09 août 19 – De la Paz à Calamarca – 48 km (3476 km) – 5 km en téléphérique – J128

Nous avons mis le réveil ce matin, difficile de se lever… Nous essayons de ne pas faire de bruit. Nous prenons notre petit-déjeuner et prenons notre douche. Les gens se lèvent petit à petit. Nous avons encore beaucoup de choses à ranger et les enfants courent partout… Pas évident ! Nous laissons notre trace sur les murs de la casa, disons au revoir à tout le monde, faisons une belle photo souvenir ! Nous impressionnons tout le monde avec notre chargement ! Ce n’est pas évident de partir, en plus Maman redoute les jours qui vont arriver. Des pistes, du sable, moins de ville… Nous sommes un peu tristes de quitter Odile et Laurent mais peut-être les reverrons nous par la suite !

C’est à 11h00 que nous partons enfin. Nous voulons tenter de prendre le téléphérique pour remonter. Nous savons que des gens l’ont déjà fait avec un pino, c’est donc faisable. Il faut juste que les employés soient d’accord. Nous filons donc vers la ligne violette. Il y a des bouchons, nous montons sur les trottoirs pour gagner du temps. Voilà la ligne, les employés analysent notre matériel et donnent leur feu vert ! Chouette ! Nous achetons les tickets et commençons par décharger les vélos. Ils ne rentrent pas dans l’ascenseur et il y a un étage à monter. Il faut donc porter les vélos.

Nous sommes devant les bennes, les vélos semblent rentrer en longueur. Nous commençons à charger Diabolo, le poussons à l’intérieur, Maman n’a pas le temps de monter avec lui, il va faire le trajet tout seul ! Maman et les enfants sont dans la benne derrière lui. Papa réussit à rentrer avec Satanas. Pour la descente, l’employé en haut ralentit le téléphérique (en voilà une bonne idée). Il commence à décharger Diabolo, dès que Maman arrive, elle file l’aider. Puis Papa arrive. Nous avons passé le premier tronçon, nous sommes à El Alto. Nous nous sommes économisés bien des efforts !

Mais ce n’est pas fini, le 2ème tronçon pourrait nous amener jusqu’à l’autoroute. Tant qu’à faire, autant le prendre ! Nous voilà donc repartis. Ce coup-ci, Maman et les enfants sont devant Diabolo, c’est encore raté ! Papa est derrière avec Satanas. Nous déchargeons tous les vélos avec l’aide des employés. Nous sommes heureux d’avoir réussi à faire ce trajet. Voilà un moyen de locomotion insolite pour les pino !

Nous redescendons les marches, rechargeons les vélos et nous mettons en route. Il est déjà midi. Il y a beaucoup de trafic pour le début. Au bout d’une quinzaine de kilomètres, nous sortons de la ville, il y a moins de monde. La bande sur le bas côté est très large, nous pouvons rouler l’un à côté de l’autre.

Nous retrouvons les montagnes de déchets… Et le vent contre nous bien sûr…

Nous prenons notre repas sur une passerelle au-dessus de l’autoroute, le vent qui s’était calmé repart de plus belle, il fait froid même en plein soleil !

De retour sur la route 1, le vent est avec nous maintenant ! Trop top ! Autour de nous, il n’y a pas grand chose. Nous avançons bien.

Nous voilà à Calamarca, il est environ 16h30. Nous avons repéré un stade de foot sur OsmAnd, il est bien là. A côté, il y a un gymnase, il est ouvert, des ouvriers s’en servent pour récupérer de l’eau. Nous leur demandons si nous pouvons dormir dedans, ils nous disent qu’il n’y a pas de problème mais nous allons tout de même attendre le gardien. Il arrive à 18h00. Au pire, nous camperons à côté du gymnase. En attendant, Lucas admire le chantier puis rejoint Martin sur le terrain synthétique. Ils trouvent des copains et jouent avec leur balle.

Le soleil commence à se cacher, le gardien arrive. Aucun problème pour la nuit. Il propose une pièce à Papa, mais il y a beaucoup de choses dedans, Papa refuse en le remerciant. Maman aurait préféré la pièce, nous aurions sûrement eu plus chaud. En attendant, personne ne doit venir ce soir, nous serons tranquilles.

Avec le froid dehors, les enfants jouent à l’intérieur. Puis leurs copains rentrent chez eux.

Il commence à faire noir, nous installons les duvets, faisons la cuisine. Nous mangeons nos pâtes et notre nouveau fruit. Les enfants se couchent, les parents les suivent pas longtemps après.