5 juillet 19 – De Paucara à Caja Espiritu – 57 km (2409 km) – J93
Maman n’a pas très bien dormi, Lucas n’a pas arrêté de lui donner des coups de pieds. C’est ça de dormir à trois dans un lit double… De plus, il a fait très chaud et les fenêtres qui donnent dehors ne s’ouvraient pas !
Nous prenons le début du petit-déjeuner dans la chambre, des pains avec des la confiture et des bananes. Nous sortons ensuite récupérer les vélos. Nous attendons un peu devant la porte, nous ne savons pas où est le gérant. Il finit par arriver, ouf, nous commencions à douter.
Nous descendons toutes les sacoches, chargeons Diabolo et Satanas et partons en quête d’eau chaude. Nous trouvons notre bonheur au niveau du rond-point d’hier. Martin et Lucas réussissent à demander un dessin animé à la télévision.
Nous retrouvons un homme qui papotait avec nous hier. Il fait des clés et parcourt les routes. Il va jusqu’à Ayacucho avec sa petite moto. Il nous avait vu hier à Izcuchaca. Il rigole en disant que Lucas n’est pas notre fils, un blond aux yeux bleus, ce n’est pas crédible. Il nous taquine aussi pour la montée d’hier en bus au lieu de pédaler.
Nous nous mettons en route à 9h30, nous quittons la ville par une piste et rejoignons la belle route goudronnée. C’est confirmé, nous restons sur le plateau, pour redescendre directement au rio Mantaro, c’est bien une piste, en descente très raide. Nous ne retrouvons pas le désert d’hier mais c’est très beau. Nous faisons les montagnes russes suivies d’une bonne descente. Nous traversons de nombreux petits villages. Nous voyons même des forêts de pierres.
Nous faisons notre pause déjeuner à Acobamba, sur la place. Un homme nous accoste, il s’agit de Benedicto, il semble un peu saoul. Il nous raconte qu’il n’y a pas souvent des touristes par ici, il nous rapporte des jus de pêche et des biscuits. Puis il nous demande de lui écrire un petit mot pour avoir un souvenir de nous. Juste avant de partir, nous rencontrons un français installé à Tarma depuis 8 ans. Nous discutons un peu puis nous remettons en route.
Nous terminons la descente et faisons une courte ascension de 200 m d’altitude. Il y a des épingles et du gradient, ça faisait bien longtemps ! Les paysages sont toujours magnifiques.
Nous arrivons dans un village. La route est fermée, décidément ! L’ouvrière nous dit qu’elle ouvre à 18h00, c’est dans trois heures ! Nous essayons de négocier pour passer quand même. Elle appelle son patron et finit par nous laisser avancer. En fait, beaucoup plus loin, des hommes goudronnent des petits bouts de route. Nous passons à pied au bord. Heureusement que nous avons pu avancer, nous sommes presque arrivés à destination.
La route devient moins bonne par la suite, nous arrivons à Caja aux alentours de 16h00.
L’école est fermée, en fait, c’est el dia del profesor, il n’y a pas cours aujourd’hui. Sur la place, il y a un petit terrain de foot, nous demandons à la mairie pour nous installer, il n’y a aucun problème. Nous sommes encerclés d’enfants nous posant des questions. Papa récupère de l’eau à la mairie pour la filtrer, il est bien entouré ! Nous montons ensuite la tente, tous les enfants s’extasient ! Nous entendons des grands waouh. Ils rentrent et regardent, touchent à tout. Ils nous demandent où nous allons dormir s’il pleut 🙂 Une fois la tente montée, Maman leur fait faire des tours de vélo. Puis Papa leur montre comment fonctionne le réchaud. Deux d’entre eux restent même avec nous pendant que nous mangeons. Nous devrions tous les revoir demain matin. C’est dommage, Martin n’a pas la forme ce soir, il va directement se coucher.
Nous mangeons donc nos pâtes thon-tomate et filons nous coucher. Papa s’aperçoit qu’une des sacoches avant de son vélo a une belle déchirure. Nous ne savons pas comment c’est arrivé.
Nous espérons que demain nous pourrons nous réveiller avec le soleil, ce serait la première fois depuis que nous sommes au Pérou !
coucou les jeunes
si tu fais faire des tours de vélo aux enfants il faudrait mettre un système avec un pompon sur ton manège 🤣🤣😁😁
bisous à vous quatre
papy Christian 😘😘😘😘