture.
Juste avant de rejoindre la piste utilisée par les camions, Maman se trompe de direction et rallonge le trajet de quelques kilomètres. C’est donc au bout d’une dizaine de kilomètres que nous arrivons sur la piste bien large et nous sommes directement dans l’ambiance puisque nous croisons notre premier camion. La surface est plutôt bonne, ferme avec de la tôle ondulée, mais nous trouvons généralement un passage.
Nous réussissons à bien avancer. Le vent pousse la poussière faite par les camions loin de nous. Nous faisons la pause déjeuner pas très loin de la route, nous ne sommes pas à l’abri du vent, il ne fait pas chaud.
Les camions que nous croisons font attention à nous, ils ralentissent tous et nous saluent de la main voire nous klaxonnent. Tout ça dans un environnement magnifique.
C’est vers 15h30 que nous atteignons Guallatire. Nous essayons d’aller voir les carabinieros pour nous renseigner pour avoir de l’eau, mais un chien nous menace quand nous approchons trop. Nous continuons donc notre chemin jusqu’à l’église et y trouvons un robinet. Papa filtre de l’eau pendant que Maman va à l’hospedaje pour tenter d’acheter quelques provisions. Malheureusement, les portes sont closes ici aussi. Le village semble désert. Etant donné qu’il est encore tôt, nous décidons d’aller bivouaquer plus bas.
C’est au moment de partir que les carabinieros arrivent. Maman va voir si elle peut leur acheter des vivres mais ils disent ne rien avoir. En retournant au vélo, les personnes de l’hospedaje rentrent à leur tour. Ils n’ont pas de pain mais quelques biscuits et des boissons gazeuses. Maman prend deux paquets et deux petites bouteilles. Nous voilà repartis.
La descente est très bonne, plus de tôle mais un revêtement très agréable à rouler. Au bout de 4 km, nous arrivons au niveau d’un grand parking, pas loin d’une rivière. Ce sera parfait pour planter la tente, par contre, nous ne serons pas abrités, il risque de faire froid.
Les parents installent le camp pendant que les enfants ramassent du bois sec. Nous allons pouvoir utiliser le réchaud à bois ce soir. Pendant que Papa et Martin l’allument, Maman et Lucas préparent de la pâte à pain.
Le soleil baisse, très rapidement il fait froid. Nous préparons les pâtes et le pain puis mangeons dans la tente. Nous sortons nous laver les dents puis allons vite nous mettre au chaud sous nos couettes.
Toujours autant magnifique ces pistes avec le décor derrière, on en prend plein les yeux ici grâce à vous et sans la poussière 🙂 Merci et bonne route
C est un réel plaisir de vous lire tous les jours on voyage avec vous mille bisous 😘 à vous 4
Vous dormez dans des couettes ?
Oui, ce sont des couettes Cumulus. Pour le moment, nous n’avons pas à nous en plaindre !