10 août 19 – De Calamarca à Huancarama – 73 km (3549 km) – J129
Au petit matin, il fait froid dans le gymnase. Les parents se lèvent vers 07h00, les enfants dorment encore profondément. C’est vers la fin du petit-déjeuner qu’ils se font réveiller. Il est temps de se lever. Le soleil s’est levé lui aussi, il tape sur le gymnase, il commence à faire meilleur.
Le gardien passe nous voir puis ce sont les ouvriers. La femme du gardien vient aussi discuter un peu. Nous finissons de tout ranger et sommes prêts à partir. Il est 9h40. C’est fou comme nous sommes globalement lents, vers 09h15 nous étions presque prêts !
Bref, nous partons sous le soleil, il y a déjà un peu de vent mais pour une fois, il nous est presque favorable puisque nous l’avons de côté mais dans le dos.
Nous retrouvons l’autoroute, il y a peu de trafic ce matin. Pourtant, un gros bus trouve le moyen de raser Papa ! Avec l’aspiration, il a bien cru finir dessous…
Tout le long de la route, sur le bas côté, il y a des slogans peints pour la prochaine campagne présidentielle.
Des nuages ont fait leur apparition… De temps en temps nous sommes à l’ombre et il semble que le nuage avance en même temps que nous. C’est frustrant !
Grâce à la descente et au vent, nous roulons vite et arrivons à Patacamaya pour le déjeuner soit presque 45 km de faits ! Maman visite plusieurs tiendas avant de trouver des chips. Nous mangeons sur la place (qui n’a pas de banc) puis nous allons faire des courses. D’ici Sajama, il y a 180 km et pas beaucoup de villes. Nous prenons donc de la nourriture pour 4 jours. Nous dénichons un petit marché pour avoir des légumes et des fruits puis achetons des pâtes et des biscuits.
A 14h40 nous nous remettons en route. La route 4 n’est pas une 2×2 voies mais il y a tout de même pas mal de camions. Ils rejoignent ou arrivent du Chili chargés de containers. Nous disposons toujours d’un bas côté sur lequel nous pouvons rouler, tout se passe bien, pas de danger. La descente est terminée, ça monte désormais.
En ayant tourné à droite, nous avons encore plus le vent dans le dos. Nous avançons donc toujours vite malgré le faux plat montant. Il n’y a pas grand chose au bord de la route, c’est assez désertique.
Il est environs 16h30, nous commençons à être fatigués. Il va falloir s’arrêter. Nous continuons jusqu’au prochain village. Ici pas de gymnase, la place est déserte et nous voyons une petite maison en construction. Ce serait parfait pour nous mettre à l’abri. Maman va demander au centre de santé, pas de soucis pour squatter, de toute façon, il n’y a quasiment personne ici… Nous nous installons donc là et prenons de l’eau au centre. Pendant ce temps, les enfants jouent sur la place.
Nous lançons le dîner et mangeons dans la tente. Pour une fois, nous faisons une partie de Uno avant de coucher les enfants. Papa file faire la vaisselle, Maman rédige l’article. Pour demain, nous espérons que le vent ne tournera pas !