12 juillet 19 – De Curahuasi à PK 892 PE3S – 48 km (2639 km) – J100

Nous nous levons, les enfants prennent une douche qui n’est malheureusement pas très chaude. Nous retournons à la boulangerie d’hier pour prendre le petit-déjeuner, pas de chance, elle est encore fermée (elle devait ouvrir à 6h30 mais bon…). Nous allons donc dans une autre boulangerie et nous tombons sur un néerlandais. Il va aussi en direction de Cusco et a vu une famille française avec un petit garçon de 10 ans hier soir. Patrice, Irina et Stanislas sont donc là ! Nous commandons deux petit-déjeuners continental, le service est long, pourtant, il n’y a personne…

Nous retournons à l’hôtel, nous lavons les dents, chargeons les vélos et partons. Il est 9h30, nous espérions partir plus tôt mais ce n’est pas grave. Nous passons devant la boulangerie et voyons les français ! Ils vont prendre le petit-déjeuner. Avant-hier, ils ont bivouaqué 5 km avant le village où nous étions. Ils étaient vraiment juste derrière nous. Nous leur disons à tout à l’heure car il nous rattraperons sûrement dans la montée.

A la sortie de Curahuasi, il y a une cache. Nous la trouvons dans la glissière de sécurité. Ce coup-ci, nous sommes vraiment partis ! La journée commence facilement avec 24 km de descente. Les petites mouches sont au rendez-vous. Quel calvaire dès que nous nous arrêtons. La montée va être difficile avec elles…

Nous rejoignons le rio Apurimac. Il est environ 11h00 et il fait déjà très chaud. Nous commençons la montée. Comme pour la première montée du trajet, nous allons nous arrêter en chemin, elle est trop longue et il y a trop de dénivelé pour tout faire en une fois. Nous dégoulinons…

Maman se rafraîchit dans un petit ruisseau puis nous nous mettons en quête d’ombre pour le repas du midi. Nous ne trouvons pas grand chose et finissons par nous arrêter au bord de la route sous des arbres. Nous sortons les pantalons et les manches longues pour ne pas finir plein de piqûres. Les enfants eux sont bien habillés tout le temps pour être protégés du soleil.

Au moment de repartir, la famille de Sisteron est là. Ils montent très vite par rapport à nous ! Même Stanislas a un bon rythme, il est tiré par Irina mais ne fait pas semblant de pédaler. Ils repartent devant nous.

Il nous reste 9 km à faire pour arriver à Limatambo. Nous ne savons pas si c’est le fait d’avoir des gens devant mais nous les avalons très vite ! De plus, le soleil a tourné, nous avons un peu d’ombre. Les 2 derniers kilomètres sont tout de même difficiles, la pente est bien raide pour arriver à la ville.

Nous retrouvons les trois fusées. Nous achetons de quoi nous désaltérer et du pain pour ce soir et demain. La tienda n’a pas de chips, dommage. Nous voulons aller camper un peu plus loin pour avoir un peu moins de dénivelé demain. Papa filtre donc de l’eau. L’autre famille va avancer encore un peu aussi même si Stanislas n’est pas spécialement motivé.

Nous partons les premiers et nous arrêtons à une tienda qui a des chips ! C’est toujours ça que nous aurons demain ! Très rapidement, les autres nous doublent. Stanislas se détache et prend le large ! Nous passons devant un petit village mais décidons de continuer plus loin. Peu de temps après, nous voyons une aire de jeux. Les français sont là, ils réfléchissent. Le petit veut s’arrêter mais les parents pas trop. C’est vraiment au bord de la route… De notre côté, Martin et Lucas veulent se poser là, Maman se dit que nous ne trouverons pas forcément mieux plus loin et il est déjà plus de 16h30. C’est décidé, nous restons tous là. Les 3 enfants sont ravis et s’empressent d’aller jouer. Pendant ce temps, nous montons les tentes et lançons le dîner.

Nous discutons avec Patrice et Irina, ça fait du bien. Ça change 🙂 Ce sont des grands sportifs, ils ont déjà fait beaucoup de voyages à vélo, la Thaïlande, l’Islande, les Etats-Unis et beaucoup de voyages en France dont la Corse. Ils font également de la haute-montagne, même Stanislas !

Il est un peu plus de 19h00 quand nous couchons les enfants. Puis c’est la routine et au lit ! Demain c’est encore une journée avec plus de 1000m de dénivelé qui nous attend. Et dire que Thierry avait fait tout ce parcours en seulement 3 jours !